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 [Blena] When words go beyond your thought !

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MessageSujet: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptyDim 27 Mai - 23:52

When words go beyond your thought !
Benjamin ft. Elena

Il est une heure du matin. Mais, tu es là... Assise dans le noir en pensant à lui.@Benjamin O'Connel. L'unique personne, qui t'empêchais d'être cette garce de junkie faisant sans cesses des idioties. Tu ne t'es jamais droguée à ses côtés. Tu n'en as pas besoin. C'était lui ta drogue. Ton rayon de soleil dans la noirceur de ta vie. Il avait ce dont de te faire revivre, sourire et te sentir bien, lorsque tu te trouvais à ses côtés. Il était ta vie. Mais tu l'y as chassée tel un malpropre, parce qu'il ressent aucun sentiment à ton égard. Toi. Tu aurais pourtant été prête à tout pour lui. Tu lui as alors jeté au visage des paroles, que tu ne pensais pas. Mais le mal était déjà fait et à présent, tu ne peux que payer les prix de tes erreurs. D'ailleurs, rien que d'y penser tu as cette terrible envie de te prendre de la cocaïne, amphétamine, méthamphétamine où encore de la kétamine. Mais tu résistes à cette envie. Même, si le fait de pensée à tous ses bons moments passés avec lui, te donne davantage envie de te droguer. Voulant simplement te sentir bien durant quelques heures, seulement. Histoire de ne plus y penser. Ne plus souffrir. Oubliée la personne que tu es devenu. Tu ne peux cependant rester dans cet état. Tu quittes péniblement ton lit et marche, jusqu'à ton placard. Enfilant rapidement des sous-vêtements blanc, un t-shirt de même couleur, puis un jean destroy noir et enfin des bottines de mêmes couleur. Tu enfiles ensuite un sweat-shirt à capuche noir, que tu aimes tant porter lorsque tu as de dur moments.

Tu quittes ensuite ta chambre, pour t'arranger rapidement. Tu es déjà propre, alors, tu te contentes de mettre du fond de teint pour avoir un effet, bonne mine. Mais également pour que personne ne remarque ton état actuel. Tu fais peur à voir ! À cela, tu ajoutes un simple trait de crayon noir, pour mettre tes yeux en valeur. Tu ne cherches aucunement à plaire. Tu t'en fous d'ailleurs. Tu veux juste paraître plus agréable à ceux qui oseront t'observer. Tu te brosses ensuite les cheveux et les laisse à l'aire libre, mettant ta capuche sur ta tête. C'est ton truc quand tu vas mal. Ne voulant croiser le regard de personne, ni même, de ceux qui te regarderont. Voulant te murée et te protéger, du monde qui t'entoure. Tu retournes ensuite dans ta chambre, pour te préparer rapidement quelques joints à fumée avant de les mettre dans un étuis à cigarette. Dans lequel, s'y trouve quelques-unes et un briquet. Bien sûr, tu aurais pu opter pour de la drogue dure. Tu en as. Mais tu résistes à cela. Il n'est, qu'une heure du matin et tu ne peux commencée ta journée de la sorte. Tu prends ensuite ton portable, que tu mets dans la poche arrière de ton jean en prenant soin d'y mettre tes écouteurs à tes oreilles et d'activer ta playlist. Commençant à écouter ''secret and lie'' de Ruelle. Tu quittes enfin la confrérie des sears en y mettant ta capuche, puis commence à marcher en direction de Roger Williams Park. Tu aimes te promener et te poser dans ce parc, lorsque, tu n'arrives pas à trouver le sommeil.

Mais si tu venais à écouter ton cœur, tu débarquerais dans la confrérie dans chapins pour allée lui parler en lui implorant son pardon. Tu lui dirais tout ce que tu as sur le cœur en commençant par t'excuser avant de lui parler, de la personne que tu es réellement. Mais, tu n'es pas en l'état pour allée le voir. Ne voulant pas qu'il voie la loque, que tu es devenu. Tu commences alors à arpenter les rues de Providence telle une âme en peine. T'arrêtant dans une supérette pour te prendre une bouteille de whisky afin d'y combler ton chagrin, avant de reprendre ton chemin. Sur le trajet qui te mène au parc, tu songes de nouveau à Benjamin et aux actes que tu as commis depuis trois ans. À cet instant, tu te sens faible, naïve, en colère, sombre et dépressive. Te détruisant à petit feu en ne voulant désormais qu'une seule chose à présent... Mettre un point final à trois ans de souffrances. Ton trop plein de malheur faisant, que tu ne dors et ne manges plus. Du moins, quand tu ne te trouves pas avec tes amis où tu te forces à manger, pour qu'ils ne se posent aucune question à ton sujet. En réalité, tu préfères juste boire et te droguer. Mais ça tu ne le montres pas. Tes proches n'ont aucunement besoin de vivre ça. Tu arrives un long moment plus tard au parc, puis tu t'arrêtes sur un banc capuche sur la tête. Tu es à peine reconnaissais pour ceux, qui sont proches de toi. N'ayant de découvert que ton visage. Tu prends quelques instants plus tard ta bouteille que tu ouvres, pour y boire quelques gorgées de ta boisson avant de fumer à nouveau un joint. Ne te souciant pas du regard des passants. Quand, tu as soudainement l'impression de le voir arriver en ta direction... Est-ce vraiment lui où une illusion dut à la drogue et à l'alcool ?

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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptyMar 29 Mai - 22:01

When words go beyond you thought !


T’avais passé une semaine de merde. T’avais eu tes examens à réviser, mais la motivation et la concentration n’y était pas. T’avais eu ton travail de barman au Malted Barley qui t’avais drainé de l’énergie vu la popularité de l’endroit. T’avais aussi eu tes pratiques de hockey; pratique dont tu revenais justement. Il était tard et t’étais crevé. Il était temps que le trimestre se termine que tu te disais, parce que t’en avais plus que marre. T’avais besoin de souffler, changer d’air. Cependant, il t’était impossible pour l’instant de quitter Providence. Et t’avais beau essayer de te changer les idées, tu revenais toujours à penser à Elena Di Mascio et cette fameuse soirée où tu avais tout gâché. T’avais été stupide et maladroit. Tu lui avais ouvert une porte que vous ne vous étiez pas autorisés à ouvrir. Pire encore, elle l’avait ouverte davantage et t’avais dit qu’elle t’aimait. Tu n’avais su quoi lui répondre à ce moment-là. Tu aurais préféré n’avoir jamais entendu ses paroles et que tout soit resté comme avant. Parce que tout était simple, tout était parfait… avant. Mais c’était trop demander. Elle avait été claire : tu lui avais brisé le cœur et elle ne voulait plus de revoir. Tu avais donc pris sur toi et t’avais accepté de partir parce que tu en avais assez fait. Tu ne pouvais qu’en vouloir qu’à toi-même et tu le savais.

Aimer une personne, tu ne te donnais pas ce droit. Du moins, aimer quelqu’un avec un grand A, les relations à long terme, etc. Tu n’y associais que de la souffrance et ça, tu ne le voulais pas pour Elena. Parce que oui, tu l’appréciais trop pour qu’elle souffre par ta faute. Et c’était pourtant ce qui s’était passé. Ça t’avait amené à te poser des questions, car t’enlever les mots que vous vous étiez échangé de ta tête était impossible pour toi. Ils te revenaient toujours, peu importe les moyens que tu avais pour essayer de te changer les idées. Tu n’y parvenais tout simplement pas. Était-ce de l’amour que tu ressentais pour elle, tu ne savais pas trop. Tu ne comprenais pas pourquoi cela te touchais autant. En temps normal, tu aurais passé outre. Pourtant, aller voir les autres filles t’étaient difficile depuis ce fameux soir. Tu n’avais pas la tête à cela.

Déjà, tu rentrais de l’aréna, ton sac de sport sur l’épaule. Tu avais pris la peine de te doucher avant de quitter en direction de ton dortoir. Tu n’avais qu’une idée : celle de te coucher et chercher à oublier toutes ces histoires dans ton sommeil. Pourtant, tu marchais d’un pas lent et las dans le parc en direction du campus. C’est là que tu l’aperçu, assise sur un banc. Tu aurais pu reconnaitre sa silhouette parmi des milliers. Tu aurais bien pu prendre une autre direction, mais tu avais envie de forcé davantage cette rencontre inévitable entre vous. Tu ressentais ce fort besoin de t’approcher, de voir comment elle allait. Simplement d’entendre à nouveau sa voix.

« Salut. » Tu forças un sourire, jetant un regard discret aux alentours afin de t’assurer que tu ne la dérangeais pas avec quelqu’un d’autre. « Ça va? » La voir ici et lui parler enfin, tu t’étonnas de ressentir ces nœuds dans ton ventre. Tu te rendais compte que tu n’avais pas grand-chose à dire. Et à savoir pourquoi la première chose qui te vînt à l’esprit fut de chanter et danser la macarena, question de la faire sourire. Le ridicule ne tuait pas, mais tu n’arrivais pas expliquer ce qui te prenais ni la honte que tu ressentais soudainement. Tu déhanchas néanmoins jusqu’à la fin de la chorégraphie, puis tu te râclas la gorge avant d’ajouter :  « Pardon. Je suis un peu fatigué et du coup c’est la première chose qui m’est venu à l’esprit pour te faire sourire… J’espère que ça fonctionné. »


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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptySam 2 Juin - 0:59

When words go beyond your thought !
Benjamin ft. Elena

Tu l'observes venir doucement à toi. Le regardant discrètement de la tête au pied, en étant cacher par la capuche de ton sweat noir. Ton cœur bat un peu plus fort à chaque pas, qu'il fait en ta direction. Il t'a tellement manqué. Tu ne peux cependant, t'empêcher de te demander si tu es prête à le revoir après ta violente dispute avec lui. Tu en doute un peu. Mais il est hors de question, que tu ne passes des jours où des heures sans l'avoir à tes côtés. C'est impossible ! Tu souffres trop de son absence dans ta vie. Il se trouve à présent à seulement quelques mètres de toi. Tu continues de l'observer en étant des plus silencieuses. Tu trembles. Tu as un nœud au ventre. Tu essaies toutefois de rester indifférente à son égard. Ne voulant pas souffrir d'avantage. Ayant compris, que ton amour pour lui n'était qu'à sens unique... Tu te lèves, quand il se trouve enfin à tes côtés. En cet instant, tu as envie de le serrer contre toi et d'y rester un long moment. Habitude que tu as prise, depuis qu'il est subitement entré dans ta vie. Mais tu te ravises. Mettant tes mains dans les poches arrières de ton jean. « Salut ! » Dis-tu d'une petite voix. Ne souriant pas. Tu ne l'as plus fait depuis ta dispute avec lui. Tu peux néanmoins, t'empêcher d'être contente de le revoir et de le savoir en forme. Tu es contente pour lui. Il mérite d'être bien et heureux, que cela ne soit avec où sans toi. Quand il te lâcha soudain : '' ça va ? ''

Une simple question à laquelle, tout être humain aurait une réponse à donner. Mais ce n'est pas ton cas... Tu as alors trois choix devant toi. Être franche en lui disant que tu ne vas pas bien, depuis votre dispute. Ce qu'il doit avoir remarqué au vu de ton look vestimentaire. Tu n'es pas aussi féminine, que tu as l'habitude de l'être. Tu n'es pas cette fille si belle, qu'il a l'habitude de voir en posant son regard sur toi. Tu te demandes d'ailleurs, s'il va finir par te faire une remarque à ce sujet. Tu te demandes aussi, si tu vas enfin pouvoir discuter calmement avec lui sans avoir une seconde dispute à la fin de votre rencontre. Cela t'angoisse. Tu ne le supporteras pas une seconde fois au vu de ton état émotionnelle. Tu es bien trop fragile ses derniers temps, même, si tu te caches toujours derrière un faux sourire. Ne voulant pas montrer à quel point cette situation te ronge, pas même, avec tes plus proches amis. Tu te demandes aussi, comment est-ce qu'il va réagir lorsqu'il te verra avec un joint à la main et une bouteille de whisky à peine entamer sur le banc. Mais tu peux aussi lui mentir, en lui disant que tout va bien dans le meilleur des mondes et qu'il n'a pas à s'en faire pour toi. Tu es experte en la matière au vu du nombre de mensonges, que tu garde en toi. Tu ne veux pas non plus, jouer au faux-semblant avec lui. Ce n'est pas toi. Tu l'observes alors un long moment en restant des plus silencieuses. Essayant de faire le bon choix à cette fameuse question, dont il t'est particulièrement difficile d'y répondre. Tu fais alors un pas vers lui sans le quitter des yeux... « Et toi, ça va ? »  Dis-tu d'une petite voix. Tu as finalement opté pour ton troisième choix, qui est celui de détourner la question afin que tu n'ais pas à y répondre. Tu tires doucement sur ton joint en recrachant doucement la fumée quelques instants plus tard, en prenant soin de ne pas envoyer la fumer sur lui. Écrasant ton joint peu de temps après.

Quand soudain, Benjamin se mets à chanter et à danser la macarena. Il te surprend, une fois de plus. Après avoir chanter à la soirée karaoké au bar'maids, s'être déguisé en Ariel à la soirée Disney... Le voici, qu'il se met à danser et à chanter, la macarena. Quel est son but ? Est-ce pour faire cesser la tension palpable entre vous ? De te faire rire ou bien de te faire sourire ? Tu ne sais pas. Cela t'est égal en cet instant. Tu te mords discrètement les lèvres en le voyant se déhancher ainsi. Il est si sexy ! Tu aurais d'ailleurs, bien voulu ragoûter une dernière fois à ses lèvres. Si tu aurais pu. C'est ce que tu aurais fait, il n'y a pas si longtemps que cela. Mais tu n'en as plus le droit. Tu te reprends alors en détournant quelques instants ton regard du siens. « T'excuses pas ! Tu n'as pas non plus à te justifier, tu sais... Je comprends, que tu puisses avoir quelques instants de folies... J'avoue cependant avoir aimé te voir te déhancher de la sorte. » Dis-tu en souriant. Te contentant de lui dire à quel point tu l'avais trouvé sexy. « Quant à me rendre le sourire, je dirais simplement que cela à eu son effet sur le moment... »  Dis-tu en détournant doucement ton regard. Ne voulant pas, qu'il voie que tu as les larmes aux yeux. Tu reposes de nouveau ton regard sur lui, puis te forces à sourire. « Joins-toi quelques instants à moi, s'il te plaît... » Tu marques une courte pause en lui montrant le banc, sur lequel tu t'assois. « Je voudrais que nous ne parlions de ce qu'il s'est passé il y a une semaine de cela. Je veux juste, que tu m'écoutes une dernière fois...Libre à toi après, de voir si tu veux toujours m'avoir dans ta vie où pas...» Dis-tu sérieusement.
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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptySam 2 Juin - 4:44

When words go beyond you thought !

Tu ne revenais toujours pas de ce que tu venais de faire. Le ridicule pouvait bien ne pas tuer, tu étais tout de même gêné. Certes, tu avais cherché à détendre l’atmosphère. Si tu avais réussi, tu n’en avais aucune idée puisque cette ambiance pesante entre vous était toujours bien présente. Tu la ressentais fortement et elle te pesait. Pourtant, tu n’y pouvais rien. Vous ne pouviez pas faire comme si de rien était. Tu ne pouvais pas lui demander chose pareil si tu ne parvenais pas à le faire toi-même. Déjà, tu te demandais si tu n’avais pas abusé en restant ainsi aussi longtemps devant elle. Après tout, elle t’avait clairement fait savoir qu’elle ne désirait plus rien savoir de toi. Tu avais accepté à contre cœur cette fatalité. Ce n’était pas comme si tu avais eu le choix de toute façon. En effet, si tu l’avais eu, rien de tout cela ne se serait produit. Peut-être auriez-vous toujours été en bon termes à vous amuser, à passer du temps l’un avec l’autre à votre façon, comme avant… Mais ce n’était pas le cas. Tu te sentais soudainement de trop. Il n’y avait rien à faire pour changer cela. Parce que le regard qu’elle avait, tu pouvais le lire. Comme un livre ouvert, tu y lisais sa peine et tu savais que trop bien que tu en étais responsable. Tu t’en voulais davantage. Tu passas une main derrière ton cou, l’écoutant répondre à peine à ta question. En fait, elle avait esquivé cette dernière en te la renvoyant sans répondre. Tu n’en glissas pas un mot et te contenta de répondre en haussant les épaules. Elle n’avait pas besoin de te le dire en mots pour que tu comprennes et tu ne voulais pas pousser plus loin. Car déjà, vous étiez face à face par un pur hasard. Si vous aviez pu décider autrement, probablement qu’elle aurait choisis de ne pas croiser ta route. Et toi, par respect pour elle, pour lui éviter de souffrir davantage, tu aurais fait de même.

Malgré ses yeux fatigués et son teint qui se voulait légèrement plus terne, tu ne pouvais t’empêcher de la trouver belle. Tu devais te l’avouer à toi-même : elle te manquait. Terriblement même. Et les remords faisaient à nouveau surface plus tu observais son visage sans émotions. Parce que ce n’était pas ainsi que tu l’avais connu. La Elena toujours prête à s’amuser… Celle dont le regard te réservait des myriades de sous-entendus. Celle pour qui le simple sourire égayait ta journée. Ce sourire n’était plus présent. Plus avec toi, du moins. Heureusement alors que tu ne t’écoutais pas, car l’envie de la prendre dans tes bras se faisait violence en toi. Tu refoulais cette envie de l’embrasser et lui dire que tu étais désolé. Parce que oui, tu l’étais malgré que tu aies été le pire des salauds ce soir-là. Et pourtant, tu l’avais été pour lui éviter de souffrir davantage dans le futur. Car pour aimer, tu ignorais si tu étais un bon candidat. Tu n’avais jamais essayé trop longtemps. Lorsque cela devenait trop sérieux, tu préférais te refermer plutôt que d’avancer. Tu avais peur, bien que tu te refusasses de te l’avouer. Tu préférais croire à tes illusions de garçon indépendant. Certes, tu aimais cette indépendance, mais l’avais-tu seulement vraiment choisi par nature? C’était devenu chose courante pour toi, une habitude. Néanmoins, tu te souvenais que cela n’avait pas toujours été ainsi. Les déceptions et les mauvais exemples t’avais forgé ainsi. De voir ta mère souffrir, ignorer et abandonner par ton père… Parce que oui, tu n’avais jamais été dupe. Tout ces voyages d’affaires, toutes ces nouvelles secrétaires… Tu l’avais même surpris durant les faits, l’action, à maintes reprises… Tu n’avais néanmoins jamais glissé mot. La haine envers ton père n’était pas uniquement basée sur son approche envers toi. Tu étais capable de passer outre si ce n’était que cela. Pourtant, tout était relié… Car il s’efforçait tellement à faire de ta vie une copie conforme de la sienne que tu te demandais si tu en perdrais un jour ton identité. Il t’avait imposé de mûrir trop rapidement, adolescent. Il t’avait aussi imposé l’université, la faculté de Droit. Il cherchait à te léguer le flambeau du cabinet familial que tu refusais depuis des années déjà… Toutes les décisions que tu avais prises les dix dernières années, les avais-tu seulement prises pour toi ou pour lui? Tu avais acheté la paix, tu avais flanché à toutes ses demandes… La ligne était mince entre ton père et toi. Même son physique, tu en avais hérité. Tu lui avais toujours plus ressembler à lui qu’à ta mère. Or, tu avais peur de finir tôt ou tard comme lui. Devenir cette personne que tu avais toujours détesté du plus profond de ton être. Tu ne voulais pas lui faire ça à elle. Car tu te connaissais : tu finissais toujours par être comme lui malgré toi. Et Elena était bien la dernière personne à qui tu voulais faire du tort. C’était pourquoi tu n’avais pas pu lui dire que tu l’aimais toi aussi. Parce qu’à ce moment-là, tu ne le savais pas toi-même non plus. Tu en étais toujours un peu incertain d’ailleurs. Une chose était certaine, tu n’arrivais pas à te l’enlever de la tête. Cette fille, elle n’était pas comme toutes les autres. Elle avait partagé tes fous rires, tes passions, tes envies, tes désirs… Elle avait été une deuxième partie de toi, de tout ton être. Puis, elle avait fini par tomber amoureuse de toi…

Tu arquas un sourcil, curieux, t’attendant au pire. Elle désirait te parler, revenir sur ce qui s’était passé la dernière fois. Tu ne savais pas pour ta part si tu étais prêt pour revenir sur le sujet. Tu jugeais avoir assez fait de mal comme ça pour risquer d’empirer les choses. Mais elle avait piqué ta curiosité, car elle semblait revenir sur sa décision de t’oublier, soit de t’avoir ou non dans sa vie. Tu ne bougeas pas, toujours debout, tenant la bandoulière de ton sac de sport de tes deux mains au niveau de ta poitrine. « D’accord… » Tu semblais réticent, chose que tu étais. Tu sentais un stress soudain monter en toi. Tu avais peur d’entendre ce qu’elle avait à dire. Et t’asseoir près d’elle sur ce banc, tu n’osais pas. « Je vais rester ici, si tu veux bien. Je t’écoute… » Le silence. Tu ne rajoutes rien. Ce n’est pas toi qui désire parler après tout. Et même si tu aurais bien des choses à lui dire, tu ne pouvais pas te le permettre. Parce que tu te connaissais… Tu ne désirais pas lancer des promesses en l’air. Des promesses que tu ne pouvais pas tenir ou du moins, que tu étais incertain de pouvoir.

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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptyMar 5 Juin - 1:26

When words go beyond your thought !
Benjamin ft. Elena



Tu as toujours cru, que rien n'arrives par hasard. D'ailleurs, si t'as vie est triste aujourd'hui, c'est notamment dû à tous tes actes commis. Qu'ils soient bons où mauvais. Mais là... En cet instant, tu ne peux t'empêcher de te demander ce que le hasard veux t'enseigner et ce qu'il attend de, toi. S'il veut, que tu pardonnes à ceux qui t'ont fait du mal. S'il veut que tu lui pardonnes où s'il veut que tu t'ouvres à lui. Tu cherches, mais ne trouves aucune réponse à tes questions. À moins, que tu ne veuilles tout simplement pas en connaître les réponses. Tu ne sais pas trop. Mais ce dont tu es sûre, c'est que tu ne peux pas t'empêcher de le vouloir dans tes bras. De te blottir contre lui. De lui dire, à quel point sa présence dans ta vie, t'es plus qu'importante. Mais il y a aussi cette rancœur, qui te pousse à te protéger pour ne plus souffrir. Tu as endurée tellement d'épreuves ses derniers temps. Ton cœur est vide. Ton âme détruite à néant. Ne sachant pas pourquoi tu restes en vie. Il y a eu bien des moments où tu as voulu y mettre fin. T'en aller sagement pour ne plus souffrir infiniment. Mais tu te connais et tu sais, que tu n'es pas ce genre de personne. Tu n'es pas de ceux, qui mettent fin à leur vie à cause de leur souffrance. Tu n'es pas de ceux, qui sont égoïstes au point de ne penser qu'à eux. Tu n'es pas ce genre de femme. Toi, tu es une battante malgré tes peines. Relevant la tête. Te battant pour tes amis, ta famille, la vie. Tu vas encore être courageuse ce soir.

Tu l'observes sans un mot. Plongeant ton regard dans le siens, en essayant de rester indifférente à tes sentiments à son égard. Mais, il a toujours eu ce dont de lires en toi comme dans un livre ouvert. Tu sais alors, qu'il se doute bien à quel point tu peux être mal. Même s'il ne se doute pas de la gravité de la chose... Tu sais aussi, que cela en est de même de son côté, même, s'il n'est pas du genre à te le montrer. Tu aurais aimé être là pour lui, comme vous l'avez toujours été l'un pour l'autre. Mais tout est différent cette fois. T'en voulant davantage. Tu détournes ton regard du siens, lorsqu'il passe une main derrière son cou. Te sentant soulagée à l'idée, qu'il ne cherche pas à savoir ton humeur. Ne pouvant pas t'empêcher de lever les yeux au ciel, quand il se met à hausser des épaules. Mais vous n'aviez jamais eu besoin de parler pour vous comprendre, lorsque vous n'alliez pas bien. Cela a toujours été une force chez vous. C'est également une des nombreuses petites choses, que tu aimais dans ta relation avec lui. Enfin, si tu peux appeler cela ainsi... Car au final, tu n'as été qu'une liaison charnelle pour lui. C'est ainsi, que tu le vois depuis que tu t'es disputée avec lui. Depuis, que tu as osé lui dire à quel point tu es amoureuse de lui. Car oui, tu l'aimes toujours malgré tout ce qu'il s'est passé entre vous.

Pourtant, tu n'es pas le genre de fille à t'attacher si facilement à un homme. Bien au contraire. Tu fuis à chaque fois, qu'un homme a tendance à te courir après pour avoir une relation sérieuse avec toi. Le divorce de tes parents t'a toujours profondément marquée. Tu n'avais que sept ans, quand tu as dû apprendre à vivre sans ton père. Le voyant, que durant les vacances scolaires. Tu as aussi eu du mal à t'acclimater dans ce pays, qui t'étais étranger. Ta mère ayant emménagé à Providence peu de temps après son divorce. Tout cela t'a fait détester l'amour et cela en as été ainsi, jusqu'à ta première liaison. Mais tu as à nouveau été blessée par l'amour et cela en fut ainsi durant toutes les relations, que tu as eu. Qu'elles soit sérieuse où non. Tu as alors cessée de croire en l'amour, te disant qu'il ne t'est pas destiné. Jusqu'à, ce que tu ne tombes peu à peu, puis soudainement amoureuse de lui. De cet homme qui n'est pas, n'importe qui à tes yeux. Ce n'est pas un simple garçon... C'est aussi une des raisons, pour laquelle tu n'as pas osée lui dire tes sentiments à son égard. Du moins au début... Car tu savais, que tu n'étais pas fait pour lui. N'étant pas la femme parfaite, que tout homme rêve d'avoir. Les épreuves de la vie t'ont fait être ainsi. Sombre et dangereuses. Ton mode de vie se voulant être ainsi, même, si tu ne l'as jamais vraiment choisi. Mais on ne choisit pas le moment, pour faire place à l'amour. On ne choisis pas non plus de qui l'on tombe amoureux et ton cœur, c'est mit à battre pour lui.  

Tu ne peux alors, t'empêcher de lui dire que tu as besoin de lui parler sur ce qu'il s'est passé, cette nuit-là. Tu en as besoin pour essayer d'avancer. Essayer de survivre. Car c'est ce que tu fais ses derniers temps. Ses derniers jours où tu écumes les bars de providence et de Boston tel une âme en peine. Perdu dans de bien sombres pensées. Cessant toutes relations charnelles. Tu ne veux pas. Tu l'aimes trop pour cela. Te contentant, d'envoyer promener ce qui ose te draguer. Mais, tu ne sais comment lui dire ce que tu as sur le cœur. Parler n'a jamais été ton fort. Étant plus, l'amie confidente, que l'amie confiant ses problèmes. Cela a toujours été ainsi. Mais ce soir, il faut que tu lui dises ce que tu gardes sur le cœur depuis une semaine. Tu commences à chercher tes mots. Tu reposes ton regard sur lui. Écoutant attentivement chaque mot qu'il prononce. Sentant, ton cœur battre la chamade. Il t'a tellement manqué durant cette semaine où tu as passé ton temps à l'éviter. Son regard se posant sur toi. Ses gestes. Sa voix. Tout en lui t'a manqué. Jusqu'à ce qu'il ne te dises d'accord. « Je te remercie. » Dis-tu calmement et en étant heureuse, qu'il n'accepte ta proposition. Bien, que tu as remarquée sa réticence à te parler. Ce que tu comprends parfaitement. « Je comprends... » Dis-tu en soupirant, pour ce que tu t'apprêtes à lui dire. Mais il le faut pour toi, pour lui, pour vous.

Tu te lèves en détournant le regard, étant finalement plus à l'aise debout. Mettant tes mains dans tes poches, par nervosité. « Je... »  Tu n'arrives pas à lui dire ce que tu as sur le cœur. Tu as peur de sa réaction. Tu ne veux pas que cela ne se termine, comme la dernière fois. Mais tu ne peux pas non plus rester ainsi, planter là, comme une idiote. Alors, tu respires longuement avant de te lancer en le regardant sérieusement. « Je te demande pardon pour tout le mal, que je t'ai fait...» Dis-tu avec une voix tremblante. Tu essaies alors de prendre ton temps pour ne pas laisser tes émotions te submerger. « Pardonne-moi de t'avoir blessé, de t'avoir dit toutes ses choses horribles... Et de t'avoir dit de sortir de ma vie. » Tu te mords les lèvres et serres les poings, en ayant les larmes aux yeux. « C'est ma tristesse, ma déception, ma colère et mon cœur briser, qui ont parler pour moi... Et tu as toutes les raisons du monde, d'être en colère contre moi... » Dis-tu en laissant des larmes couler sur tes joues, que tu t'empresses d'essuyer. « Je le suis moi-même. Crois-moi... Il n'y a qu'à voir mon état actuel... » Dis-tu en baissant les yeux. « Mais la vérité... C'est que je ne peux pas vivre sans toi...»  Tu lui tournes doucement le dos, pour ne pas qu'il voie ta tristesse et ta détresse dans tes yeux. « Je ne suis rien sans toi... Si ce n'est qu'une femme cherchant à faire disparaître cette douleur dans son cœur en s'autodétruisant à petit feu... »  Tu te retournes doucement, essuyant tes larmes. « Maintenant... C'est à toi de me dire ce que tu désires... Si tu me veux encore dans ta vie où bien, si tu ne veux plus jamais entendre parler de moi. Si c'est vraiment ce que tu veux, alors, je m'en irais de ta vie... Et tu n'auras plus à me voir où à entendre parler de moi. » Devenant silencieuse. Ayant dit ce que tu as sur le cœur. Te contentant d'attendre ce qu'il a à te dire, la peur au ventre.
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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptyMar 5 Juin - 4:51

When words go beyond you thought !


Tu appréhendais ce qu’elle avait à te dire. Tu ne te sentais pas très à l’aise soudainement. En fait, tu te demandais ce qu’elle pouvait bien vouloir rajouter, voire ce qu’elle avait bien pu avoir omis lors de votre dernière conversation. Tu pensais avoir tout entendu et qu’il n’y avait malheureusement rien à ajouter, Les paroles que vous vous étiez échangées, vous ne pouviez plus les reprendre. Elles étaient libres, parce que oui, vous les aviez libérées. Néanmoins, elles étaient aussi gravées profondément en vous, en toi. Après tout, elle t’avait balancé bien des choses en peu de temps. Elle n’avait peut-être pas eu tort. Elle t’avait déstabilisé bien plus que tu ne l’aurais cru possible. Tu devais pourtant faire avec, car ce qui était fait était malheureusement fait. Tu étais donc là, debout devant elle, à bonne distance. Tu gardais le silence. Tu attendais de subir, si vraiment c’était le terme à utiliser. Tu t’attendais au pire. Et pourtant, plus tu l’observais, tu comprenais qu’elle semblait plus posée que la dernière fois. Elle semblait avoir eu le temps de prendre du recul, comme toi. Malgré tout, tu ne savais pas si tu avais vraiment envie de l’écouter finalement. Elle avait de la difficulté à le faire et tu le voyais bien. Tu étudiais son corps, les traits de son visage. Tu essayais d’y déceler des indices, comprendre ce qui allait s’en suivre, mais tu n’y arrivais pas. Toutes tes hypothèses se bousculaient dans ta tête et il t’était difficile d’être raisonnable.

Elle parla enfin. Le son de sa voix qui avait pourtant l’habitude de te calmer eut pour la première fois l’effet inverse. Ton estomac se noua. Ton regard sévère et pourtant vide était toujours plongé dans le sien. Tu restais immobile, bien que prendre les jambes à ton coup t’aurais bien pris si tu n’avais pas été aussi curieux… Mais surtout si tu n’avais pas été aussi dépendant d’elle. Tu ne comprenais toujours pas d’ailleurs, car tu ne te reconnaissais pas. Tu ne restais pourtant jamais lors de ces situations et ces dernières ne t’atteignaient jamais à ce point. Et c’est là qu’elle te demandait pardon. Tu arquas un sourcil, par forcément par incrédulité, mais plus par incompréhension. Elle revenait sur ses mots, mais tu savais que ce n’était pas suffisant pour tout arranger. Elle pouvait s’excuser autant qu’elle le désirait, vous ne retrouverez jamais ce que vous aviez auparavant. En effet, vous aviez contrer les règles de votre jeu dangereux. Vous aviez commis l’irréparable et désormais, plus rien ne serait pareil. Alors tu ne comprenais pas pourquoi elle s’excusait maintenant, sachant que décidé de vous côtoyez comme avant était impossible. Quelqu’un s’était attaché et tu ne désirais pas faire plus de mal que tu ne l’avais déjà fait. Tu l’aimais trop, oui, pour te permettre de fermer les yeux et continuer ainsi à profiter d’elle. Tu gardas toujours ton mutisme, la laissant continuer à s’exprimer. Tu voyais qu’elle prenait tout son courage pour se tenir devant toi et te parler. Tu ne pouvais faire autrement alors que de la laisser parler et de l’écouter, car tu étais conscient qu’il était difficile pour elle de le faire. En effet, vous n’étiez jamais de ceux qui parlaient. Vous aviez toujours été ainsi, dans vos silences : un simple regard et vous saviez tout. Inutile alors d’y ajouter les mots qui parfois ne voulaient rien dire.

Elle t’excusait d’être en colère. Tu restas de marbre. Elle ne savait clairement pas comment tu te sentais à l’intérieur de toi. Le contraire t’aurait étonné, d’ailleurs. Certes, tu avais été en colère ce soir-là, tu avais été déçu, tu avais été … étonnamment détruit. Pourtant, il n’en restait rien de cette colère. Qui plus est, cette colère ne lui avait jamais été destinée. Si tu devais en vouloir à quelqu’un, c’était toi. Car oui, c’était toi qui avait dépassé les limites. Tu avais pu lui reprocher d’avoir profiter de ce moment de faiblesse, c’étant néanmoins toujours ta faute. Tu avais manqué de contrôle. C’était toi qui avait tout détruit. Et encore une fois, c’était toi la cause de ses larmes qui coulaient sur ses joues. Tu serras les poings, détournant le regard quelques instants Tu avais du mal avec l’image qu’elle t’offrait d’elle. Tu ressentais cette envie de la prendre dans tes bras, mais tu ne pouvais pas le faire. Ce n’était pas le moment. Cela n’allait plus jamais être le moment…  Tu levas alors à nouveau les yeux vers elle lorsqu’elle tu n’avouas ne pas pouvoir vivre sans toi. Ton cœur fit un demi-tour dans ta poitrine. Tu ne savais plus si ses mots te faisaient plaisir ou bien si, au contraire, il te faisait du mal. Heureusement pour toi, elle te tourna le dos. Elle ne pouvait donc pas lire le déchirement sur ton visage. Tu étais divisé, tu n’y comprenais plus rien. Tout était si compliqué… Voilà une des raisons pour lesquelles tu évitais l’attachement. Ça et ta peur d’être comme lui… Car au fond de toi, blesser les gens, c’était la dernière chose que tu désirais. L’écouter se confier à nouveau à toi, d’une autre façon, certes, te paralyse. Ne se rend-t-elle pas compte qu’elle vous fait du mal à tout les deux? Elle te demandait ce que tu désirais et tu ne savais trop quoi répondre. Tu l’ignorais toi-même. Limite, tu aurais tout simplement préféré l’embrasser et ne pas en parler. Fermer les yeux, vivre le moment et c’est tout. Irréalisable, cependant. Et tu le savais.

« … Je ne sais pas, Lena. » Tu laisses enfin échapper ces mots, d’une voix tremblante. Tu sembles avoir perdu ton assurance habituelle. Tu ne peux pas lui mentir. Tu lui avoues donc ton dilemme. Du moins, à moitié. Tu n’entres pas dans les détails. Tu ne préfères pas et tu n’en as pas envie. Tu ne veux pas la perdre, mais tu ne sais pas ce qui est bon pour elle. Car c’est surtout pour elle que tu t’inquiètes. Tu sais que tu n’es pas assez bien pour elle. « Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas ce que je ressens. Et je ne suis pas certain de comprendre ce que tu attends de moi. » Tu soupires et passes une main dans tes cheveux. Tu n’es pas bien et tu commences à fatiguer, car il est tard et tu as ton entraînement dans le corps. Tu n’y vois plus clair dans tes idées et c’est bien pire qu’en tant normal. Il est vrai que tu ne comprends pas ce qu’elle désire : te garder en ami, ravoir votre ancienne relation ou plus encore ?   Tu ne peux que lui offrir ton amitié, car tu ne sais pas si tu sentirais capable de lui donner plus. Puis tu as peur de la faire souffrir davantage. « Je te veux dans ma vie, c’est certain, mais… Toi, qu’est-ce que tu veux ? »

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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptyLun 11 Juin - 22:48

When words go beyond your thought !
Benjamin ft. Elena



La vie, ton histoire et le milieu dans lequel tu as grandi ont fait de toi la femme, que tu es aujourd'hui. Cette belle italienne au fort caractère, se disant n'avoir peur de rien. Ne pleurant pas et ne craignant pas la perte de ses proches, pour avoir trop perdu à seulement vingt-quatre ans. Côtoyant la mort, depuis ton plus jeune âge à cause des activités de ton géniteur. N'ayant pas peur de partir d'une balle, qui lui serait destinée. Cela t'arrangerait parfois la vie. En sachant, que tu retrouveras tes proches quand la faucheuse viendra t'ôter la vie. Celle-ci t'ayant déjà réservée une place en enfer pour tous tes actes commis. Tu n'en es pas fière. Mais c'est ce que ton père et ses sbires ont fait de toi, en vingt-quatre ans. Devenant ainsi, cette femme sombre et solitaire. Gardant bien des choses sur le cœur. Étant également indifférente à la mort, qui t'est réservée. Mais il n'y a pas si longtemps... Qui goûtait à la vie, comme si celle-ci pouvait s'arrêter du jour au lendemain. Sans regret et sans peur. Jusqu'à ce soir où tu prends soudainement conscience, que tu te mens à toi-même en disant vivre sans peur. Un mensonge. Un refus de voir la réalité en face, comme elle est et sans pouvoir la contrôler. Un faux-semblant, te permettant d'affronter plus facilement les épreuves de la vie, qu'en vivant la peur au ventre...

Mais en cette heure fatidique, tu prends soudainement conscience que tu es pétrifiée à l'idée de le perdre à tout jamais. Les mots ne te sont plus assez puissants pour expliquer ta souffrance, lorsque tu y penses. Cela te bouleverse. Tu sembles angoissée. Tu as du mal à respirer. Tes mains se mettent à trembler au point, d'en perdre le contrôle. Ton cœur bat plus fort. Te donnant l'impression qu'il en oublie parfois, quelques battements. Sentant ton pouls dans la veine de ton cou. Son regard sévère et vide, ne te rassure pas. Tu n'as pas l'habitude qu'il te regarde, ainsi. Mais tu n'as pas peur de lui pour autant. Tu connais que trop bien la violence pour l'avoir vécu et Ben, n'est pas ce genre d'homme. Bien au contraire. De ce fait, tu continues de lui dire ce que tu as sur le cœur sans le quitter du regard. ''  Ce qui peut-être dit, peut-être dit clairement ; et ce, dont on ne peut parler, il faut le passer sous silence.'' Songes-tu. C'est ce que ton père te disait, lorsque tu n'étais qu'une enfant. Tu as alors longtemps cherché à savoir ce que cela voulait dire, jusqu'à ce soir. Jusqu'à ce que tu ne repenses à cette phrase lourde de sens. Tu continues de lui dire calmement tout ce que tu gardes au fond de toi, depuis une semaine maintenant. Ce n'est pas facile. Mais il t'est encore plus difficile de lui confier t'on ressenti, lorsqu'il t'a clairement fait comprendre qu'il ne t'aimait pas. Sujet, que tu aurais voulu éviter d'en parler. Cependant, tu dois le faire pour toi, pour lui et peut-être, vous. Tu pleures. Tu n'aimes pas montrer cette facette de toi. Cette image de la fille pleurnicheuse et fragile, ce que tu n'es pas en temps normal. Mais c'est Benjamin. C'est l'homme que tu aimes et pour lequel, tu serais prête à tout. Du pire, comme du meilleur. C'est donc normal de pleurer en évoquant cette situation et tes sentiments ou en te souvenant, qu'il ne se passera jamais rien entre toi et lui. Tu l'observes de haut en bas. Tu vois, qu'il n'a pas l'air d'aimer cette piteuse image de toi, fermant les poings. Mais cela t'importe peu au point où vous en êtes.

Tes propos se veulent vraies et mûrement réfléchis. Malgré le fait, que tu es bien du mal à gérer tes émotions. Tu es une vraie montagne russe ses derniers temps, si l'on fait abstraction que tu n'as plus le sourire depuis longtemps. Tu lui confies ensuite, tes sentiments sur la façon dont tu as pris les choses samedi dernier. Toutes femmes et hommes auraient réagi de la sorte suite au refus de la personne, dont on est éperdument amoureuse. Mais tu ne le lui dis pas. Ton autodestruction ne le regard en rien. Tu es seule à être maître de ton destin et à savoir, comment est-ce que tu veux ta vie se termine. C'est ton avis. De plus, tu n'as pas non plus envie de lui montrer une Elena avec laquelle il aimait autrefois passer ses nuits... Séchant à présent les cours dans l'unique but de se droguer et se saouler. Qu'importe l'heure. Roulant à moto en état d'ébriété sans trop savoir où aller, dans l'unique but de l'oublier. Tel était ta vie à présent. Non. Benjamin n'a pas à vivre ça. Il n'a pas à te voir comme une loque ce qui lui ferait probablement plus de mal, que de bien. Ce dont il n'a pas besoin au vu des récents événements entre vous. Car même si tu t'es disputée avec lui... Tu ne peux t'empêcher de le protéger de cette partie sombre, qui te ronge depuis des années.

Tu lui tournes doucement le dos, n'ayant pas tellement envie qu'il te voie dans cet état. Ne voulant pas l'observer, plus longuement. Cela te fait trop de mal, car quand tu observes, Benjamin... Tu as envie de te plonger dans son regard dans le siens et d'y rester un temps infini. Tu as envie de croquer ses lèvres avant d'y déposer un tendre baiser. De caresser son corps, avant de t'y blottir doucement. Mais, tu sais que cela t'est interdit. Tu es consciente, que c'est une autre fille qui passera ses nuits avec lui. Autre que toi. Cette pensée te brise encore un peu plus le cœur, ne pouvant laissée échapper des larmes sur tes jours. Même si ce n'est, que la triste réalité. Tu soupires, puis prends ton paquet de cigarettes dans lequel contiens tes joints et ton briquet. Tu l'allumes, puis tires longuement dessus avant d'expirer la fumée que tu as gardée quelques instants en toi. Comme si tu voulais chasser tes envies et pensées à son égard. En sachant, que ce ne serait plus pareil entre vous. Dans le meilleur des cas, vous, vous verrez de temps à autre et discuterez de choses sans grandes importances. Dans le pire des cas, vous deviendrez des étrangers gardant d'excellent souvenir d'un temps passer ensemble. Dans les deux cas, tu refusais ses possibilités. Mais la balle est dans son camp, reste à savoir ce qu'il compte en faire.

Tu l'écoutes la peur au ventre. Tu veux lui répondre, mais tu restes silencieuse. Ne pas savoir ce qu'il désire t'est presque, aussi douloureux qu'un autre refus de sa part. Tu n'as pas besoin de cela. Alors, tu restes impassible devant ses propos. Ne bougeant pas d'un pouce. Te contentant de pleurer en silence, ce que tu as pris l'habitude de faire dans ton enfance. Tu as bien fait de lui tourner le dos, ainsi, il ne peut lire la peine sur ton visage. Il te demande alors, ce que tu désires en soupirant. Comme si le simple fait de te demander cela, le dérangeait. Tu te demandes ce qu'il préfère. La vérité ou le mensonge. Vous allez être perdant, l'un, comme l'autre. Tu ne veux pas choisir entre les deux. N'aimant pas mentir à tes proches. Il n'est pas non plus question de ce que tu désires où non, mais de lui. Tu continues alors de te murer dans le silence. Serrant les dents contre tes lèvres et enfonçant tes ongles dans la paume de tes mains, pour ne pas t'écrouler sous ta peine. Soignant le mal, par le mal. Une douleur en chassant une autre. Soupirant longuement. « Je comprends ! » Dis-tu en ayant la voix érailler, par la peine. Ne prenant pas la peine de répondre à sa dernière phrase. À quoi est-ce que cela aurait servi ? Qu'est-ce que cela aurait changé ? Rien. Tu le sais. Il le sait. Tu as conscience que tu ne peux aller contre ses désirs, alors, tu te contentes d'esquiver sa question. Te demandant s'il s'en rendrait compte ou non. Reste à lui montrer que tu as eu raison au tort. Tu soupires ensuite longuement et le plus silencieusement possible.

Tu l'écoutes de nouveau. Te sentant soulagée à l'idée de te vouloir encore dans sa vie. Tu ne peux le nier, malgré ta peine. Ne sachant toujours pas quoi répondre à sa question. Enfin... Cela fait un moment, que tu sais ce que tu désires. Mais, tu ne peux l'avoir. Alors, tu te mures dans un silence pensant. Te disant, que c'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde. Même, si tu n'aimes pas ne pas lui répondre. Tu sèches alors tes joues. Soupirant longuement. Essuyant de ta main gauche, le sang qui a coulé de tes lèvres tant tu t'es mordu. Mais tu ne brises toujours pas ce silence pesant. Au lieu de cela, tu te contentes de tirer une seconde fois sur ton joint avant d'expulser la fumée, quelques secondes plus tard. Marchant ensuite à ses côtés en effleurant quelques instants sa main, sans vraiment le faire exprès. Du moins, c'est ce que tu essaies de lui faire croire. Mais en réalité ce contact physique, te manque terriblement. Tu te poses ensuite sur le banc. Les pieds sur celui-ci et tes mains pendant sur tes genoux. L'observant longuement en étant toujours aussi silencieuse. « Merci de me vouloir encore dans ta vie. » dis-tu avec douceur, avant de passer tes mains dans tes cheveux. « Est-ce vraiment important pour toi de savoir, ce que je désire ? » dis-tu en l'observant avec sérieux.

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MessageSujet: Re: [Blena] When words go beyond your thought !    [Blena] When words go beyond your thought !  EmptyMar 12 Juin - 3:59

When words go beyond you thought !


Ton orgueil est bien la seule chose à blâmer. Toi qui es incapable de revenir sur ce fichu pacte que tu as toi-même brisé le premier. Tu es perdu, complètement égaré. Et pourtant, tu n’aimes pas la vision que tu as d’elle. Parce que ses larmes, tu ne les tolères pas. Elles te font du mal, elles te blessent. Car tu sais que tu en es coupable, l’unique raison de leur existence. Tu hésites. Tu n’es plus sûr de rien. Qu’est-ce qu’elle voulait de toi? Rien ne pouvait plus être comme avant. Et ce malaise mélangé à la distance ne cessait de grandir entre vous. Autant vous aviez pu être deux aimants dont la force d’attraction était presque irréelle, voilà que vous étiez deux contraires qui se repoussaient. Elle avait beau revenir sur sa décision, soit qu’elle voulait te garder dans sa vie, tu ne savais pas quoi répondre. Tu ne désirais pas la perdre non plus. Cela n’avait jamais été ce que tu avais désiré. Et pourtant, la semaine qui s’était écoulée, à réfléchir et remuer sans dessus dessous tout ton être, elle n’avait pas été suffisante à ce que tu trouves des réponses à tes questions. Tu pensais comprendre quelques bribes, mais tu avais encore du chemin à faire. Tu connaissais au moins tes peurs et tes incertitudes. Néanmoins, pour ce qui était de tes vraies sentiments, ton cœur ne se montrait pas suffisamment perspicace pour parvenir à une conclusion. Alors aussi bien dire que tu étais à la dérive dans toutes tes pensées. Déjà, cette discussion était trop compliquée pour toi puisque tu ne savais pas quoi répondre à ses demandes.

Tu sais que le peu de réponse que tu lui donnes ne lui convienne pas. Limite, elle ne lui plaise pas. Pourtant, tu es honnête et c’est probablement l’unique chose pour laquelle elle ne peut pas t’en vouloir. Tu restes toujours debout malgré qu’elle, elle retourne s’asseoir. Et ce geste délibéré qu’elle pose en effleurant ta main, tu feins de croire qu’il s’agit d’un accident. Ce simple toucher est telle un fer rouge qui te brûle la peau, qui te marque. Alors tu cherches à refouler la douleur qu’il te procure à force de résister à l’envie de la prendre ici et maintenant. Parce que votre proximité, vos deux corps entrelacés, ils te manquent. Vos petits jeux et sous-entendus aussi. Pire encore, son sourire, son rire… la douceur de sa peau, sa chaleur. Tu ne fais qu’hocher la tête à ce qu’elle peut bien renchérir, car tu es pauvre en mots ce soir. De plus, il est tard et tu es fatigué. Tu as les muscles endoloris par l’entraînement, l’esprit surchargé par les études et surtout, pour avoir méditer sur votre relation depuis le dernier soir où vous vous êtes quitté. Or, tu te veux las, mais tu restes néanmoins patient. « Pourquoi tu dois toujours faire ça? » C’est sur un ton de reproche que tu réponds à sa question qui n’en est pas vraiment une pour toi. Sa fâcheuse manie de toujours croire que ce qu’elle veut, ce qu’elle pense, n’est pas assez important pour autrui. Comme si sa personne, elle-même, n’était pas assez importante. Si tu prenais la peine de demander, c’était parce que tu voulais savoir. Tu ne parlais pas pour rien dire. Et sur le coup, cela t’irritait. Parce que tu n’étais pas d’accord avec cette impression « Si je demande, c’est que ça l’est, non? » Ce long soupir que tu lâches, le découragement que tu ressens, tu n’y peux rien. Vous n’aviez pas l’habitude de parler. Puis voilà que vous ne cessiez de le faire en aussi peu de temps. Cela posait problème, parce que vous n’étiez pas habitué à cela, vous ne vous étiez toujours pas apprivoisé pour cela. Puis, tu te rendais compte que cette fille, elle ne se valorisait pas comme toi le la valorisait. Elle ne voyait clairement pas ce que toi tu voyais. Elle plaçait sur un pied de stalle ta personne et tu ne jugeais pas que tu le méritais. « Ça ne l’est pas, pour toi? Ne me dis pas que tu es prêtes à faire comme si de rien était. »

L’incompréhension sur ton visage se lit sans peine. Tu finis par succomber. Tu t’assois donc à l’extrémité du banc, accoudé sur tes genoux, le visage dans tes mains. Tu soupires encore, reculant la tête vers l’arrière, les yeux fixant la nuit et ses étoiles. « J’arrive pas à penser. Et crois-moi, j’essaie. Ça va faire une semaine que je m’efforce. Mais je n’y arrive pas. » Ce n’était peut-être pas de temps que tu avais besoin, mais bien d’un coup sur ta gueule. Un bien fort, bien placé, question que tu te réveilles et qui sait, que cela replace quelques idées en place. « Je t’aime bien. Beaucoup. Enfin, je crois... Je ne sais pas. Enfin si… Mais non. » Tu rages contre ta propre personne. Tu n’arrives même pas à t’expliquer. Même toi, tu as de la misère à te suivre. Tu ne parviens pas à la regarder. Tu as perdu ce courage. Et c’est d’un ton soumis que tu laisses échappé : « Je ne veux pas te faire souffrir, Elena. »


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