That' you and me, now. (Casaël)

That's just you and me, now

Samaël & Casey

    Ce qu’il y a de bien à Brown c’est que la réussite est encouragée. Chaque élève a, à sa disposition, tous les outils pour réussir et être le meilleur. La bibliothèque est ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour ceux qui souhaitent bosser au calme, des professeurs particuliers ou des élèves de niveaux supérieurs peuvent être attribués si certains souhaitent rattraper leur retard dans une matière, les musiciens peuvent répéter jours et nuits dans des salles insonorisées, les basketteurs ont un accès illimité au gymnase et les joueurs de hockey à la patinoire. C’est ce que Casey aimait le plus ici, la liberté de pouvoir tout faire pour s’améliorer, de vivre comme il le souhaite, sans horaires, sans aucunes contraintes. Parfois, le blondinet avait besoin de calme pour bosser, d’autres fois, il avait besoin de boire et faire la fête avec sa petite bande mais aujourd’hui, il ressentait juste le besoin d’enfiler ses patins et de s’entraîner encore et encore.

    Après une demi-heure passée sur la glace à accélérer, décélérer et slalomer entre des plots invisibles avec sa crosse en main et un palet, il commençait à ressentir le besoin de faire une pause et de boire un coup. Il retira son casque et enjamba la barrière qui entourait la glace pour récupérer sa bouteille. C’est à ce moment que Samaël fit son entrée dans l’enceinte, patin au pied et crosse à la main. A croire que les grands esprits se rencontrent, les garçons devraient sûrement partager la patinoire pour s’entraîne. « Rien de mieux pour la cohésion » pensa Casey. Mais cette pensée laissa vite place à une autre. « Merde ! » Il sourit et salua le brun. « J’vois qu’on a eu la même idée. » Il lui fit une accolade, ce qui fit claquer leur équipement l’un contre l’autre, comme en match. « J’espère que t’es en forme aujourd’hui, je pète le feu moi. » Après sa soirée de la veille, Casey avait fait la grasse matinée, ratant les quatre heures de management qu’il avait en début de journée mais se reposant assez pour s’entraîner jusqu’au bout de la nuit. Il n’avait pas prévu que le brun serait là, mais cette pensée le rendait étrangement heureux sans que Casey n’ait su dire pourquoi.

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