Be my cocaine, be my rehab

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ft. @Elena Di Mascio

Son portable ne cessait de sonner au point tel qu’il avait dû couper la sonnerie. Visiblement, sa mère était beaucoup trop tenace pour lui. Il avait déjà répondu et avait dit ce qu’il avait à dire à propos de la demande de cette dernière. Elle revenait toujours à la charge. Non, il ne comptait pas aller les visiter en Californie. Pas maintenant ni demain. C’était catégorique; il n’avait aucune envie d’endurer l’ambiance pénible de sa famille. Cela faisait déjà plusieurs années et à chaque fois c’était la même histoire. Se répéter devenait de plus en plus assommant et les conflits avec sa mère devenaient de plus en plus nombreux. Pourtant, elle était parfaitement au courant de la tension qu’il y avait entre le paternel et son fils. C’était être dans un total déni que de s’acharner ainsi et continuer à espérer que les deux hommes s’entendent. Cela ne s’était jamais produit auparavant, ce ne pouvait donc pas arriver tout bonnement en quelques claquements de doigts. Pourtant, ce n’avait pas été faute d’essayer. Benjamin avait cherché à plaire et satisfaire les hautes attentes de son père, mais ce dernier n’était jamais satisfait. Or, plutôt que d’accepter de se faire dicter sa conduite et se faire rabaisser par cet homme égocentrique, il avait décider de prendre ses distances et vivre sa propre vie comme il le désirait. Il n’avait alors pas besoin d’une tension supplémentaire avec sa mère non plus. Cette situation l’avait frustré au point tel qu’il ressentait le besoin de se changer les idées et de décompresser. Il ignorait comment, mais connaissait ce qu’il lui fallait. Plutôt, « qui » il lui fallait.

Se levant du coin du son lit sur lequel il était assis à ruminer, Benjamin prit son portable entre ses mains. Refusant un dernier appel de sa mère d’un glissement de doigt sur l’écran, il ouvrit sa liste de contacts. Elena Di Mascio; c’est elle qu’il lui fallait. Tout était beaucoup plus simple quand elle était là. Ils n’avaient pas besoin de parler ou de rendre des comptes. Ils n’avaient qu’à être là tout simplement. Ils pouvaient être tout et rien à la fois. Connaissances, amis, amants; il n’y avait aucune différence pour eux. C’était une relation qui dépendait du moment présent. Elle suivait le courant en fonction de leurs besoins, de leur états d'âme. Laissant aller ses doigts sur l’écran, il lui envoya un message : Besoin de se changer les idées. Rdv au Ultra, 23h. Ben avait besoin que son esprit cesse de penser. Il avait besoin de se perdre ne serait-ce qu’une nuit, changer d’air. La musique forte et l’alcool allait aider, Elena ferait tout le reste par son unique présence. Après tout, elle était son anti-dépresseur et vice versa. Sans attendre de réponse, il laissa retomber l’appareil sur son lit et alla prendre sa douche afin de se préparer à sortir.

Il avait enfilé une chemise et un pantalon propre, mais à la fois décontracté. Il s’était coiffé, légèrement parfumé; rien d’extravagant. Il avait ensuite pris un taxi jusqu’à Down city, au The Ultra plus précisément. Il y avait déjà une longue file comme à l’habitude. Passant un coup d’œil panoramique aux alentours, les yeux de O’Connell s’arrêtèrent sur une belle brune qui se tenait un peu plus à l’écart de la file. C’était elle, Elena. Il esquissa un sourire sur le coin de ses lèvres pendant et marcha en sa direction. « Je vois que t’es venue. » se contenta-t-il simplement de dire. Benjamin affichait un air plus sérieux qu’à l’accoutumé. Pas besoin d’être perspicace pour remarquer son air blasé. Néanmoins, il espérait que ses problèmes disparaissent ne serait-ce que le temps d’une nuit où il comptait bien s’amuser. « Je paie la première tournée et crois-moi, il y en aura plusieurs. T’as envie de quoi? »

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Elena c'était longuement rendu sur la tombe de sa sœur pour y déposer une rose rouge et prit le temps de lui raconter un peu sa vie. La brune savait qu'on risquait de la prendre pour une folle parlant à une tombe. Mais Emilia était la seule personne à qui Elena pouvait librement lui raconter sa vie et lui confier tout ce dont elle avait besoin sans être jugée. Et voulait que cela le reste ainsi même après sa mort. Elena lui racontait tout. Ses fêtes à n'en plus finir. Ses emmerdes. Ses bons moments. Mais surtout sa relation avec un beau brun avec lequel elle n'était pas en couple, ne voulant tout deux aucune relation de ce genre, mais dont Elena était relativement proche. Il ne fut pas rare non plus qu'elle ne verse quelques larmes durant ce temps où elle se recueillait sur la tombe de sa sœur. Cela faisait deux ans et pourtant, Elena n'arrivait pas à faire le deuil de sa jumelle. Seulement, ce matin Elena eut le malheur de croisée sa génitrice qui ne se pria pas pour l'insulter de tous les noms.Rachel lui reprochait la mort d'Emilia, Jason et Brian. D'ailleurs, sa mère ne s'était pas rendu à son chevet lorsque lena se trouvait dans le coma où en rééducation. Rachel c'était d'ailleurs contentée de lui dire à sa sortie de l'hôpital qu'elle aurait préférée, que ce ne soit elle qui meurt à la place d'Emilia. Comme si Elena ne se reprochait pas assez la mort de ses proches et de ce stupide accident dont on a jamais retrouvé le chauffeur. Sa génitrice quitta le cimetière de Providence quelques secondes plus tard. « Mama ! » dit-elle avec une intonation glaciale. « Non dimenticare... Mio padre è capace di tutto per amore mio! » en arborant un petit sourire sournois et en la défiant du regard, puis quitta le cimetière sans même lâcher sa génitrice des yeux.

Elena marcha quelques instants plus tard en direction de sa moto quand elle sentie son téléphone vibré, espérant, qu'il s'agissait de lui. De son beau brun dont elle avant tant besoin en cet instant présent. Tout était tellement simple quand il était là. Il était la personne qui lui redonnait rapidement le sourire alors qu'elle se trouvait parfois au plus bas. Il ne la jugeait pas. Il acceptait la personne qu'elle était ou ses nombreux écarts et ne contestait pas ces choix, qu'il soit bon ou mauvais. Il ne la poussait pas à lui parler de ses nombreux problèmes personnel. Il lui donnait aussi cette agréable sensation d'être aimée et en sécurité à ses côtés. Il avait toujours été là pour elle et c'était réciproque. Arriver devant sa moto, Elena prit son portable puis alla sur les sms de Benjamin et lût « Besoin de se changer les idées. Rdv au Ultra 23h. La brune lui répondit en se mordillant le coin des lèvres « J'y serais ! » Une fois cela fait, elle remit son portable dans la poche arrière de son jean et se mit à rouler en direction de sa confrérie. Elena gare sa moto et part rapidement dans sa salle de bain où elle se prépara à sortir.

Des sous-vêtements dentelle blanc mettant sa poitrine en valeur. Un croc top de même couleur avec un jean délavé destroy, le tout porter avec des converses noirs et quelques accessoires de style rock. Un maquillage parfaitement doser pour que cela reste discret et une touche de parfum armor amor by kenzo. Quant à sa coiffure, elle avait attachés ses cheveux de sorte à ce que cela reste tout de même assez sexy. En soit, un style à la fois féminin et sexy sans pour autant en faire trop. Elena n'avait pas besoin de cela et le savait que trop bien. Elena mit ensuite sa veste en cuir de couleur noir et prit un taxi pour Down city.

Arrivée au The Ultra, la file d'attentes commença à se faire longue ce qui ne l'étonnait pas tant que cela au vu de sa réputation. Du coup, Elena se plaça quelques peu en retrait de la file d'attentes afin qu'il ne la retrouve plus facilement. Benjamin arriva sur place quelques instants plus tard et Elena l'observa avec un ravissant petit sourire. Elle pût aussi s'empêcher de le regarder discrètement de la tête au pied en ayant un petit sourire en coin. Il était encore à croquer ce soir ! « Je viendrai toujours pour tes beaux yeux ! » dit-elle en laissant un fin sourire se dessiner sur son visage. Sourire qui s'effaça bien vite lorsqu'elle remarqua qu'elle n'était pas au mieux de sa forme. Il ne lui fut pas compliqué pour elle d'en savoir les raisons. « Je te remercie et tu sais que j'ai toute confiance en toi, par contre c'est moi qui pays les prochaines tournées. Je vais me prendre Mai Tai, s'il te plait. » Dit-elle avec une voix douce. Elle l'observa ensuite durant quelques instants en restant des plus silencieuses avant de lui susurrer au creux de l'oreille. « Ecoute, je sais que cela ne va vraiment pas fort ce soir, mais, crois-moi lorsque je te dis que... » elle s'arrêta un court instant de parler pour lui caresser sensuellement les fesses« Je suis absolument prête à tout pour te faire oublier tes problèmes... » Dit-elle d'une voix coquine avant de déposer un tendre baiser dans la nuque de Benjamin. « Alors... Est-tu prêt à me suivre jusqu'au bout de la nuit bébé ?! » dit-elle avant de reculer tout doucement pour mieux l'observer...

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ft. @Elena Di Mascio

Rien qu’à sa présence, O’Connell pouvait déjà se détendre, oublier ce qui au départ l’avait blasé. Elle était venue. Non pas qu’il en avait douté. Elle était toujours là quand il l’appelait. Il en allait de même pour le cas contraire; il était lui aussi là pour la jolie brune qui se tenait devant lui. Encore une fois, elle avait ce petit air rebelle et énigmatique qui lui plaisait. Ce petit quelque chose qui ne manquait jamais de le fasciner. Ça et sa façon de le regarder… Ses yeux marrons pénétrant qui lui donnaient l’impression qu’elle sondait le plus profond de son âme. Il ne pouvait faire autrement que de retrouver son sourire. Elle était belle; aussi bien dire qu’il aimait son style. C’était différent des bimbos qu’on croisait un peu partout et c’était bien mieux aux yeux du californien pour qui il fallait plus qu’un simple corps, aussi sexy soit-il, pour l’allumer. En fait, la simple main de Di Mascio sur son postérieur était déjà une bonne façon si c’était là son intention. À l’écouter lui parler à l’oreille, son souffle chaud sur son cou, Benjamin en eut quelques frissons. Elle avait donc envie de cette ambiance-là, ce soir. C’était bien parfait pour O’Connell qui n’y voyait aucun problème. Au contraire, il devait avouer qu’il était plutôt d’accord. « Et au-delà… » dit-il en réponse à Elena pour donner suite à son invitation plutôt intéressante. Elle le draguait, c'était évident. D'ailleurs, il aimait cela quand elle prenait les devants de cette manière. Il lui sourit, voulant néanmoins faire durer le plaisir. « Va pour le Mei Tai, viens. »

Il enroula son bras autour de la taille de son amie, l’entraînant avec lui vers la file d’entrée de la discothèque. Y entré ne fut pas aussi long qu’il ne l’avait cru. Tant mieux, il pouvait ainsi se diriger vers le bar plus rapidement. Il faisait noir et seules les lumières vibrantes de la place révélaient ici et là des visages. La piste de danse était déjà bondée de gens qui sombraient dans l’ivresse peu à peu. Il n’y avait plus aucunes inhibitions, seulement des gens qui suivaient le rythme et qui s’abandonnait le temps d’une nuit. Benjamin prit la main d’Elena dans la sienne, la guidant à travers la foule. Se penchant légèrement au-dessus du bar, il passa la première commande et sortit son portefeuille de la poche de son jean pour régler le compte. Il jeta un regard vers Elena et on put lire le début d’un sourire sur le coin des lèvres du garçon. « Prête à tout tu disais… ? » Il s'était approché près d'elle à un tel point qu'il avait l'impression de sentir son coeur battre contre le sien. Ben l’a regarda dans les yeux, cherchant à y lire tous les scénarios possibles que tout les deux connaissaient que trop bien. Ils n’avaient pas besoin de se faire un dessin. D'ailleurs, il était pratiquement impossible d'ignorer cette tension entre les deux. Elle était toujours omniprésente, mais à savoir pourquoi il y avait ces moments qui étaient plus intenses que d'autres.

Leur commande prête, O’Connell remercia la barmaid et tendit le cocktail à sa compagne. Il s’était contenté d’une bière pour commencer. Il approcha d’ailleurs la bouteille, question de trinquer avec Elena. Tout les deux savaient que trop bien que chacun avait leurs problèmes et que c’était lors de ces moments-là qu’ils avaient la chance de les placer de côté. « Cheers! » D'ailleurs, ils ne parlaient jamais de leurs problèmes. Ils ne parlaient jamais de rien; rien qui concernait leur vie et qui pouvait les emmerder. Du moins, rien qui nécessitait qu'on parle avec des mots. Habituellement, tout restait superficielle... et c'était mieux ainsi. C'était sûrement pour cela d'ailleurs qu'il n'y avait jamais eu de friction entre les deux. Tout les deux étaient toujours aussi proche l'un de l'autre; Benjamin avait à peine reculer ne serait-ce que pour qu'ils puissent boire leur consommation. « Y va falloir que tu cesses de me regarder comme ça, si tu veux que je tienne jusqu’au bout de la nuit… » Il sourit davantage.

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Elle plongea alors son regard dans le sien et sourit tant elle aimait la façon dont il avait de la regarder... Avec ses sublimes yeux bleu qui la faisait tant craquer. Comme en ce jour où son regard avait pour la première fois croisée le siens. Leur premier regard et certainement pas le dernier. Doucement, Elena baissa son regard vers les douces lèvres sur lesquels elle avait terriblement envie d'y déposer un baiser. Un charmant sourire se dessina et cela ne le rendit qu'encore plus désirable. La brune ne pût alors s'empêcher de ce mordiller le coin de la lèvre. Un de ses petits tics que l'on peut remarquer, lorsqu'elle était empreinte de désire charnelle... Mais ce soir, Elena avait vraiment envie de prendre son temps voulant ainsi profiter de sa présence, jusqu'au petit matin et plus encore, s'il le lui permettait. « J'en suis heureuse.» dis-elle en continuant d'arborer ce même petit sourire.

Elena vint poser sa main sur les hanches de son ami et se laissa doucement entraîner vers la fille d'entrée de la discothèque. L'entrée ce fit plutôt rapide contrairement à ce qu'elle aurait pensée au vu du monde qui se trouvait encore dehors. En entrant au Ultra Elena reprit sa démarche sensuelle pour partir en direction du bar où Benjamin l'y emmenait. Ses yeux se faisant doucement à l'obscurité. Elle s'arrêta cependant durant quelques instants où elle observa la piste déjà bien remplis. Ce n'était guère étonnant dans une discothèque, comme celle-ci. Néanmoins, Elena se sentir quelques peu frustrée de voir cela. Elle aimant tant se déhancher en boîte de nuit. La brune aurait aussi tant aimée danser avec Benjamin et continuer à le séduire de la sorte. Mais Elena savait qu'il y avait de très nombreux moyens de séduire un homme autre qu'en faisant cela et ne comptait pas s'arrêter à cela. Elena reprit quelques instants plus tard sa marche et arriva vite derrière Ben. Elle ne pût alors s'empêcher de se mordillée les lèvres en observant avec délice le fessier de son amant. Une des nombreuses choses qu'elle aimait en lui. Il était parfait autant physiquement que caractériellement. Elle se rapprocha encore un peu plus de lui et l'observa tendrement en sentant la main de Ben chercher la sienne. Elle entremêla avec douceur ses doigts fins au siens en arborant un ravissant sourire. Le caressant de temps en temps. Ben parti ensuite en direction du bar où il se pencha légèrement au-dessus de celui-ci et le vit l'observer avec un sourire en coin. La brune lui rendit son sourire en passant doucement sa main dans ses cheveux. Mais ne dit pas un mot. Son regard en disait suffisamment pour savoir ce qu'elle ressentait en cet instant précis.

Elle l'écouta attentivement parler en se mordillant les lèvres et en l'observant intensément. Elena s'approcha à son tour. Son cœur se mit à battre la chamade. Son pouls s'accélérait. Son corps devenait légèrement plus chaud et tremblait. Tant le désir pour Ben était omniprésent. C'était donc à son tour de se faire draguer et le moins que l'on pouvait dire, c'est qu'elle adorait cela. Elle adorait la manière dont ce comportait Benjamin et chaque mot qui sortaient de sa bouche. Son regard se posa doucement sur sa nuque où elle avait envie d'y déposer une sensuelle chaîne de baisers. Puis, s'arrêta doucement aux lèvres de son amant dont elle avait terriblement envie de goûter encore et encore... Mais ce contenta d'effleurer doucement son doigt sur ses douces lèvres. Elena remonta ensuite jusqu'à ses magnifiques petites fossettes qui l'embellissaient encore un peu plus. Son regard termina sa course dans les magnifiques yeux bleu océan, qu'elle dévora du regard. « Oui, prête à tout...»

La commande prête, Elena observa la barmaid à qui elle fit un bref mouvement de la tête pour la remercier. Elle reposa ensuite son regard sur Benjamin, puis prit le cocktail en prenant soin de lui effleurer la main. Le Mai Thai était généralement constituée de rhum blanc, rhum ambré, d'un triple sec, de sucre de canne, de citron vert de sirop d'orgeat. C'était également un des nombreux cocktails préférés de l'Italienne. Elena approcha son cocktail pour trinquer avec Benjamin. Ce soir c'était leur soirée et Elena comptait tout faire pour que cela ne reste aussi...magique. C'est pourquoi, elle avait chassé toutes ses sombres idées et sa mère lors de son arrivée au Ultra, pour ne laisser place qu'à eux. « Cheers ! » dit-elle avec le sourire. Les deux jeunes gens étaient toujours aussi proches de l'autre. Elena n'avait d'ailleurs reculée que d'un léger pas pour ne pas le gêner, lorsqu'il viendra à boire sa bière. Comme elle n'avait pas cessée de le dévorer des yeux. Elle sourit doucement à ses propos. « Il m'est difficile de ne pas te regarder de la sorte Ben... » dit-elle en s'approchant à nouveau de lui et lui susurra à l'oreille « Tu es tellement beau... Ta façon d'être avec moi et de me regarder comme cela me donne tellement envie de te faire des choses si peu catholique... » dit-elle, avant de l'embrasser dans le creux de sa nuque et en le caressant de son autre main, puis recula quelques instants plus tard. « Mais ... Je vais arrêter de te dévorer des yeux si c'est vraiment ce que tu désires. » dit-elle en arborant un fin sourire.

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Non, l’envie qu’elle n’arrête n’y était pas. Cependant, plus le temps passait et plus il se disait qu’il aurait mieux fallu l’inviter directement dans sa chambre plutôt que dans un endroit bondé comme l’Ultra. Ici, ils étaient obligés de suivre un certain code de conduite qu’il aurait bien voulu brûler à ce moment précis. Il devait avouer qu’il n’avait pas eu d’arrières pensés en l’invitant ce soir. Du moins, pas au début. C’était stupide de sa part. En effet, c’était obligé entre eux que ça finisse comme ça. C'était souvent le cas et ils ne se le cachaient pas. Or, il avait voulu se changer les idées et c’était réussis. Cependant, il allait devoir se contenir encore quelques heures. « Ça tombe bien, je ne suis pas croyant…» dit-il, fixant les yeux brillants de l’italienne lorsque cette dernière lui partagea ses envies. Il souriait toujours, aimant tous leurs sous-entendus. À chaque fois qu’elle le touchait, quitte à l’effleurer… Elle savait que trop bien comment s’y prendre pour lui donner envie de la prendre, ici et maintenant. Néanmoins, leur jeu était bien plus plaisant s’ils pouvaient continuer à se faire désirer ainsi. La nuit était encore jeune après tout; ils venaient tout juste d’arriver, première consommation à la main. « Pas que c’est ce que je désire, loin de là… Mais je comptais encore boire quelques verres en ta compagnie et qui sait, te faire danser toute la nuit? » Il s’était approché tout près du visage d’Elena, après s’être pencher légèrement à sa hauteur. Il lui souriait, un air de défi dans les yeux. Qui des deux allait flancher le premier? Il n’en avait aucune idée. Les deux pouvaient se montrer très patients, voire excellents à ce petit jeu.

Il s’était redressé pour mieux la regarder ainsi que la foule tout autour d’eux. Il y avait de plus en plus de gens dans la place, mais il n’y avait qu’Elena et lui qui existaient à ses yeux. Il avait toujours ce sourire charmeur et il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder sans cesse dans les yeux. Il n’avait pas besoin de parler pour exprimer le désir qu’il éprouvait quand elle était présente à ses côtés. S’en était même parfois troublant toutes ses sensations, toutes ses émotions qu'il pourrait ressentir lorsque sa présence était près de lui. Il n’y était pas habitué; du moins, pas aussi intensément. Il ne perdait jamais ses moyens face aux autres filles et n'était jamais aussi pressé de retrouver seule avec qu'elles contrairement avec l'italienne. Il n’y avait qu’Elena qui parvenait à le faire sentir ainsi. Terminant sa bière, il déposa cette dernière sur le bar avant de reprendre la main de son amie. Il l’entraîna jusqu’à la piste de danse, leur frayant un chemin parmi les corps présents. Il s’arrêta au milieu de la piste. Prenant place, il la fit tournoyer doucement avant de se placer derrière elle, suivant le rythme que le DJ voulait bien leur donner. (Musique) Puis soudainement, il l’attira à lui, une main dans le creux de son dos et l’autre sur la joue d’Elena. Benjamin la regarda un instant et posa ensuite son front contre le sien. Il adorait son odeur, ce parfum qui était sien. « Tu me rends fou… » dit-il si bas que s’en était impossible de comprendre tellement la musique était forte. Ne pouvant plus résister, il embrassa Elena, la serra davantage contre lui. Son cœur, il pouvait le sentir contre le sien et il ne doutait pas qu’il puisse en être de même pour la jeune femme. Il s’était fait maître de ses lèvres dont il avait cherché à résister depuis le début sans grand succès. Ce toucher lui avait procurer des frissons tout le long de sa nuque, mais c’était ce type de frissons qui étaient plus qu’enivrants selon lui. Il adorait l'embrasser. En effet, Ben ne s'en lassait jamais.

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Elena résistait au feu ardent du désire et de la passion qu'elle éprouvait pour son amant. Même, si elle le séduisait par les mots doux susurrer au creux de son oreille, par le toucher et ses baisers. Trois points qui avaient pour habitude de le rendre fou de désire pour elle. La brune ne le savait que trop bien. Elena savait aussi qu'à ce rythme-là elle ne tarderait pas à le prendre par la main pour quitter le Utlra d'un pas presser afin de le retrouver dans ses bras. Être sienne. Elle ne désirait que cela. Mais Elena n'oubliait pas pour autant, qu'elle se trouvait au Ultra et donc dans un lieu public. Ce pourquoi elle freina légèrement ses hardeurs. «Cela tombe bien, moi non plus... » dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil. Elle souriait toujours aimant les sous-entendus qu'il lui disait. Elena aimait lui procurer ses frissons de désir à chaque fois qu'elle l'effleurait. Elena bût quelques gorgées de son cocktail en l'écoutant attentivement sa voix. Elle était si sensuelle. La brune pouvait d'ailleurs l'écoutée parler durant des heures tant elle aimait celle-ci et tant elle aimait leur conversation, lorsqu'ils n'étaient pas en train de se donner l'un à l'autre. Elle soupira doucement durant quelques instants. Un soupir à peine perceptible si on ne la connaissait pas. Ce qui n'était pas le cas de Ben. Néanmoins, elle comprenait que trop bien ce qu'il lui disait et n'en pensait pas moins. C'est juste qu'il avait toujours eu cette attraction. « Je comprends...Je vais essayer de me montrer raisonnable, mais, je ne te garantis rien. Tu es si désirable ! » dit-elle en se mordant la lèvre. « Tu sais bien que je ne dirais jamais non pour boire d'autre verre en ta compagnie et c'est moi qui va te faire dans toute la nuit bébé ! » dit-elle avec une petite voix à la fois provocante et ferme. Elle l'observa tendrement se laissant peu à peu plonger danser son magnifique regard. Elle avait l'impression de lire en lui et cela ne lui déplaisait pas. Elena pouvait à présent sentir le souffle de son amant sur sa douce peau. Un long frisson la parcouru alors lorsqu'il se pencha légèrement à sa hauteur. Lui rendant son sourire en ayant à son tour se petit air de défi dans les yeux. La brune savait au combien il voulait quelle flanche en premier, mais résistait une fois de plus.

Elle le quitta quelques instants du regard pour mieux résister à cette tentation de l'embrasser en l'effleurant du bout des doigts de manière sensuelle. Comme elle aimait tant le faire. Elle eut finit par regarder brièvement autour deux et pourtant, seul Benjamin existaient à ses yeux. Cependant, l'italienne ne pût s'empêcher de reposer son regard sur le beau californien. Il avait toujours se sourire si charmeur qui la faisait tant craquer. Elle lui prit doucement la main et y entremêla la sienne en lui souriant tendrement. Elle n'avait pas besoin de parler pour exprimer le désir qui régnait en elle et cela en était de même pour Ben. Elena ne cherchait plus alors à comprendre toutes ses sensations que seul Benjamin avait le dont de lui donner. Elle aimait charmer, séduire et draguer. Mais Ben était différent des garçons qu'elle avait pu fréquenter. Elle n'était pas habituée à ressentir un si fort désir autre que pour Benjamin. Et pourtant, elle en avait connu des garçons depuis le collège où elle avait découvert les plaisirs charnelle et s'en était pas lassé depuis. Mais Ben était entrée dans sa vie de manière si inattendu et ne voyait à présent que lui. Elle s'en fichait bien des garçons qu'elle avait pu la côtoyer pour une nuit ou plus longtemps. Elena en avait également rien à faire des autres garçons qui tentaient un tant soit peu de la draguer et qu'elle rembarrait aussitôt. Non. Seul Benjamin comptait à ses yeux et cela en était beaucoup mieux ainsi. Étant le seul à la rendre heureuse et à la faire sourie à la vie.

Terminant son cocktail, elle le déposa sur le bar en souriant au barmaid avant de reprendre la main de son ami. Elle se laissa ainsi entraîner jusqu'à la piste de danse essayant de se frayer un chemin parmi les personnes dansant. Benjamin y arrivait très bien. Elle s'arrêta doucement et se mit à danser. Elena tourna doucement et se retrouva rapidement devant son amant. Soudainement, il l'attira vers lui, une main dans le creux de son dos et posa son autre main sur la joue d'Elena. Ce simple geste la fit frissonner. Elle l'observa intensément en se mordillant les lèvres d'un petit air sexy. Elle tremblait à nouveau de désir pour lui tant cela en était parfois incontrôlable. Le souffle de Benjamin vint alors sur sa peau brûlante de plaisir des moindres gestes sensuels, qu'il avait à son égard. Elena ne lui répondit pas. Non pas qu'elle ne le voulait pas. Mais parce qu'elle aimait trop ce qu'il lui faisait pour briser cet instant tellement magique. Elle se mordit une nouvelle fois les lèvres. Étant sur le point de céder ne pouvant lui résister plus longtemps. Elle prolongea doucement ce tendre baiser. Ses lèvres avaient un petit goût de sucrée et était si douce. Sa langue se mit alors doucement à danser avec celle de son tendre amant se laissant entraîner auprès de lui. Passant sa main sur son haut pour le caresser avec une délicatesse infinie. Son cœur battait de plus en plus vite. Son souffle ce fit de plus en plus saccader. Ne doutant pas, qu'il en était de même pour le jeune homme. Il s'était emparée de ses lèvres. Elle qui avait résisté jusque-là ne le pouvait désormais plus. Tremblant de plus en plus de désire. Le monde avait cessée de tourner pour la belle. Comme si celui-ci c'était mis sur pause le temps qu'il se retrouve l'un à l'autre.

Elena mit doucement fin à ce baiser si passionnée pour lui susurrer aux creux de l'oreille. « Tu me rends folle ! » Elle lui fit un ravissant sourire avant de déposer une longue chaîne de baiser enflammé dans le creux de sa nuque. Laissant le bout de ses doigts fins effleurer son corps si parfait et dont elle aimait tant embrasser. Elena posa à nouveau son regard dans celui de Benjamin où elle s'y plongea quelque peu et le prit doucement par la main. En faisant cela, l'Italienne chercha rapidement du regard un endroit où elle pouvait être un peu plus tranquille avec son amant. Connaissant très bien les lieux grâce à son père qui faisait affaire avec le gérant de l'Ultra. De plus, Elena savait très bien que le gérant de l'Ultra n'était pas présent ce soir étant chez le père de celle-ci. La brune avait donc trouvée le parfait endroit pour se retrouver seule avec Benjamin. Aussitôt fait, l'italienne l'entraîna doucement par la main se frayant un chemin entre les personnes qui se trouvaient sur la piste de danse. Elle en fût enfin sortie dix minutes plus tard. Elena se retourna alors doucement faisant ainsi face à Ben et l'embrassa fougueusement en posant doucement sa main sur sa nuque. Elle mit doucement fin à ce baiser passionné quelques minutes plus tard. « Je connais le parfait endroit pour que nous puissions nous retrouver seul durant quelques instants... » dit-elle le sourire au coin des lèvres. La brune lui reprit à nouveau la main et l'entraîna d'un pas bien décider dans le bureau du gérant du Ultra. Elle ouvrit la porte et prit soin de parcourir la pièce de fond en comble en prenant soin de prendre la clef, puis fit entrer Ben en y posant un tendre baiser sur ses lèvres. Ayant fermé à clef, Elena reprit sa marche en direction de son amant et passa une main dans ses cheveux afin de les remettre au naturel. Elle était ainsi davantage sexy. Se trouvant enfin auprès de lui. Temps qu'elle avait trouvée interminable... Elena l'embrassa passionnément tout en défaisant un à un les boutons de sa chemise de sa main droite. Parcourant ainsi son corps de son autre main. Elle lui mordilla doucement les lèvres pour mettre fin à son baiser et commença doucement à descendre le corps de son si musclé et si beau, d'une chaîne de baiser.

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Il n’avait pas besoin de trop se casser la tête, pas besoin de trop penser à comment il devait l’approcher. Habituellement, il n’avait besoin que de suivre son instinct. S’il avait envie de flirter, s’il avait envie de l’embrasser, s’il avait envie de lui faire l’amour… Il n’avait qu’à le faire. Ce n’était pas la peine de trop envisager, de trop planifier… Non, tout était naturel. Aussi bien dire qu’ils étaient fusionnels tous les deux; ils s’adaptaient l’un à l’autre et à leurs envies. Ce n’était pas le cas avec les autres filles avec qui Ben avait été. Avec elles, c’était toujours trop compliqué, jamais assez ou toujours trop. Gérer les états d’âme de ses anciennes conquêtes ne l’avait jamais intéressé non plus. Or, avec Elena tout était parfait. Elle ne lui avait jamais casser les oreilles avec des demandes superflus. En fait, c’était comme si la seule attente qu’elle pouvait avoir envers lui était qu’il soit simplement présent au besoin. C’était de même pour lui. Quand la vie de tous les jours devenaient trop difficile et étouffante ou bien quand le besoin d’une chaleur humaine se faisait tout simplement sentir. Il ne pouvait donc pas se plaindre. Elle était parfaite; leur relation était d’ailleurs pour lui parfaite. Il n’avait jamais aucun compte à rendre; pas besoin d’expliquer ce qu’ils pouvaient être tout les deux. Une chose était certaine : ils n’étaient pas un couple. Chacun était libre comme l’air. Cela avait toujours été clair entre eux et c’était d’ailleurs ce qui faisait fonctionner ce lien qui existait entre eux. Néanmoins, Benjamin revenait toujours à elle et Elena à lui. De plus, il n’y avait qu’avec elle qu’il ressentait cette force qui semblait toujours vouloir l’aimanter à elle et tout son corps. Il pouvait bien chercher à refouler tout ça, mais tôt ou tard il ressentait toujours ce besoin vital de l’embrasser à chaque fois.

Il avait souri lorsqu’elle répéta ce qu’il venait de dire tout bas quelques instants plus tôt. La sensation dans son ventre lui donnait l’impression de flotter. Il était bien; tellement bien que parfois il se demandait si c’était possible de l’être autant. Le sourire d’Elena était parfait. Il ne se lassait pas de la voir sourire ainsi et il pouvait être fier d’en être la raison. Il se laissa embrasser par la belle italienne, répondant à ce fougueux élan qu’il lui reconnaissait bien. Que dire; il adorait ça. Il ouvrit à peine les yeux lorsqu’elle se détacha de lui trop tôt à son goût, le regardant. Elle le prit par la main. C’était à elle de le guider parmi les gens, cette fois-ci. Un sourire apparu au coin des lèvres du californien lorsque ce dernier compris l’idée que Di Mascio avait derrière la tête. Il n’allait pas l’en empêcher et se contenta au contraire de se laisser guider par la charmante demoiselle. Elle les menait à l’écart des regards, vers un endroit plus intime où ils allaient pouvoir se retrouver. Visiblement, elle semblait moins patiente qu’à l’accoutumé et Benjamin ne lui reprochait en rien. Au contraire, il était bien content de l’initiative de son amie. Elle l’embrassa à nouveau avec fougue. Celui-là se voulait plus long et plus intense. Elle savait pertinemment ce qu’elle voulait et Ben le ressentait. Heureusement, c’était plus que réciproque et Elena semblait connaître le parfait endroit pour qu’ils puissent être seuls. « Ah oui? Surprends-moi… » dit-il, se laissant toujours guider pas l’italienne. Il avait ce petit air amusé et satisfait sur le visage. Il ne pouvait pas se plaindre de la tournure des événements. Néanmoins, quel endroit avait-elle en tête?

Le bureau du gérant? Pourquoi pas… Elle était décidément pleine de ressources et ne cessait donc jamais de l’épater. Il préférait d’ailleurs ne pas poser de question ce pourquoi elle connaissait cette pièce ou encore comment elle savait que cette dernière était vide. D’ailleurs, ce petit air rebelle qui se dégageait d’elle lorsqu’elle referma a porte, clé à la main, l’allumait davantage. Sa démarche vers lui… Maintenant qu’il n’y avait qu’eux, il pouvait clairement mieux l’admirer et prêter attention à tout ces petits détails qu’il aimait chez elle. Elle était sexy dans sa façon d’être. Il était incapable de dire ce qu’il préférait chez elle. Était-ce son regard remplit de leurs sous-entendus? Son sourire et ses légères fossettes qui se définissaient sur son sublime visage? Ou était-ce son corps, parfait de haut en large? Ou était-ce ce petit mouvement qu’elle venait de faire afin de faire retomber ses cheveux au naturel? Probablement un mélange de tout ça. Il se laissa embrasser encore une fois, suivant et se laissant guider par l’initiative d’Elena. La main de la jeune femme se baladait le long de son corps tandis que l’autre, très habile, s’occupait de déboutonner les boutons de sa chemise. L’aidant un peu, Ben tira rapidement sur les manches de cette dernière lorsqu’Elena eut fini avec les boutons, la laissant retomber dans un coin du bureau. Effectivement, elle le rendait fou. Il la désirait à un tel point qu’il avait l’impression d’étouffer s’il ne l’embrassait pas à nouveau. C’est alors qu’il prit possession de ses lèvres avec fougue. Il eut une légère pensée pour ce pauvre gérant dont le bureau allait être saccagé, mais ne s’en soucia pas plus pour autant. Il avait beaucoup mieux à faire; pas question d’arrêter de toute façon. Avec peu d’efforts, il la souleva de terre, enroulant ses jambes autour de ses hanches, la soutenant de ses mains sur les fesses de l’italienne. Il n’avait pas abandonné pour autant ses lèvres, l’embrassant toujours comme si sa vie en dépendait. C’était là le résultat de l’effet qu’elle pouvait bien avoir sur lui. Ben entamait une descente, traçant son chemin de ses baisers sur la peau de la jeune femme. Il était arrivé à son cou et le creux de celui-ci, puis s’était arrêter jusqu’au début de la présence de tissu. Se tournant légèrement vers le bureau, il laissa reposer doucement Elena sur ce dernier. Il se mordilla la lèvre, retirant alors le haut d’Elena qui clairement le dérangeait, puis repris là où il s’était arrêté. Certes, il était devenu bien silencieux, mais il avait trouver une autre façon de lui communiquer ce qu'il pensait.

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Avec Benjamin, Elena ne se cassait pas la tête de savoir comment l'approcher. Que faire ou ne pas faire. Que dire ou ne pas dire. Elle suivait simplement son coeur et son instinct. Ce qui lui avait plutôt réussit. Ainsi, elle ne le lui demandait pas s'il avait envie de flirter, l'embrasser, le câliner ou lui faire l'amour. Elle le faisait tout simplement. Voulant simplement vivre l'instant présent, comme si sa vie pouvait s'arrêter à tout moment. Il en était de même pour lui. C'était ça sa relation avec Benjamin et c'est ce qui la rendait si unique, si magique et magnifique. Elena n'avait d'ailleurs jamais vécut cela jusqu'à maintenant. Elle eut effectivement quelques relations dites sérieuses, mais rien de comparable avec ce qu'elle vivait auprès de Ben. Ces relations ayant par ailleurs toutes finis dans des drames. À croire qu'elle n'était pas faite pour vivre ce genre de relation. À moins, que cela ne soit parce qu'elle n'avait encore jamais connu le grand amour...Qui sait... Toujours est-il, qu'avec Benjamin tout était différent dans le où ils n'étaient pas un couple et se sentait beaucoup mieux ainsi. Cela en était que plus réciproque. Elena voulait néanmoins qu'il soit présent à chaque instant de sa vie, dans les bons, comme dans les mauvais moments. Ne la jugeant jamais et cela peut importe si ses choix étaient bons où mauvais. Elle ne c'était par ailleurs, jamais droguée en sa présence. Elle ne voulait pas qu'il découvre cette sombre facette d'elle. Elle ne voulait pas qu'il la voie dans cet état lamentable. Elena n'en avait pas besoin étant que trop bien à ses côtés. Il était parfait. Leur relation en était tout autant et cela lui suffisait amplement.

Elena souriait tendrement en ne pouvant quitter Benjamin des yeux. Elle était tellement bien dans ses bras qu'elle ne pût se demander si tout cela était réel. Elle avait tant souffert durant ses dernières années où elle eut l'impression de se retrouver sur un ring de boxe amassant sans cesse des coups. Mais ressortait en étant plus forte et courageuse. Sombre et triste. Elle se demandait parfois quoi faire pour tenir moralement le coup face à toutes ces épreuves... Mais ce fut sa rencontre impromptu avec Benjamin qui la sauva et ce fût par sa présence, qu'elle reprit le goût à la vie, puis au bonheur. Comme en cet instant. Ses songes partirent alors un infime instant vers sa soeur jumelle. Elena se rappelait ses quelques mots qu'elle le lui avait prononcé peu avec de trépasser. Tu mérites de vivre et d'être heureuse Lena. Elle savait alors en cet instant que sa soeur aurait été contente d'elle et de voir, qu'un homme aussi bon, que Benjamin veillait sur elle. Retrouvant ses esprits. Elena embrassa fougueusement Benjamin, qui lui répondit sans plus attendre. La brune adorait lorsqu'il l'embrassait de la sorte. Cela en était tellement enivrant pour la belle italienne. Ben embrassait tellement bien. Ce n'était d'ailleurs pas la seule chose pour laquelle il était particulièrement doué... Finalement, Lena l'emmena par la main en lui jetant de temps en temps des petits regards coquin. Elle aperçut alors un sourire au coin des lèvres de Benjamin, quand il comprit ce qu'elle avait en tête. La brune savait que son amant l'en empêcherait pas. Ayant tout deux envies de s'adonner l'un à l'autre. Elle trouva alors le parfait endroit pour cela et l'y emmena sans plus attendre. Aimant prendre des initiatives et acquérir un certain contrôle de la situation. Elle l'écouta alors parler en souriant. « Laisse-moi te surprendre ce soir, bébé ! » Dit-elle en lui susurrant au creux de l'oreille.

Elena emmena Benjamin dans un endroit qu'elle savait disponible cette nuit. Le gérant de l'ultra dînait ce soir avec son père et devait très probablement parler business. Mais la belle ne préférait pas le savoir. D'ailleurs, moins elle avait de contact avec celui-ci et mieux cela en était pour sa vie. Son père voulant qu'elle ait une place au sein de son armé depuis longtemps. Dans tous les cas, Elena comptait bien profiter du bureau de celui-ci pour se retrouver enfin seule avec Ben. C'était tout ce dont elle désirait à présent et était déterminée à ce qu'il en soit ainsi. Elle voulait goûter à son corps musclé et doux à la fois. Bouillonnant de désire à son égard. Elena ne le savait que trop bien par sa façon, qu'il avait de la regarder et d'être avec elle. La belle italienne le désirait ardemment contre et en elle. La porte étant à présent fermer à clef. Elena se mit à devenir une autre femme. Elle était plus coquine, fougueuse, insatiable et n'ayant pas peur de prendre des initiatives. Elle commença alors par marcher d'un pas sexy en sa direction en le dévorant des yeux. Durant ce cours instant, la belle prit le temps d'admirer chaque petit détail qui la rendait encore un peu plus folle de lui. Elle détacha ensuite ses cheveux pour les laisser au naturel et le fit de sorte à ce que cela reste sensuel. Ne voulant pas casser cette atmosphère torride qu'il y avait entre eux.

Une fois auprès de lui, Lena l'embrassa passionnément en défaisant habilement les boutons de sa chemise avec sa main droite. Parcourant le corps de Benjamin de sa main gauche. Elena observa son amant, mettre sa chemise sur le coin du bureau tandis qu'elle embrassa son corps si musclé et si beau, d'une chaîne de baiser. Quand son amant prit soudain possession de ses lèvres avec une tel fougue. Elena ne pouvait qu'en être encore plus excitée face à l'attitude sexy de Benjamin. Elle était tellement émoustillée par lui qu'elle en tremblait. Son corps étant quant à lui bouillonnant de désire pour lui. Sa langue se mit alors à danser au même rythme que celle de son amant. Elena en avait que faire de voir le bureau de l'ami de son père saccagé. Tout ce qui l'importait en cet instant était eux. Ben. Elle. Le reste du monde n'avait aucune importance à ses yeux. Elena descendit doucement ses mains vers le pantalon de son amant et défit doucement les premiers boutons de celui-ci. Quand Benjamin la souleva de terre avec une faciliter. Être défenseur dans l'équipe de Hockey de l'université de Brown avait certain avantage. Ce qui n'était pas pour déplaire à la belle italienne. Elena enroula alors doucement ses jambes autour de ses hanches. Elle caressa alors sensuellement le haut du dos de son amant et fit doucement descendre le bout de ses doigts en passant par ses hanches et le creux de ses reins. Elle n'abandonna pas pour autant ses lèvres. L'embrassait et ce faisait embrasser comme si leurs vies en dépendaient. Tremblant de plus belle. C'était le résultat de l'effet qu'il pouvait avoir sur elle. Elena lui mordilla les lèvres en prenant grand soin de ne pas lui faire de mal. Cela n'était en aucun cas son but. Elle le sentie ensuite tracer un chemin de baiser sur sa peau. Elena releva légèrement la nuque pour qu'il ait plus de faciliter à embrasser sa nuque, en se mordillant doucement ses lèvres, tant elle commençait à succomber au plaisir qu'il provoquait en elle. Lui caressant doucement les cheveux. Cependant, Ben marqua un arrêt au niveau de la présence de ses vêtements. Elena le laissa doucement la reposer sur le bureau. La brune se mordilla une nouvelle fois la lèvre sous l'effet qu'il lui procurait, puis l'aida à retirer son haut qui le dérangeait avant de reprendre-là où il s'était arrêté.

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ft. @Elena Di Mascio

C’était parfois à se demander s’il était possible pour eux d’avoir des discussions rationnelles sur tout et rien comme tout le monde sans que ça ne vire en luxure. Rester habiller plus d’une heure était pratiquement impossible pour eux. Du moins, il n’y avait qu’avec Elena que c’était mission impossible. Non pas que O’Connel s’en plaignait. Au contraire, il adorait ses moments passer avec elle et particulièrement leur complicité. En effet, avec eux tout était simple. Ils se plaisaient, c’était évident. Ils s’entendaient bien aussi. Plus encore, ils avaient ce courant qui passait entre eux, cet aimant, cette tendre et violente passion qui les animaient. Ils n’avaient peut-être aucune attache, mais à savoir pourquoi, cette folle émotion n’était possible qu’en sa présence. Or, quand elle venait à l’embrasser ainsi il pouvait tout oublier. Elena était meilleure que n’importe quelle drogue, meilleure que n’importe quel traitement. Il en était accro complètement; son goût, ses effets, tout. C’était probablement que de l’insouciance entre les deux, eux qui ne désiraient aucune relation sérieuse. Benjamin avait toujours été clair sans pourtant l’avoir explicitement partagé; il ne désirait aucun engagement. Or, avec Di Mascio, il avait trouvé le parfait accord. Elle non plus ne cherchait rien de plus de sa part qu’à avoir du plaisir et passer de bons moments. Elle pouvait aller n’importe où, voir n’importe qui, n’importe quand… Il n’avait pas son mot à dire. Il en allait de même pour lui. C’était d’ailleurs ce qui lui convenait le mieux, lui qui était incapable de se donner corps et âme à quelqu’un. Il avait toujours été ainsi et c’était peut-être ce qui lui avait fait comprendre qu’il n’était pas pour une vie de couple bien rangée comme le voulait la norme. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir essayé. Ces ex-copines étaient toutes d’accord pour dire qu’il était bien gentil, mais que malgré sa présence… il n’était pas présent pour autant. L’esprit toujours ailleurs, égoïste sur son temps et indifférent. Il était plus doué en tant qu’ami ou en tant qu’amant. Pour ce qui était d’être un amoureux, cependant, il n’avait jamais eu ce talent. Heureusement pour lui et pour elle, ce n’était pas ce dont avait besoin Elena, car il aurait été incapable de lui donner cela.

Il avait retiré son haut à une vitesse folle, faisant tout de même attention de ne pas la blesser. Il la désirait comme un fou. Il avait suffisamment attendu comme ça. Lui qui était pourtant si doué à ces jeux de séduction se retrouvait sans ressources lorsqu’il s’agissait d’Elena Di Mascio. Il était faible, incapable de tenir et de résister à ces envies de la prendre toute entière. Elle ne lui appartenait pas, mais pour ne serait-ce que pour quelques instants, il ressentait ce besoin de penser que c’était comme si c’était le cas. Ainsi, il la couvrait de ses baisers sur sa peau si douce et parfaite. Son cœur battait fort d’envie et son corps était comme un brasier. Il adorait son parfum qui lui unique. Elle le rendait fou à un point tel qu’il ne savait plus quoi en penser. Ce n’était pas normal. Était-ce seulement sain d’être aussi fusionnel comme ils l’étaient? Il n’avait jamais vécu cela avec personne d’autre et ce n’était pas les expériences qui manquaient…

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Elle l'observait retirer son haut à grande vitesse, tandis, qu'elle couvrait son torse de baisers enflammée et de caresses. Elle le désirait comme une folle et ne pouvait attendre plus longtemps. La brune était pourtant douée et habituée à leur jeux de séductions. L'italienne avait d'ailleurs tentée en vain de garder un certain self-contrôle de la situation pour ne rien précipiter avec lui. Essayant de résister à son désir qui montait en puissance. Mais elle sût très vite que c'était un combat perdu d'avance. Elle le savait. Elena se sentait étrangement faible et dépendante de lui. Ce qui ne lui était alors jamais arrivée jusque-là avec lui où un autre homme. Elle n'était plus en mesure de tenir plus longtemps et ne pût lui résister plus longtemps. Elle voulait être prise. Se retrouvé en lui. Être sienne le temps d'une longue, magnifique et intense lui. Car elle savait que ce n'était que le commencement. Il ne lui appartenait pas... Elle en était bien consciente et c'était mis d'accord pour que cela n'arrive jamais. Mais ce soir Elena ressentait ce puissant besoin de pensée comme si c'était le cas. Lui faisant alors se poser mille questions sur cet étrange sentiments auxquels elle n'avait aucune réponse. Si ce n'est.. Qu'il était le seul à la rendre ainsi. Elle qui avait pourtant enchaînée les relations sans lendemains durant de très nombreuses années. Elena avait par ailleurs beaucoup changer à ce niveau-là depuis l'arriver de Benjamin dans sa vie....

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ft. @Elena Di Mascio

Être avec quelqu’un, se donner tout entier, ce n’était pas commun pour Benjamin. Il n’était pas ce genre de personne au quotidien. D’ailleurs, il évitait toutes relations qui lui demandait un minimum d’engagement. Il aimait beaucoup trop sa liberté pour en faire autrement. Pouvoir vivre dans le moment présent sans devoir se soucier du reste. Ne pas se casser la tête. Non pas qu’il était irresponsable ou quoique ce soit, non; il ne désirait tout simplement pas s’attacher au-delà avec quiconque. Autant il était l’ami idéal, il était le pire des petits-amis. En effet, il aimait beaucoup trop ces petits jeux de charme avec la gente féminine pour se contenter d’une seule dans sa vie. Il n’était pas pour autant le pire des salauds, mais il est vrai qu’il avait certaines lacunes. Néanmoins, c’était différent avec Elena Di Mascio. À savoir pourquoi, il revenait toujours à l’appeler, lui envoyer des messages, voire même à l’invité auprès de lui. Il n’avait pas peur de la présenter et à l’inclure auprès de sa bande de Chapin non plus. Déjà, elle avait une place privilégiée que beaucoup n’avaient pas et n’avaient même jamais eu. Il évitait habituellement de présenter ses conquêtes à ses amis. Cela ne servait à rien, car elles ne restaient jamais bien longtemps dans sa liste de priorités ou bien même dans sa vie. C’était ainsi et il ne voulait rien y changer pour le moment. Rien qu’à voir tous les problèmes de cœur brisés de son cercle d’amis, ça lui donnait suffisamment de raison pour se tenir loin de ce genre de situations. C’était déjà beau de jouer les confidents pour ces derniers, de les épauler et essayer de leur remonter le moral un peu, mais il ne désirait pas que les rôles soient inversés pour rien au monde. Or, les Chapin avaient rapidement compris que le simple fait d’apercevoir une jolie fille avec Benjamin ne voulait pas forcément dire qu’il y avait quelque chose entre eux. Du moins, rien de sérieux. Cependant, qu’en était-il de l’italienne qui venait à être à son bras un peu trop souvent? Benjamin se contentait souvent de répondre avec seulement un sourire remplit de sous-entendus, n’en divulguant jamais plus que cela, conservant le mystère. La vérité, c’était que lui-même de savait pas trop quoi répondre. Il était bien avec elle. Elle lui procurait ce sentiment de légèreté. Il pouvait être lui-même sans jamais faire d’efforts superflus. Pourtant, ce n’était pas de l’amour. Du moins, ça ne l’était pas, pas vrai? Aucune idée. À vrai dire, il ne s’était jamais penché sur la question. Cela ne lui était jamais venu à l’esprit non plus. Ça ne faisait pas parties de sa liste de possibilités. Ils avaient été claires sur le statut de leur relation. Ils étaient là l’un pour l’autre parce qu’ils s’appréciaient bien et qu’ils devaient avouer que leur jeu passionnel était plus que plaisant, mais il ne pouvait pas y avoir plus que cela. Ça devait rester physique et superficiel; parler de leurs sentiments, de leurs vies… ce n’était pas une option.

Leur relation se basait sur des bons moments passés ensemble. Oublier ses soucis, tout ce stress inutile, l’espace d’un instant avec l’autre. Ils étaient ensemble pour s’amuser quand cela leur disait, rien de plus. Or, étrangement, si les fois où ils se voyaient commençait à devenir de plus en plus nombreuses, ils n’avaient pas changé leur pratiques et habitudes. Benjamin aimait être en sa compagnie puisque tout les deux pensaient pareil. Et puis, il ne pouvait pas nier l’attirance qu’il avait envers Elena. Il ne pouvait pas s’empêcher de la désirer à chaque fois qu’il la voyait. D’ailleurs, elle faisait tout pour qu’il la désire… Suffisait de voir comment elle agissait avec lui. Il n’allait pas s’en plaindre non plus. Il adorait ça.

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Autrefois, Elena était le genre de femme à appartenir à un seul homme. Étant également capable de tout par amour pour lui ne se souciant pas du prix à payer. Elle l'avait été durant sa seule relation sérieuse ayant durée un peu plus d'un an et qui s'était très mal terminer. Car c'est à ses côtés, qu'elle eut ce terrible accident de voiture qui coûta la vie à trois de ses proches. Elle était la conductrice, ce soir-là. Et cet accident eut raison de leur relation où plutôt, c'est Elena qui mit brutalement fin à sa relation avec lui. Sans ménagement vu l'état dans lequel elle se trouvait psychologiquement. Elle ne supportait pas d'être celle ayant causé la mort de ses proches. Elle ne supportait pas non plus de se rappeler la mort de ses proches en pausant les yeux sur son ex petit-ami pour lequel, elle n'avait plus aucun sentiment.

Depuis ce jour, Elena a profondément changée ce qui ne fut pas pour lui déplaire. Aimant la personne qu'elle est devenue. Malgré cette part d'obscurité qu'elle cache en elle. Faisant également une croix sur les relations dites sérieuses. Ne voulant appartenir où s'attacher à un homme. C'est ce qu'elle n'arrête pas de se dire. Mais elle pourrait bien ce voiler la face... Dans tous les cas, Elena aimait trop sa liberté retrouvée pour y songer à l'heure actuelle. Voilà donc ce qu'était devenu Elena en deux ans. Une femme à la fois courageuse et complexe par bien des manières. Attirantes et séduisante. Ne se prenant aucunement la tête pour des hommes dont elle aimait beaucoup la compagnie, que cela soit amis où autrement. Mais aussi. Une femme qui avait le dont de rendre Benjamin fou d'elle, comme en cet instant ce soir.

Sa relation avec lui ne ressemblait en rien avec ce qu'elle avait autrefois connu. Elle était même assez unique en son genre et cela par bien des manières. Elena pouvait l'appeler où lui envoyer de nombreux messages dans la journée, cela ne l'empêchait pas pour autant de le retrouver le soir venu. Ce dont elle adorait. En fait, Elena ne pouvait se passer de sa compagnie. Cela lui était impossible. C'était un peu comme retirer un aimant d'un autre aimant. Ils finissaient toujours par être ensemble et cela en était de même, pour eux. Benjamin était également quelqu'un d'assez unique. Il n'avait jamais été le genre d'homme à s'afficher publiquement avec ses conquêtes et pourtant...Il n'eut aucun mal à le faire en présentant Elena à son groupe d'amis Chapin, ce qui avait profondément touchée la belle. Elle s'était toujours sentie importante à ses yeux, au vu de sa relation avec lui et de la manière dont il était avec elle. Mais la présenter à ses amis étaient un geste particulièrement fort venant de lui. Cela lui avait d'ailleurs permis de voir et de se rappeler à qu'elle point, elle avait une petite place de privilégiée dans sa vie. Elena s'était alors sentie très importante à ses yeux et en fut que plus heureuse. Ressentant la même chose à son égard.

D'ailleurs depuis ce soir-là, Elena voulait elle aussi présentée Ben à ses plus proches amis. Il connaissait déjà la moitié d'entre eux. La plupart se trouvant chez les Chapins. D'autres se trouvait encore chez les Sears où les Goddard. Certains étaient même entrées dans la vie active. Dans tous les cas, Elena voulait le présenter à ses plus proches amis ce qui était un geste particulièrement fort pour elle. Ne parlant jamais de ses relations avec ses amis et aimant se faire discrète sur le sujet. Mais elle jugeait important de le faire. C'était Benjamin O'Connel... Un homme d'une grande importance à ses yeux et à sa vie. Détenant une place importante dans son cœur. La vérité était quant à elle de savoir à quel point il détenait cette fameuse place dans son cœur. Elena se sentait si bien avec lui. Il la faisait revivre et lui procurait ce sentiment de légèreté, sécurité et d'apaisement. Mais ce n'était pourtant pas de l'amour.

Non. Leur relation était uniquement basée sur les bons moments passés ensemble. Ils oubliaient ainsi les difficultés de la vie et les petits tracas du quotidien, l'espace d'un instant passé avec l'autre. Rien de plus. Rien de moins. Ils avaient tout deux été très clair à ce sujet. Ils se voyaient certes plus régulièrement, mais n'avait pas changé leur pratique et habitudes pour autant. La brune adorait simplement sa compagnie et cela en était de même pour lui. Malgré cela, Elena ne pouvait nier la profonde attirance qu'elle avait pour lui. Ne pouvant s'empêcher de le désirer à chaque fois qu'elle le voyait. La brune faisait tout pour qu'il la désire à son tour. C'était bien plus qu'un jeu où qu'un besoin. Était-ce par peur de perdre sa relation avec lui ? Non. Était-ce par peur qu'il ne finisse par se lasser d'elle où de ses moments passé à deux ? Non. En réalité elle ne le savait pas elle-même, mais adorait être ainsi avec lui et ne comptait pas s'arrêter de si tôt...

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ft. @Elena Di Mascio

Le Chapin comptait bien profiter de sa vie d’universitaire. Déjà au lycée, il ne vivait que pour le moment présent. En effet, il avait passé le clair de son temps à la plage plutôt qu’en cours. Accumulé les heures de retenue pour ses absences continues ou bien même ses retards ne l’avait jamais dompté. Il s’en était toujours fichu et puis, ses résultats scolaires ayant toujours été supérieurs à la moyenne, sans le moindre effort, ses professeurs n’avaient jamais pu faire grand-chose contre lui. Ne serait-ce que trouver dommage qu’il gaspille autant de talents dans le surf ou bien à flâner ici et là. Mais c’était un adolescent têtu qui ne faisait qu’à sa tête. Il n’y avait donc pas grand-chose à faire. Il n’était pas devenu un Chapin pour rien non plus. Il avait le sport et la fête dans le sang. Au grand désespoir de son paternel qui ne voyait qu’en lui qu’un bon à rien; un garçon qui gâchait tout son potentiel à poursuivre des rêves futiles et à perdre son temps à s’amuser. D’ailleurs, ce n’était pas pour rien que Benjamin était en froid avec son père. Il avait fait nombre d’efforts pour obtenir un minimum de reconnaissance, mais cela n’avait jamais été suffisant. Lorsque son père lui avait maintes et maintes fois casser les oreilles en lui répétant qu’il devait prendre sa vie en main, qu’il devait enfin entrer dans un monde d’adulte, il l’avait fait… À contrecœur, mais il l’avait néanmoins fait. Parce que la pression familiale l’avait forcé à entrer en faculté de Droit, il avait fermé les yeux. Il avait certes appris à apprécier le domaine, mais encore une fois, cela n’avait pas été suffisant. Il n’avait jamais aspiré aux rêves que son père avait pour lui. De là leur principal conflit. Le garçon était incapable de s’imaginer derrière les portes du même bureau toute sa vie et ainsi se sentir étouffer. Il désirait voir le monde; faire des rencontres enrichissantes. Se sentir réellement utile pour des personnes dans le besoin et non pas aider à graisser la patte de ceux qui était déjà que trop aisés. Il avait besoin de défis, d’aventure. Or, ses relations dans la vie de tous les jours suivaient la même logique. Il n’était pas capable de se poser au même endroit trop longtemps. Il ne recherchait aucunement le grand amour; il n’y croyait pas de toute façon. Tout ce qu’il désirait, c’était de vivre une certaine passion… peu importe le temps qu’elle pouvait durer. Ce n’était pas pour rien qu’il ne promettait jamais rien et qu’il ne s’engageait pas. Il ne désirait pas avoir d’attaches. Être libre et maître de ses décisions. Il n’était pas de ceux qui mentait pour arriver à leur fin pour autant. Il avait le respect d’être honnête sur ses intentions dès le départ. Ses fréquentations savaient donc habituellement à quoi s’attendre avec lui… Il ne tombait jamais amoureux; il ne laissait jamais la chance à aucune relation de parvenir à toucher son cœur. Il changeait toujours de direction lorsque le terrain devenait dangereux. De plus, aucune fille n’avait réussi jusqu’à aujourd’hui à l’enchainer. Et il y en avait eu des filles, ô que oui qu’il y en avait eu… On lui avait déjà reprocher de ne pas avoir de cœur. Cela l’avait que très peu touché, d’ailleurs. Ce n’était pas de sa faute si certaines s’attachaient malgré ses avertissements. Des gifles, il en avait eu quelques-unes. Des crises d’hystérie, il en avait enduré plusieurs. Des larmes, il en avait vu couler une grande quantité aussi. Pourtant, il n’avait jamais changé sa façon de vivre pour autant. On l’acceptait comme il était ou on ne l’acceptait pas du tout. Il n’en avait rien à foutre. Il ne vivait pas pour les autres; il vivait pour lui et le voyage était bien plus important que la destination.

Sa pauvre mère ne cessait de lui demander quand comptait-il ramener une demoiselle à la maison; il savait trop bien qu’elle rêvait déjà de faire la rencontre de ses petits-enfants, à son plus grand dam à lui. Ce n’était pas prêt d’arriver. Si seulement elle savait comment il passait le clair de son temps à Brown, sa mère en serait dévastée. En effet, elle semblait attendre le moment qu’une jeune femme entre enfin dans la famille avec une impatience presque effrayante. Benjamin préférait donc échapper à la question en changeant de sujet à chaque fois. Heureusement pour lui, sa mère était une femme plutôt loquace qui pouvait passer du coq à l’âne sans trop se poser de questions. Et puis, vu la situation familiale, le californien était loin d’avoir envie d’inviter qui que ce soit. Il ne parlait déjà pas de ses problèmes avec les Chapin, avec qui il était très proche, pourquoi le ferait-il avec les autres? Même Elena ne savait rien de sa situation. Ils n’en avaient jamais parler. Non seulement parce qu’il n’aimait pas aborder le sujet, mais aussi parce qu’ils ne parlaient de ces choses-là. Lui-même ne connaissait rien de la famille d’Elena. En fait, à véritablement y penser… ils ne connaissaient pas grand-chose l’un de l’autre.

Faux. Ils connaissaient bien des choses; ils savaient comment se faire plaisir à l’un et à l’autre. Suite à leurs nombreux moments passé ensemble, ils en étaient venus à connaître ce que l’un aimait et ce que l’autre détestait. Ils avaient appris à connaître la personnalité de l’autre; ses manies et ses envies. Benjamin avait notamment compris assez vite que l’italienne pouvait se montrer très têtue à ses heures. Lorsqu’elle avait quelque chose en tête, il était difficile de l’en dissuader. Ce n’était néanmoins pas un défaut; pas toujours du moins. Pour lui et leur petit jeu, c’était plutôt excitant en fait. Elle savait ce qu’elle voulait et elle ne passait pas par quatre chemins pour l’obtenir. Il aimait cette approche directe qui lui était propre. Ça lui faisait changement des filles qui ne savaient pas ce qu’elles voulaient ou qui attendaient toujours que le garçon fasse le premier pas. Elena Di Mascio était différente. Elle avait ce petit quelque chose à ses yeux que les autres n’avaient pas. Il était incapable cependant d’expliquer pourquoi elle était différente. C’était peut-être parce qu’avec elle, il ne voyait pas le temps passer et que ce dernier passait trop vite. Parce qu’avec elle, il était bien, tout était naturel. Inutile de trop s’en faire, de trop penser à ce qui allait se passer ensuite. Il n’avait pas non plus besoin de lui rappeler qu’ils n’étaient que deux jeunes gens qui s’appréciaient, sans plus. Elle savait déjà tout ça aussi bien que lui et elle avait même été bien d’accord dès le début sur la nature de leur relation… peu importe ce qu’elle pouvait bien être aujourd’hui. Tout s’entremêlait dans l’esprit de Benjamin. Il était confus. C’était contradictoire. Il fuyait ses propres penser pour se concentrer sur le moment présent en sa compagnie, mais là était le problème… Une fois qu’il allait se retrouver seul, il allait devoir faire à nouveau face à ces sentiments étranges qu’il n’était pas capable de comprendre. Elena était son amie; il était donc normal d’aimer une amie, n’est-ce pas? Aimer ne voulait pas dire amoureux pour autant, non? Il préférait ne pas trop y penser; refouler ses questions qu’il ne se donnait pas le droit de poser. Les réponses avaient déjà été écrites dans le contrat. Il fallait s’en tenir aux règles. Alors pourquoi pensait-il à des choses comme cela? Il n’avait pas le droit. Après tout, il avait été le premier à établir ces règles…

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Invité

♛ You and me

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La belle italienne comptait bien profiter de sa vie d'universitaire. L'ayant déjà fait au collège où elle avait goûtée au désir charnelle en y prenant grand plaisir. Elle avait toujours été précoce dans tout et cela ne lui avait jamais posée de problème. Elena savait ce qu'elle voulait et faisait toujours tout pour avoir, que ce soit hommes, études, réussite personnelle où professionnelle. La jeune femme avait continuée au lycée où rien avait changée. Elle eut aussi la chance de devenir populaire au collège où elle était tutrice pour les élèves en difficultés. Ayant un quotient intellectuel proche d'une surdouée, elle voulait aider ceux qui en avaient le plus besoin. Elle faisait également partie des cheerleaders de son collège, au vu de son talent de gymnaste. Elena eut aussi la chance d'être populaire au lycée où elle se constitua une sacré petite bande d'amis. Faisant les quatre cents coups ensemble. Ils étaient d'ailleurs, continuellement ensemble et adorait ça. C'est ainsi qu'elle rencontra Nicholas Leroy, puisque sa sœur jumelle sortait avec lui en se temps-là. Elena avait donc toutes les raisons de le voir quotidiennement et de se créer un fort lien avec lui. Quant à ses études, Elena n'a jamais réellement rencontrée de problème et les affrontaient tête baissée si cela devait arriver. C'est pour cela, qu'elle se permettait de ne pas toujours être une élève assidue ce dont ses amis ne savaient, que trop bien. Étant plus du genre à être au fond de la classe avec sa fidèle petite bande d'amis. Elena avait néanmoins tout planifier concernant sa carrière où ses études et ce depuis ça plus tendre enfance. Ses parents la laissant mener à bien ses rêves d'étudiants, qu'importe l'argent qu'ils devaient dépenser pour elle. Ce n'était pas un problème pour elle. Rêves d'enfance, qui avait toujours été de devenir photographe professionnel pour parcourir le monde où être directrice dans une maison d'édition en se posant quelques parts aux états-unis. Elle voyait sa vie en ses lieux et non en Italie. Il y avait trop de bon où mauvais souvenirs à Corléone. Sans compter, que sa tête pouvait être mise à prix à n'importe quel moment dans l'unique but d'atteindre son géniteur. Néanmoins, sa vie était loin d'être tous les jours faciles. Car à côté de ce cadre qui se voulait presque idyllique, Elena subissait quotidiennement la pression de son père. Encore plus, lorsqu'elle devait se rendre en Italie où la plupart des membres du clan Di Mascio y vivant encore. Son père voulait qu'elle ne rejoigne à la fin de ses études universitaires les bancs de la mafia italienne, pour reprendre le flambeau de son père lorsque celui-ci viendrait à mourir. Mais la brune n'était pas d'accord. Elle avait suffisamment payée le prix d'être la fille de Don Di Mascio, pour vouloir faire partie de ce milieu. Elena voulait simplement goûter à nouveau au bonheur retrouvée. C'était ce qu'elle voulait le plus au monde.

Mais sa vie actuelle en était tout autre. Celle-ci se voulant beaucoup plus sombre et violente, lorsque Benjamin n'était pas à ses côtés pour éclaire sa vie. Sans lui... Le cœur de la belle italienne était tiraillée entre le bien et le mal. La vie où la mort. La lumière où l'obscurité. Ne sachant que faire par rapport à sa famille paternel dont elle ne pouvait couper les liens qui l'unissaient sous peines de représailles. Ne sachant également que faire avec ses nombreuses petites activités criminel. Son esprit vengeur depuis le décès de ses proches ou encore sur sa façon d'être, lorsqu'elle ne se trouvait pas à ses côtés.

Ses relations personnelles en résultaient d'ailleurs de cette pression et de son état d'esprit. Ne voulant alors aucune pression où prise de tête. Sa vie privée étant suffisamment chaotique, pour en rajouter davantage. Des liaisons où elle se sentait libre de faire et d'être, qui elle voulait. Des histoires sans lendemains où seul la chaleur d'un homme à ses côtés se livrant corps et âme à elle, comptait. Cela devait être ça. C'était en tout cas la seule explication logique qu'elle avait trouvée. Si on faisait abstraction de sa dernière relation amoureuse sérieuse, qui s'était très mal terminer. Elena ne cherchait pas non plus l'amour avec un grand A. Elle ne voulait plus y croire. Elle désirait juste vivre l'instant présent. Ne rien promettre si ce n'est un peu de compagnie le temps d'une nuit. Elena était ainsi. Mais prenais garde à ne pas avoir de relation charnelle avec n'importe qui, qu'elle soit stone où non. Elle ne voulait pas se donner à n'importe qui où faire n'importe quoi avec son corps. Elle y tenait beaucoup trop. Elle tenait aussi au respect des personnes qui l'entouraient le temps d'une nuit. Ils savaient donc parfaitement à quoi s'attendre avec la belle italienne et ne cherchaient pas à en vouloir plus, au risque de la faire fuir. Elle ne voulait plus tomber amoureuse. Elena ne voulait plus non plus se donner corps et âmes pour une personne, qui la ferait ensuite souffrir. Cela en était terminée pour elle. Elle en avait d'ailleurs que faire de ce que sa famille où ses amis pouvaient lui dire à ce sujet. Elena en avait que faire du regard des autres...Si ce n'est celui de Benjamin. Elena était ainsi et ne cherchait pas à en comprendre les raisons. Elle ne cherchait pas non plus à discuter avec ceux qui cherchaient à la comprendre. Elle le faisait d'ailleurs clairement savoir à ses conquêtes. La plupart d'entre eux étaient d'ailleurs comme elle et cela en était, que mieux. Même son pseudo professeur de musique avec lequel il lui arrivait de partager ses nuits étaient de son avis. Ils étaient donc pour la plupart d'entre eux content d'être tombée sur une femme, comme Elena. La brune le savait et en était que plus contente. Quant à ceux qui ne comprenait pas, elle n'y prêtait pas plus attention que cela. Ce n'était certes pas agréables de se faire traiter de tous les noms, mais restait indifférente à cela. Quant aux gifles... Elle n'en recevait jamais et ils n'avaient plutôt pas intérêt à lever la main sur elle.

Ses liaisons avaient néanmoins nettement diminuer depuis, que Benjamin était entrée dans sa vie. Ne ressentant plus vraiment le besoin d'avoir des conquêtes, au vu du parfait équilibre qu'elle avait trouvée avec son beau brun. Ils savaient tout deux à quoi s'attendre de leur liaison et cela en était, que meilleur. Ne se prenant jamais la tête. A force de se fréquenter, ils savaient comment se faire plaisir l'un à l'autre ce qui était des plus importants pour leur rapport. Il n'y avait rien de plus normal à cela compte tenu de leurs nombreux moments passés ensemble. Elena et Benjamin avaient également appris les gestes qu'ils pouvaient avoir où non, pour que leur partenaire ne prenne davantage de plaisir. Cela en était aussi que meilleur. D'ailleurs, la brune avait notamment compris à quel point son californien pouvait être à la fois têtu, généreux et doux. Têtu il l'était. Ne lâchant rien lorsqu'il avait quelques choses en tête. Elena adorait cela, elle, qui avait toujours eu tendance à dominer ses conquêtes essayaient de se soumettre plus régulièrement à lui. Mais aussi pour leurs bonheurs passés à deux. Elena aimait également sa douceur par ses gestes et ses paroles. Il était tellement doux avec elle et savait au combien la faire se sentir aimer. Elle qui avait tant besoin de cela dans son quotidien, le recevait avec Benjamin. Généreux il l'était également. Benjamin était un de ses hommes à faire passer le plaisir de sa partenaire avant le sien. Ce que parfois Elena regrettait voulant elle aussi lui donner du plaisir. Benjamin était différent des autres hommes et en était que plus heureuse. Ce qui est assez étrange quand on y repense... Qu'est-ce qui le rendait si différents à ses yeux et à son cœur ? Pourquoi ne pouvait-elle pas ce passé de lui plus d'une journée ? Comment cela se faisait-il qu'il était le seul à pouvoir à la revivre et être heureuse ? Pourquoi ne voyait-elle pas le temps perdu à ses côtés ? Était-ce normal de ressentir d'aussi fort sentiments et émotions à son égard ? Elle ne préférait pas y penser. Elle n'y avait pas le droit. Ils avaient tout deux été clair en faisant ce contrat. Aucune attache, ils avaient dit. Pourquoi avait-elle mal lorsqu'elle pensait à ce genre de choses en sachant que cela ne pouvait arriver ? Elle n'avait aucune réponse à ses questions...

[…]

CODAGE PAR AMATIS

Invité

Be my cocaine, be my rehab

ft. @Elena Di Mascio

Il soutenait le regard d’Elena, ne sachant pas s’il s’agissait là que d’un simple désir ou si c’était bien au-delà. Il n’en avait pas totalement conscience et il devait avouer qu’il n’avait jamais été vraiment très doué pour ses choses-là. La dernière fois qu’il s’était cru amoureux, son couple avec Billie n’avait pas fait long feu. Bien qu’ils soient toujours en très bon termes aujourd’hui, tous les deux avaient dut se rendre à l’évidence que l’amour qu’ils pensaient avoir l’un pour l’autre n’était en fait que de l’amitié. Ils avaient une forte complicité, certes, mais c’était souvent déjà ainsi à la base entre Chapin et Diman. Ils avaient donc essayé, ils y avaient cru, mais cela n’avait aboutie à rien. L’amour ne se forçait pas et ils l’avaient rapidement compris. Or, Benjamin était retourné à ses vieilles habitudes et avec le temps, Billie était devenue la copine de son ami et colocataire, Hendrix. Il n’y avait aucune rancune à ce sujet, pas même de malaise. Au contraire, O’Connel s’était montré heureux et enthousiaste pour eux. Il l’était d’ailleurs toujours lorsqu’il s’agissait de ses amis proches. Néanmoins, qu’en était-il de lui? Lui qui ne désirait rien de sérieux ou qui, limite, ne savait tout simplement pas ce qu’il voulait? Il perdait son temps à se convaincre qu’il ne ressentait jamais rien, ce qui était souvent la vérité, mais cette fois-ci c’était un peu plus compliqué. Il ne voulait pas sortir de sa zone de confort. Rien que le mot engagement lui faisait peur. Il fuyait toutes les situations qui pouvaient résulter sur une prise de tête. Puis, avec son expérience, il savait que les femmes n’étaient pas toujours simples… En effet, un rien semblait souvent beaucoup trop compliqué dans leurs têtes et cela fatiguait Benjamin qui n’était pas du genre à lâcher le morceau non plus. C’était donc pour cela qu’il revenait toujours vers Elena, parce que tout était différent avec elle. Elle était la seule de ses fréquentations qui ne lui cassait pas les oreilles ou qui ne rendait rien compliqué. Il n’y avait que des bons moments en sa compagnie. Aussi bien dire qu’il aimait l’ambiance avec elle, leur façon d’être l’un envers l’autre. C’était effectivement la simplicité à son meilleur. La qualité des moments passés avec elle était d’ailleurs difficile à égaler. Il n’y avait pas deux comme elle et il en était conscient.

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Il déposa un autre baiser sur les lèvres d’Elena, pour ensuite plonger son regard dans le sien. Ce dernier était différent; cette espièglerie naturellement semblait s’être dissipée pour faire place à quelque chose de plus profond. « Je t… » Il déglutit, s’arrêtant net. Il quoi? Le sang avait dû lui monter trop rapidement à la tête. Aucunes autres explications possibles. Détournant le regard, il s’esclaffa soudainement afin de faire diversion. Il espérait qu’elle n’ait pas compris ce qu’il avait bien passer proche de dire. Ses trois mots qui pour lui étaient dénués de sens, mais qui à savoir pourquoi, avaient bien failli se faufiler. Il n’avait pris seulement qu’une consommation, pourquoi alors son esprit s’égarait déjà ainsi? Surement la fatigue. Il est vrai que l’entraîneur de l’équipe de hockey était plutôt exigeant lors des pratiques avec ses joueurs ces derniers temps, sans compter la fin des cours qui approchaient… Encore de la foutaise pour donner une raison, un comment du pourquoi. Ben n’avait jamais été éprouvé par les nombreuses pratiques et ses cours ne lui avaient alors là jamais procurer de stress jusqu’à maintenant. Pour se reprendre de son étourderie, il se reprit : « Je t’offre un autre verre ? Une autre danse ? Le temps que je reprenne mon souffle pour que je puisse te montrer à mon tour ce que je sais faire. » Ses yeux s’illuminèrent, remplit de sous-entendus. « À moins que tu aies quelque chose d’autre en tête? »

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