Ever true to Brown !
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 love is a bitch (bibila)

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Habibi Al Shakir
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Habibi Al Shakir


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MessageSujet: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyDim 24 Juin - 22:14


Peaux collantes, mains déferlantes, les soirées de Brown continuaient à battre leur train, la studieuse université d’été n’était sous le joug des Sears qu’un pantin de chiffon attaché au plafond prêt à ce qu’on lui rentre dedans comme on ferait à une fille sous des airs démesurément machos. Habibi était posté à la fenêtre, dans les dortoirs, y avait deux formes sans prénom ou nom qu’étaient rentrées dans sa salle d’eau en refermant la porte sur des baisers mais il avait pas suivi, lui il préférait descendre sa clope et les shots de vodka alignés sur les contours cirés de sa porte vers le monde extérieur, ses mains tremblaient, Habibi il suivait ce rythme oppressant.


Comme des pics d’activité au milieu d’un organisme en fin de vie, un orchestre secoué par les excroissances musicales du chef, il y avait des silhouettes dessinées, incomplètes en bas, quelques rires montant en décibels, Habibi voulait voir le brasier miniature s’interrompre pour tuer la nicotine et la projeter dans l’air. Estomac bouillonnant il gardait les deux doigts en l’air et balbutiait des absurdités, dodelinait vers le couloirs, happé par la lumière, l’enfant à peine ténèbres s’en remettait aux bras froids et pâles des sanitaires. Très vite il s’échouait là où ses jambes le permettaient, dans les toilettes de service, entre deux chambres voisines à la sienne, les mains sur la cuvette il inspirait et.... rendait l’intégralité de ses tripes.
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Nyla Park
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyLun 25 Juin - 21:07


Corps qui s’entrechoquent avec ferveur sous la lune montante, lumières tamisées augmentant l’ambiance débordante de sensualité. Visage fermé, yeux gonflés à force de faire couler les larmes d’un cœur trop endommagé à la recherche d’une douleur plus puissante encore et lui faire oublier sa malchanceuse existence dans des bras toxiques. Nyla ne recherchait plus la guérison éphémère entourant son organe déchiré. Le soleil éteint, au moins pour cette nuit avant de briller le jour, un pansement sur le cœur décharné, artifices cachant sa sombre mine. Son verre vide à la main, yeux dans le vague à la recherche d’un amour empoisonné où elle n’aura aucune attente qu’une douce et lente descente aux enfers aux côtés d’un être aussi malchanceux qu’elle. Perles salées qui lui piquent les yeux au souvenir d’un amour sans doute partagé mais jamais expérimenté, puis du visage qui l’avait fait entrevoir la mort et qu’elle ne pensait jamais revoir de nouveau. La gorge nouée de mauvais rappels du passé, sa main pousse la porte des toilettes dans l’espoir de pouvoir se redonner meilleure mine. Ses yeux qui s’écarquillent en voyant la forme à genoux vomissant ses tripes. Par réflexe la douce s’approche, caressant le dos du malheureux comme elle l’aurait fait pour un ami, patientant jusqu’à ce qu’il vide l’intégralité de son estomac avant de remplir son verre vide. « Tiens, bois. L’eau du robinet c’est toujours mieux que rien. » Murmure apaisant, elle s’était accroupie à ses côtés, tendant la boisson. Ses yeux qui rencontrent les onyx de ce brun nocif qu’elle avait déjà vu.
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Habibi Al Shakir
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMar 26 Juin - 1:07


Sa relation la plus longue, il se voit déjà la compter sur le bout de ses doigts en chuchotant chaque chiffre sans empêcher le rire sardonique d’empourprer sa gorge; un, deux, trois.... Shots de tequila? Il aimait l’amant sans corps, sans âme, il sait enflammer l’esophage, mettre hors d’état de nuire, et ses coudes appuyés, douloureux sur la cuvette veulent tout dire. C’est le contact indécent qui suit, le ramène, il est porté encore par l’élan désenchanté, croit aux seuls bras qui sauraient le porter, (ça n’en vaut pas la peine, non ça n’en vaut pas la peine.)
« T’es qui? » Mains dérobant des siennes le gobelet rouge infâme, mécaniques, tièdes et enivrantes comme une bonne chanson, c’est Habibi, d’un revers de bras essuyant sa bouche acide, buvant à grande hâte ce qu’elle lui donne (ça aurait pu être le nirvana comme un fond de limonade).  « Ouais- ahah- si tu savais... » Yeux étudiant à moitié, ignorant car le verre est à moitié vide pour Al Shakir, elle garde des accents familiers mais pour Habibi toutes les filles après un certain nombre de tentatives de disparaître sous les heures les plus sombres sont reconnaissables, ensemble de courbes logiques qui feraient taire n’importe qui, et si ça avait été un homme, aurait-ce été vraiment différent? Yeux aussi sombres et pourtant aussi limpides que les caresses d’un océan. Billes noires teintées de sentiments, Habibi sentait une trouille lui remonter le long de l’échine, pitoyable, un peu comme lui. « Park, qu’est-ce-que tu fous là? »
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Nyla Park
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMar 26 Juin - 18:45


On entendait encore la musique, son lascif entouré de rires et de cris pendant qu'ils se regardaient. Au début sans vraiment se voir, avant de se redécouvrir, de mettre un foutu nom sur le visage d'en face. Habibi Salem Al Shakir. Garçon au sourire arrogant, au coeur noirci par les évènements de la vie. Yeux foncés qui la dévisage, elle, l'ange déchu, l'aile décharnée, l'auréole arrachée. Le destin qui répond à son envie de plonger dans ce brouillard destructeur. Brouillard qui ne fera qu'une bouchée d'elle sans qu'elle n'oppose aucune résistance, accueillant son étreinte brutale. L'envie de guérison bien loin, nyla veut juste s'enfoncer comme elle aurait dû le faire depuis bien longtemps. « Park, qu'est-ce-que tu fous là? » son visage qui se penche légèrement sur le côté, l'amusement qui vient doucement s'approprier son esprit, soulageant le temps d'un instant sa douleur intérieure. « Y'a pas mille raisons du pourquoi une fille vient dans une salle de bain Al Shakir. » Le nom de famille glissant sur sa langue alors qu'un petit sourire fait son apparition sur ses lèvres. « Et comme la soirée craint et que je m'ennuie je me suis dit que ce serait cool de jouer à l'infirmière. Mais de rien, avec plaisir. Je t'enverrais la note prochainement. » Un dernier sourire, le regard fatigué, elle se relève avec l'intention de le laisser bien que l'envie n'y soit pas. Au fond elle avait juste envie de plonger dans ses onyx et tout oublier, tout laisser.


Dernière édition par Nyla Park le Mer 27 Juin - 13:12, édité 1 fois
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Habibi Al Shakir
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMer 27 Juin - 1:48


Monstre que la nuit affaiblissait, lui redevenait minable, torturé par ce qu’il n’arrivait pas à classer dans son enfer personnel.
Elle se dédoublait devant lui, multiples captures d’une expression qu’il s’enlèverait pas de la tête de la soirée entre les explosions de rouge sur ses lèvres, les contours de bruns entourant son visage comme des collines de sable éclairées par la lune, il y trouvait une logique tendre au milieu des satellites pétés de son organisme, il tentait de se redresser mais toujours finissait acide dans ses accents. « Eh tu vas où? Tu vas où Nyla? » Il tend le bras, ce con, porté par la dynamite qu’elle a posé sur le sol avec sa voix, il arrivait à trouver quelques pistes dans la proximité, l’humidité de la pièce remontait comme pour créer un filtre protecteur, réduisant les dégâts provoqués, en hallucinogène? Peut-être que, s’il avait su les proportions que prendraient la seule action qui suivit, il ne se serait pas écouté, car à chaque fois ses mots parlaient comme il fallait, ses doigts trop chauds, ses gestes portés par un excès qui n’allait qu’avec lui, Habibi se redressait, tentant de se l’accaparer, elle, qui n’a été qu’une des chansons inoubliables passant sous la peau au milieu des verres montés au plafond, elle, dont il pourrait embrasser le ventre et transposer comme le centre de son univers, et pourtant il se relève, sans forme, bousculé par l’ivresse. « T’en vas pas. Ok? »
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyVen 6 Juil - 16:11


Douleur sourde qui la fait souffrir tard le soir où les murs lui rappellent la triste histoire s’ajoutant à sa liste d’erreurs et de bonheurs provisoires. Celles qui par sa faute finissent par tomber en ruines, malédiction destructrice touchant les porteurs de ce bonheur. Mais si elle le touchait lui, poison nocif, plus d’espoir ni de bonheur éphémère. Juste la sureté d’une étreinte, d’un amour destructeur pour son être chercheur de blessures. Plus d’illusions. « Eh tu vas où? Tu vas où Nyla? » Surprise qui se peint sur son visage, dos au Sears. Le visage qui se retourne, le regard qui observe la forme bougeant dans l’ombre de la pièce. Où allait-elle ? Désir de rester auprès de cet homme, l’envie de partir au loin dans la nuit en se laissant porter par lui et ne plus penser à rien. Elle s’approche de lui, pas hésitant où la tentation la faisait avancer jusqu’à se retrouver à quelques centimètres de lui. « T’en vas pas. Ok? » Mots qui la touchent plus que ce qu’elle voudrait bien faire croire. Fascination pour cette obscurité où la lumière mensongère n’avait pas sa place. Nyla hoche la tête doucement, les mots d’abord coincés dans sa gorge pour au final sortirent dans un murmure. « Ok. » son corps s’avançant, aidant le brun à tenir debout. « Prends appui sur moi. » Sortant de la salle de bain, plusieurs autres portes s’offrant à elle, la Goddard marche vers l’une d’elle sans se poser de questions, un bras autour de la taille du Al Shakir, l’autre serrant son bras posé autour de ses épaules. Porte fermée d’un coup de pied expert. Un des nombreux talents de cheerleaders et où la souplesse était clé de réussite. Chambre inconnue heureusement vide, le corps plus grand et fort que le sien qu’elle laisse tomber sur le matelas alors qu’elle s’écroule au pied du lit, le souffle court par cet exercice imprévu. Silence qui s’installe et qu’elle rompt, sa tête contre le bout de matelas dépassant du lit. « ça va ? Tu veux encore de l’eau ? »
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMar 10 Juil - 15:16


Rien d’aimable le gamin star des Al Shakir, il est acide, ouais, il est pas pareil maintenant, il sait pas bien jouer avec sa bouche Habibi, une fois minuit passé, il tente plus de retenir les tressauts macabres qui l’accompagnent, un peu comme s’il était le héros d’un conte pour enfants qui se finit pas bien, là, accroché à ses toilettes, il verra le monde qu’au travers des yeux de Nyla Park. Il retiendra pas les détails de sa tenue, probablement la façon dont elle a parlé à cet exact instant. L’avoir pour radeau de sauvetage alors que pas une fois il ont échangé un « ça va? - et toi? » Il se rend pas compte de l’absurdité de la rencontre, lui qu’a tendance à parler à l’asiatique qu’à travers des silences, il aime bien poser ses yeux sur elle mais après ça c’est comme s’il quittait son corps, incapable de s’articuler au-delà, Habibi la suit, le bras protecteur autour d’elle (ou c’est l’inverse, c’est elle pas vrai?): un miracle, en soi, il a réussi à se bouger dans les ombres l’avalant graduellement, parce qu’il est petit, désormais, impossible pour Habibi de nager, de trancher le monde à sa manière, vaut mieux cette fille parmi toutes les autres possibles pour l’y guider, dans la mer, y a une musique dans sa tête, Al Shakir commence à la reprendre sans écouter la sorcière-douceur. Il étale les deux bras et les vagues sont clémentes; ça y est il revient à lui, l’imbécile, se redresse à moitié, sur les coudes, trouve Nyla au pied du lit, elle devrait pas être là, pas vrai? « ...Nyla... Pourquoi t’es là? » Il se tait parce que y a plein d’façons d’interpréter cette question, elle va pas trouver laquelle. « T’es au courant qu’y a une fête en bas? Parait qu’c’est le bordel un peu. »
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyVen 13 Juil - 17:09


Silence pas vraiment dérangeant alors que les deux revenaient à eux, ses pensées à la belle l'égarant pendant plusieurs minutes. On réfléchit toujours à la vie en soirée, après avoir rigolé, pleuré en regardant son crush embrasser une quelconque connasse, se poser sur un lit inconnu ou par terre et se dire à quel point on était nul. C'est ce qu'elle faisait souvent, ses yeux fatigués fixant le plafond comme si elle pouvait y imaginer les étoiles brillantes dans ce ciel trop obscur qu'elle semblait s'y noyer. Elle accepte son destin, son appartenance à la case bad ending. C'est quand son frère n'était pas là qu'elle pouvait voir à quel point ce monde était pourri pour elle, à quel point son coeur solitaire couvert de plaies continuait de saigner peu importe le nombre de pansements. Jamais aimée comme elle le devrait, soleil couchant sombrant dans l'abysse de cette douce noirceur. Dépression. « ...Nyla... Pourquoi t'es là? » La Goddard qui le regarde comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Deux esprits perdus dans cette chambre. « Je reste avec toi. » Aucune autre réponse ne vient se mouvoir sur ses lèvres légèrement sèches, juste le silence d'une affirmation implacable. « T'es au courant qu'y a une fête en bas? Parait qu'c'est le bordel un peu. » Son visage penché à l'arrière, appuyé sur le rebord du lit, pour voir celle du Sears à l'envers la fait sourire, puis rire légèrement à l'entente de ses paroles. Eclat qui éclaire son visage disparaissant un peu trop vite alors que la belle continue de le regarder de ses yeux de biche. « Si y'avait pas de fête je serais surement pas là à me demander si tu vas me vomir dessus. Tu crois pas ? » doux murmure à peine articulé, ses yeux qui continuent de le fixer comme pour le supplier de ne pas retirer ses paroles d'avant. "T'en vas pas". Cette impression de le connaitre sans vraiment que ce soit le cas, première fois qu'elle lui adresse la parole plus de deux secondes. Mais Nyla voulait juste qu'il ne l'abandonne pas lui aussi.


Dernière édition par Nyla Park le Lun 16 Juil - 18:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptySam 14 Juil - 1:39


Thought I found a way, thought I found a way I,
But you never go away,
So I guess I gotta stay, now
AMBIANCE



Elle secoue ses poumons emmêlés quelque part dans le système à sortir des phrases d’un script bien ficelé, est-ce-que ça va avec son personnage, tout couvert de l’esthétique du début d’adulte, un peu de travers mais pas moins attractif pour autant, comme un papillon de nuit devant une lampe, il sait qu’il la suit par envie foncièrement naturelle, parce qu’elle est à son goût. Habibi rigole donc à sa phrase mais la laisse poursuivre, bercé par les reflux de vodka et de rhum-coca, il inspire et l’air est chaud au fond de sa gorge, ça le transporte, colore ses joues de rose terne, d’habitude le contact provoque ça, mais Habibi il lui faut pas grand chose. Une bonne bouteille, une bonne meuf. Ah, elle parle, ses billes noires d’égyptien roulent sur elle. « Mais t’es rarement seule toi. »
Il l’a pas sentie flancher dans sa composition particulière, il savait pas sonder les gens dernièrement, manque de temps, d’envie, d’ambition ou de capacité, Habibi essayait pas, il y avait écrit ‘poids mort’ sur son front, le personnage avec une balle en plein sur l’artère dans le film, effondré, qui dit ‘partez, laissez-moi’, et évidemment tout le monde part, le schéma foireux de l’humanité fonctionne comme ça. Il a tout du personnage qu’on abandonne, cela dit, il les mérite ses idées gonflées d’encre. Il se redresse, elle a toute sa peau trop claire à découvert, comme une eau pure, on peut pas s’empêcher d’y mettre les deux mains pour la boire. Mais il a déjà bu Habibi, pourquoi il chercherait la première connerie, si vite? L’ivresse, j’imagine. « Qu’est-ce-que t’as? Y a un truc, y a toujours un truc. » Il sourit, en diagonale, plus d’un côté que de l’autre, parce que ça va avec son accent lâche.
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyLun 16 Juil - 19:30


Les cris qui se rapprochent, parfois se transformant en rire incontrôlable alors que d’autres juraient sur le manque de chambres de libres pour ce soir, et c’était pas seulement pour dormir. Nyla écoute tout ça seulement d’une oreille, ce bruit de fond hyperactif, changeant de ton à chaque seconde qui passait. « Mais t’es rarement seule toi. » devant cette affirmation elle reste silencieuse un instant, comme pour y rechercher un argument qui prouverait le contraire. Parce qu’au fond elle se sentait seulement entouré avec son frère. Solitude l’aveuglant, faisant disparaitre tous les autres. Sans doute parce qu’elle sombrait un peu. « Pas vrai ? Pourtant… Je sais pas. » Haussement d’épaules devant cette réalité qu’elle n’avait pas envie de révéler à voix haute. Pas maintenant. Pas envie de pourrir un peu plus l’ambiance auparavant douce et silencieuse. « Et toi ? Pourquoi t’étais seul ce soir ? » Ses yeux qui se posent sur ceux de l’égyptien, se demandant si sa réponse serait aussi vague que la sienne. « Qu’est-ce-que t’as? Y a un truc, y a toujours un truc. » Elle le regarde, écoute son accent comme le genre de mélodie langoureuse qui fait bouger les corps entre eux. « Comment ça ? » L’hésitation sur son visage d’ange, de lui dire tout ce qui lui donnait envie de pleurer, brulant ses cicatrices sur son poignet. Mais elle avait peur. Peur de lui dire, de se révéler comme elle l’avait déjà fait et qu’il l’abandonne comme tant d’autres avant lui. Elle ravale ses larmes et retombe dans l’abysse des yeux du Al Shakir. « Y’a jamais qu’un truc. Ce serait pas drôle sinon. » Sa voix qui part presque dans le murmure. Souffle tremblant alors que l’envie de seulement tomber dans ses bras la prend. Juste s’éloigner de tous les mauvais souvenirs qui en ce moment lui retombent dessus comme pour lui rappeler que jamais elle n’en verra la fin. Son corps qui bouge doucement, sa joue venant se poser sur le rebord du matelas, ses yeux dans ceux du Sears. « Je me demande si demain t’oublieras tout ce qui vient de se passer… Pas que ce soit important de toute façon. » paroles chuchotées n’attendant pas vraiment de réponse. Demain sera-t-il réellement un jour nouveau au point d’enlever la mémoire de ce moment au Al Shakir ? Pourrait-elle alors seulement rester dans ses bras jusqu’à ce que le jour se lève ?
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Habibi Al Shakir
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyLun 16 Juil - 22:30


Tell the doctor what's become of me,
so you can analyse, analyse my dreams
of a smoke filled room and then we kiss
and his lips turn into sand;
and the whole of him cascades through my hands.
AMBIANCE



« Pourquoi y a que deux syllabes dans Nyla? » Trous de verre ses yeux aspirent tout, à Habibi, il la regarde sans mettre de filtre, comme il regarde un peu tout le monde avec le verre de trop mais, d’habitude les inconnus ont tendance à faire valdinguer le regard d’un bout à l’autre de la pièce, lui il sait exactement à quoi elle ressemble, il l’a comme imprimée sur la rétine. C’est dérangé. C’est comme lui. Avant il était sans doute le coeur du système solaire de quelqu’un, mais ça a changé depuis, il est ivre, occupé à regarder une fille à l’envers, ils appartiennent pas à la même gravité c’est évident. « Non c’pas un problème de longueur- » Il interrompt sa réflexion, pour lui la terre bouge à peine, l’oreille attentive mais la main trifouillant dans sa poche pour en tirer le graal, il tend le bras et détaille les caractères assassins « Mal-bo-ro. » Un geste répété, une habitude sanctionnée par Luzige, Jade, sans doute tout le monde, à force mais la flamme vacillante du briquet est plus forte que toutes les autres, il mord sa cigarette comme si sa vie en dépendait.



Son regard flotte jusque Nyla. Nyla quel triste nom, elle mériterait un Salomé, un Perséphone, pire même Athéna... ou Andromaque. « J’étais tranquille dans les dortoirs. Après j’ai bu t’vois donc. » Elle s’accroche à sa tragédie Nyla, ce qui hausse les sourcils d’Habibi et dans une autre vie il aurait déblatéré sur l’existence et son but, cherché à réconforter l’oiseau tombé entre ses mains, s’il n’était pas capable de les refermer sur, de lui retirer tout son air. Elle était tellement de choses dans l’univers, il n’en doutait pas, mais ça faisait un moment qu’il avait arrêté de chercher aussi loin. Ailleurs là où ses pupilles ne se dilatent pas pour un corps car il écoute trop rarement sa tête, porté par d’autres phénomènes, car on dit que les tempêtes sont les pires catastrophes mais dans ce cas on a trop peu exploré le cerveau humain, il s’est allongé de nouveau, tout au bout du lit pour être au niveau de Nyla, elle n’en a pas le nom mais elle est celle étalée sur la scène, maculée d’un sang fictif pour aller avec la bienséance. 



Elle sur le sol, la tête abandonnée, lui la détaillant parce que leurs visages peuvent se croiser à présent et dans son personnage ordinaire regardant la fumée monter et échapper par la fenêtre ouverte, en opposés bien sûr, deux angles différents, une seule perspective. « Tu crois vraiment qu’on a oublié parce qu’on est torchés? C’est un prétexte de merde ça. » Yeux en l’air, fallait qu’elle tombe sur le garçon tonnerre.
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMar 17 Juil - 14:31


Le laissant divaguer alors que son esprit partait de plus belle, repassant en boucle ce futur dangereux qui l’attirait tant, bel homme toxique l’attirant dans les ténèbres, là où son corps et son cœur voulaient plonger. Abolir cette présente souffrance par une autre. Décharner un peu plus ses ailes pour ne plus avoir l’espoir de voler un jour. Il était ce monde qu’elle avait voulu éviter, cette sombre forêt qu’on préférait ignorer. Elle irait. Poupée brisée préférant rechercher les ténèbres. « J’étais tranquille dans les dortoirs. Après j’ai bu t’vois donc. » La fumée l’atteint, léger voile brumeux qu’elle détaille avant qu’il ne disparaisse dans la pièce. Tout avait une fin, et pourtant cette douleur au poignet persistait depuis déjà tant d’années. Vague de souffrance augmentant depuis la vision cauchemardesque de cette blonde que son cœur avait désirée. Son être tout entier jusqu’à en mourir. « T’es du genre asocial pour boire seul dans ton coin alors que tout le monde est en bas ? » son corps toujours immobile, le visage penché vers lui et des questions banales remplissant sa tête. Des peurs qui viennent se mélanger, faisant formuler une crainte à la belle désespérée. Oubliera-t-il ? Fera-t-il comme si ce soir n’avait jamais existé ? Elle ne se voyait plus comme quelqu’un de très important, pas pour lui. Elle était seulement une fille de plus, mignonne poupée cassée qu’il aimerait sans doute briser un peu plus. Et Nyla n’attendait que ça, assez d’attention de sa part pour qu’il ne la fasse pas espérer, elle ne voulait pas de belles paroles, juste ses ténèbres. « Tu crois vraiment qu’on a oublié parce qu’on est torchés? C’est un prétexte de merde ça. » Trouble dans ses yeux de biche devant cette phrase implacable alors que son être se réchauffe devant sa légère froideur. Garçon de feu au cœur glacé, esprit empoisonné qui l’attirait. « Tu es torché. » La belle se pensait totalement sobre, totalement apte à rentrer jusqu’à son dortoir sans encombre. Douce petite naïve, Bambi n’avait sans doute pas quitté son corps, toujours caché en elle, ressortant parfois. Innocence parcourant quelquefois son visage encore enfantin lorsqu’elle laissait la joie s’y imprimer. « Donc, tout ce qui se passera ce soir… Tu l’oublieras pas ? » Regard presque curieux alors que sa phrase revient s’imposer dans son esprit, créant de jolies rougeurs sur ses joues. Lèvres qu’elle mord sous la gêne. « Ça sonne bizarre un peu, bref oublies je crois… que j’ai peut-être un peu bu ce soir. Enfin plus que peut-être. » Souffle tremblant alors que ses yeux évitent ceux d’Habibi. Son visage n’est plus penché, face au mur qu’elle contemple silencieusement pendant sur son esprit confus lui dit de s’enfuir.
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMar 17 Juil - 21:21


Just like in the movies
It starts to rain and we
We're the broken beauties
Blindfolded minds collide and we fall
AMBIANCE



« Attends quoi? » Il arrête de tirer sur sa clope, elle va pas lui sauver la vie, non, elle est faite sur mesure pour faire le crédit sur son cercueil et parfois, la fatalité ira jusqu’au bout quand il sera sous terre pendant qu’un de ses proches dans le deuil descendra une cigarette en crachant sur son épitaphe à deux balles. Le pire c’est qu’il manquerait, Habibi. Du moins sa part fictive. Salem. Il a failli s’étouffer avec la fumée quand Nyla est apparue derrière, entre ses doigts l’instrument de mort crame et il se redresse, il l’a en face. Elle, elle est si belle ils diraient tous les autres, Habibi il ne collectionne plus les mots préparés à l’avance pour plaire, ses démons en vrac veulent arracher son crâne, il est le maître de personne, même pas de lui-même.


Il se met à prendre des teintes louches et avides, pose les mains distraitement sur le matelas, écrase la Malboro sur le journal à côté sans demander son reste. Il retient ses ardeurs, c’est comme s’il était autre quand ça lui prend, la débauche des autres que lui ne sait plus entretenir, il voudrait la tenir entre deux crochets par la gorge pour ne plus jamais la sentir passer sous ses veines en vipère et dans ses passions délirantes que ce soit sous la colère, la tristesse ou la frustration, le petit Salem en avait déjà assez joué. Alors il descend, en premier lieu c’est pour perdre de cette acidité qui lui pique le front sans préavis, se calmer, se ressaisir, tenter de se débarrasser de l’angoisse permanente qui le prend au contact de ceux qui ne savent pas se tenir. Ensuite, c’est parce qu’avoir un niveau de plus que Park lui donne l’impression de dominer, et il s’est découvert un lion et une cage au milieu du thorax, Habibi. Ça il faut la brûler, tout de suite.



Mais pourquoi au juste, pourquoi prendre des précautions?



Car au fond, il aime bien, Habibi, se mettre à ballotter avec d’autres, ça lui donne une bonne excuse. Al Shakir est assis à côté elle, la fille qui voudra le quitter à la prochaine station, il le sait, au fond peu importe ce qu’il se passe aujourd’hui, ça n’aura jamais, jamais l’incidence des autres désastres, à quel point les hommes sous-estiment-ils le pouvoir d’un organe vital endommagé? Il fait un vague mouvement de la tête vers les mains de Nyla. « T’es pas non plus en bas qu’est'ce'que tu viens me charrier. » Yeux qui remontent, il a la peau d’un soleil mais les yeux dans le fin fond d’un ciel d'hiver, c’est paradoxal. « Il va se passer quoi ce soir, dis-moi Nyl’.
J’suis curieux.
»
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMer 18 Juil - 17:00


La foule changeante, nyla qui change aussi. Visage souriant, puis songeur, presque désespéré selon les images mentales, selon les paroles échangées. L’odeur de la fumée et l’alcool qui fait tourner un peu sa tête, lui refaisant penser à tous ces verres qu’elle avait enchainés sans s’en apercevoir. L’alcool qui remplissait plus son devoir, ne repoussant plus les souvenirs destructeurs d’une joie bien trop courte. Amour à sens unique puissant finissant en tragédie. Mouvement non loin qui la sort de son instant dépressif, ses yeux étonnés rencontrant le visage de Salem à ses côtés. Cette envie qu’ils restent dans cette position pour toujours, sans rien dire, parce que si nyla parlait elle sortirait rien de bon. L’alcool traitre qui pourrait lui faire raconter toute sa vie, divergeant vers la beauté de cette nuit, du fait qu’elle adorerait poser sa tête sur son épaule. Elle se sentirait un peu moins seule. « T’es pas non plus en bas qu’est'ce'que tu viens me charrier. » rire étouffé, sourire en coin sur ses lèvres rosées. L’acidité de ses paroles qui auraient pu la toucher, mais se posant sur sa peau tendrement. Peut-être parce qu’elle était aussi torchée que lui au final, juste pas de la même manière. Différents mais qui finissent par se rejoindre dans ce merdier. « J’y étais et je tiens à te dire que votre soirée est pourrie, genre… Je comprends presque pourquoi t’es même pas descendu. » Amusement illuminant le brun de ses yeux. La Goddard se surprenait presque à apprécier cette conversation sans queue ni tête. Remarques mordantes montrant la force de caractère de cet homme qui finira par la briser un peu plus. Et pourtant elle continue. Elle continue de vouloir lui parler, de le chercher des yeux. De vouloir sa propre perte. « Il va se passer quoi ce soir, dis-moi Nyl’. J’suis curieux. » Ses yeux lançant des faux éclairs alors que son petit poing rencontre le biceps du Al Shakir, l’embarras de la dernière des Park qui se remarque à sa moue boudeuse. « ça tu peux l’oublier par contre, y’a pas de soucis je t’en voudrais pas. » silence pendant plusieurs secondes avant qu’un petit sourire refasse son apparition, yeux railleurs fixant Habibi. « « Nyl’ » ? Mon prénom est pas assez court comme ça pour sa majesté ? » Ses jambes qu’elle ramène vers elle, posant son visage où ce léger sourire persistait sur ses genoux, regardant face à elle avant de se tourner vers l’égyptien. Encore et toujours lui. « Salem… Sal’... ça sonne bien. C’est beau. »
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MessageSujet: Re: love is a bitch (bibila)   love is a bitch (bibila) EmptyMer 18 Juil - 18:16


There must be something in the water
Cause everyday it's getting colder
And if only I could hold you
You'd keep my head from going under
AMBIANCE



« Sal? Ahaha, Salem c’est pas le prénom que je préfère. C’est pas comme ça qu’on m’appelle maintenant. »
Habibi,
Habibi était-il habitué à ces trois articulations souvenir de son massacre social, là, quand il était devenu le figurant de la vie du grand Salem Al Shakir, celui qu’on voyait descendre les tapis rouges et ouvrir les limousines jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle.
Contraction de son prénom, pour traduire la proximité, interdite, imprévue.
Accent qui avait roulé sans réfléchir à l’incidence, entre eux ça irait probablement, il échapperait aux douze travaux pénibles, une pierre de mille tonnes à remonter le long d’une colline, il se laissait avoir par le goût de la chaleur empoisonnant son ventre pour faire croire à des simplicités qui n’existent pas ou plus. A l’heure qu’il était il aurait été difficile pour n’importe qui de distinguer la fatigue des envies, des besoins les plus primaires disons. Et sa voix sifflait doucement comme quand le thé est chaud et que l’oreille s’habitue à la pression de la vapeur sur la fonte.
« Tu veux pas faire ça... Non. »
Il ne pensait pas dire non simplement parce que la chambre leur donnait quatre murs sécurisés, quatre oreilles attentives, quatre mains possiblement prêtes à se lier mais parce qu’il y avait eu une personne sur le milieu de la route qu’il n’avait pas pu éviter dans chacun de ses rêves, toujours il finissait par la percuter malgré le calme olympien de ses yeux, elle était le souvenir du dommage collatéral de son mal-être et de ce qu’il avait développé au fil des années. Il aimait se trouver mille excuses, comme la dépression, la peur d’être devenu une de ces personnalités hostiles destinées à être derrière les barreaux tôt ou tard, qui feraient leur crise à la manière de Britney en 2007 en essayant de se relever avec des come-back douteux. Habibi se répétait qu’il avait été une mauvaise personne, que c’était impossible qu’au fond ça le définisse parce que Mama passait alors son pouce le long de sa tête pour tracer un astre vacillant mais vivant, il se disait; c’est possible, c’est faisable, c’est pas un drame. 
Ça bien sûr jusqu’à ce qu’il plonge les yeux au fond d’un verre pour trouver une liqueur acide dont les fumées nocives remontaient en trombe jusque ses pores: Le réconfort de l’ivresse?
« Mais tu vas le faire pas vrai? »
Il vient, ce sourire, pour lui dire énormément, sans rien y ajouter, car il a senti sa tristesse à des kilomètres mais n’importe quel homme excédé par le chagrin vous dirait que le mêler à celui d’un ou d’une autre était au dessus de ses forces.
Deux mains encadrant sa figure et démarquant les lignes où avaient dégringolé toutes les larmes d’un fleuve sur les joues de Nyla, il la fixe, ne la dévore pas.
Une offrande, comme pour lui dire; voilà votre déesse de la mort, celle dont on incline le visage pour faire miroiter les yeux de celui qui prendra notre vie et l’avalera comme si le Nil était le fond d’une bouteille, le dernier excès avant la clémence. Salem se penche, embrasse la vague docile entre son menton et sa nuque, là où le sang est chaud, boue et fulmine, il ne va pas chercher ses baisers ailleurs parce qu’un loup croisant un autre loup du regard prendra peur.
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