une bière . une autre . pourquoi compter ! (lolo)

Après quelques sms échangés avec le plus jeune de tes frères, tu te retrouves à l'attendre devant le pub irlandais fumant une cigarette pour passer le temps. C'est un plaisir toi de le retrouver ce soir. Loam, que tu surnommes lolo depuis tellement d'années et l'enfant Filipps que tu as toujours protégé. Pour qui tu as été le plus présent, celui dont tu t'es occupé depuis qu'il est haut comme trois pommes – même si ça ne change pas malgré qu'il a pris plus de vingt ans dans sa gueule – celui avec qui tu aimes passer de bons moments, des moments privilégiées. Peut-être passe tu même plus de temps avec lui qu'avec ton propre fils Milo. Ce soir, il y a un match, tu avais complètement oublié. La foule est présente, tu espères tout de même pouvoir trouver une petite place pour profiter de ta soirée avec lui. Tu regardes ta montre, te demandant où il est, car il est en retour, et toi, tu n'aimes pas ça. C'est ta plus grande qualité comme ton plus grand défaut. Tu ne pourras pas lui en vouloir, car tu l'aimes trop pour ça. Juste, tu soupires. Tu as déjà commandé une première bière, tu l'as pas attendu, tu avais soif. En buvant une gorgée, tes yeux se portent au loin, et le voilà, devenant de plus en plus proche, te faisant un signe de loin pour te saluer, lui rendant en levant ta main, en souriant légèrement. «  tu es en retard Filipps ! Tu vas devoir me payer une autre bière » vous finissez par pénétrer dans le bâtiment. Des coups de coudes, tu essaies de ne pas mettre de la bière partout, tu restes concentré sur ton objectif, atteindre la table où Lolo vient de prendre place. Tu t'installes. «  tu es un génie ! »

l'heure tourne, tu termines de te sécher les cheveux et de t'habiller, pestant contre le monde entier parce que tu es en retard, qu'évidemment, c'est à ce moment que tu arrives à coincer ton t-shirt dans la braguette de ton pantalon. tu attrapes un peigne histoire d'arranger un peu tes cheveux, avant d'abandonner et de laisser ta mèche tomber négligemment sur ton front. tu te contentes de discipliner tes cheveux d'un geste de la main, sans trop de résultats. tu manques un nouveau soupire et tu arrives enfin à t'habiller convenablement, attrapant ta veste à la volée, dans ta chambre. tu enfiles un paire de vans et tu laisses la porte de la confrérie claquer derrière toi, tandis que tu regardes l'heure sur ton téléphone. putain, joe va te tuer, lui qui déteste que les gens soient en retard. tu presses le pas avec un long soupir. tu arrives à proximité du pub qui semble bondé, et tu te souviens que les gars ont évoqué un match de foot ce soir. cool, tu pourras le suivre de loin comme ça. tu aperçois joe devant l'établissement, une bière déjà à la main, et tu lui fais rapidement signe en t'avançant, serrant contre ton torse ta veste bien trop légère. tant pis, vous n'allez pas vous éterniser dehors. et c'est à cette pensée que tu manques un soupir en te disant que tu aurais dû te fumer une clope durant le trajet. tu es en retard filipps ! tu vas devoir me payer une autre bière. tu arques un sourcil avant de rire. bonsoir à toi aussi, très cher frère. tu lances pour le taquiner. c'est moi l'étudiant ruiné de nous deux, alors c'est toi qui m'offres la boisson. tu ajoutes en lui tirant la langue comme un gosse, avant de pénétrer dans le bâtiment et de jouer des coudes jusqu'à une table, au fond de la salle. tu arrives à t'y asseoir en attendant que le brun ne te rejoigne. tu es un génie ! tu pouffes de rire. et tu glisses tes doigts dans tes cheveux, tandis que tu t'appuies contre la banquette entourant la petite table. je sais, je sais ... tu esquisses un sourire avant de te lever une nouvelle fois, laissant joe quelques instants pour récupérer deux bières, que tu viens déposer sur la table. j'ai reçu mon salaire pour mes dernières photos, t'as de la chance. tu lances en trinquant, avant de tremper tes lèvres dans la boisson alcoolisée.

Il part vous chercher à boire. Toi, tu envoies quelques sms, tu ris tout seul en lisant Livia, tu te permets même d'utiliser le wifi du pub pour aller faire un tour rapide sur les réseaux sociaux. Tu likes, commentes. Puis, il revient, deux bières à la main. .« Merci frangin ! » Tu lui souris et prends ton verre en main.  « j'ai reçu mon salaire pour mes dernières photos, t'as de la chance. » Le bord de ton verre tape avec légèreté contre le sien, puis tu bois à ton tour une gorgée de cette bière fraîche avant de reposer ton verre sur la table. .«  Un vrai beau gosse le dernier de la famille ! Je suis sûr que si je tape la pose avec toi, tu te fais le double » tu ris, tu ne penses pas ce que tu dis. En tout cas, tu es content pour ton frère qui se fait un peu d'argent à côté des cours. Il prend ses responsabilités. .«  En tout cas, je suis content pour toi ! J'espère que ça te plait! » Le monde circule autour de vous, les éclats de rire, les hurlements devant l'écran de télévision. Tu te perds un instant sur la foule, sur le match regardant l'action en cours puis tu reviens sur ton frère, bois une nouvelle gorgée. .«  Bon, comme programme pour ce soir, je te propose de te prendre une grosse cuite avec ton frangin !  » Tu ne sais pas pourquoi tu as envie de boire, boire jusqu'à oublier le lendemain matin. Ca fait trop longtemps que tu n'as pas été dans cet état et une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal. Et puis, tu aimes tellement boire avec Loam, car vous finissez toujours par faire quelques conneries. Tu oublies que tu es un adulte, un père, un grand frère. Tu revis.

tu te résous à te lever, utilisant ta petite taille pour réussir à te faufiler dans la masse de supporter de foots. tu fronces un peu les sourcils et tu te permets de suivre le match un instant, tandis que le barman prépare ta commande. tu te mêles aux cris de la foule quand un but est marqué par l'équipe que tu supportes, avant de regagner ta place en face de ton frangin. et quand t'y penses, il aurait pu lever son cul, aussi. tu hausses vaguement les épaules. merci frangin ! tu souris doucement et tu laisses vos verres s'entrechoquer, avant de boire une gorgée de bière. tu lui annonces que t'as reçu ton salaire, alors tu peux bien lui offrir une bière ou deux. un vrai beau gosse le dernier de la famille ! je suis sûr que si je tape la pose avec toi, tu te fais le double. tu ris un peu, secouant la tête de gauche à droite, les lèvres légèrement pincées. ça peut toujours se tenter. tu souffles en riant. mais j'pense que t'es trop vieux pour eux, frérot. tu lances pour taquiner joe. tu te pinces les lèvres et tu étouffes un rire en buvant une nouvelle gorgée de boisson, avant de reposer ton verre sur la table. en tout cas, je suis content pour toi ! j'espère que ça te plait ! tu hoches la tête. ça m'aide, aussi. tu réponds simplement, il saura très bien de quoi tu parles et tu n'as pas envie d'y penser. c'est vraiment une bonne ambiance là-bas. tu conclus, légèrement pensif. ton regard suit celui de ton frère sur l'écran de télévision et tu soupires un peu, suivant l'action assez distraitement, te fichant bien de ce que l'équipe adverse peut bien faire comme action, toi, tu veux que ce soit ton équipe qui gagne et tu fronces légèrement les sourcils. bon, comme programme pour ce soir, je te propose de te prendre une grosse cuite avec ton frangin ! tu portes ton attention sur ton frère et un sourire se dessine sur tes lèvres. on aurait pas dû commencer à la bière dans ce cas. tu pouffes de rire en plongeant tes lèvres dans le liquide. mais ouai, ça me paraît être une bonne idée. tu ajoutes après quelques instants. tu bosses pas demain, j'espère ? tu demandes par curiosité et avec un rire. et aussi parce que ça te ferait vachement marrer de voir ton frère faire cours en s'étant prit une cuite la veille. tu te mords l'intérieur de la joue et tu bouges un peu sur ton siège, ton regard s'égarant une nouvelle fois sur la télévision, puis revenant sur joe.  

« mais j'pense que t'es trop vieux pour eux, frérot. » Tu bois une gorgée de ta bière et fronces les sourcils. «  ouai bah tu diras pas ça quand je taperais la pose pour le calendrier sexy des profs de Brown » bien sûr cette phrase est donnée sur le ton de l'humour, continuant à plaisanter sur le sujet. Heureusement pour toi d'ailleurs, Madame Thomas n'en a pas eu l'idée. Elle aurait pu, si folle. Elle t'aurait encore forcé à faire une action que tu ne désires pas. Même si ce n'est jamais une obligation avec elle, tu as si peur de cette femme que tu pourrais dire oui avant même qu'elle n'est ouvert la bouche.  « c'est vraiment une bonne ambiance là-bas » tu es content pour lui, content que ça lui plaise, que ça lui change la tête. Il en a besoin et tu le vois que ça lui fait du bien. La foule crie en faisant de grands gestes, tu comprends alors que ton équipe fétiche vient de se prendre un but, tu laisses s'échapper, un soupire avant de boire de nouveau. « on aurait pas dû commencer à la bière dans ce cas. » Tu ris. Pour toi, la bière, c'est un alcool de petit joueur. Tu es tellement habitué qu'il faut que tu en descendes un grand nombre avant de ressentir l'effet de l'alcool. « Bois déjà ça, et on verra ensuite ce que tu vas me proposer ! » Un sourire taquin au visage, tu laisses glisser une nouvelle fois ce liquide en bouche. «  tu bosses pas demain, j'espère ? » Tu secoues la tête. Non en effet, tu n'as pas cours demain, ton emploi du temps est assez light, ce qui te permet de faire pas mal de choses à côté du travail. Mais pour toi, peu importe si tu dois donner cours ou non, ce n'est pas une gueule de bois qui t'arrêterais. « Mais toi, je suppose que tu as cours ! Comment vas-tu survivre à ça, toi, petite âme fragile ! »

ouai bah tu diras pas ça quand je taperais la pose pour le calendrier sexy des profs de brown. tu fronces légèrement les sourcils, avant de laisser une grimace se dessiner sur tes lèvres. plutôt mourir que de voir ça. tu lâches en plongeant ton nez dans ton verre de bière, venant boire une longue gorgée de boisson. tu évoques rapidement le sujet de tes photographies, avant de manquer un petit soupire, tu n'as pas tellement envie d'en parler pus que ça. tu te mords l'intérieur de la joue et tes doigts glissent dans tes cheveux, tandis que le bar s'agite d'un nouveau but marqué par une des deux équipes qui s'affrontent. joe propose de vous taper une cuite ce soir, et tu ris un peu à ses mots. il te faudra plus qu'une bière pour être totalement défoncé. bois déjà ça, et on verra ensuite ce que tu vas me proposer ! tu lèves les yeux au ciel, tu as suffisamment l'habitude de boire que pour supporter sans mal plusieurs bières. tu imites ton frère en buvant une gorgée. tu le taquines un peu, en parlant d'éventuels cours du lendemain, mais tu es bien place pour savoir que ton frère n'est quasiment jamais à l'université. tu te mords l'intérieur de la joue. il secoue la tête de gauche à droite; tu aurais du t'en douter. mais toi, je suppose que tu as cours ! comment vas-tu survivre à ça, toi, petite âme fragile ! tu arques un sourcils. comme si en huit années d'études, j'étais pas déjà allé en cours encore bourré. tu pouffes de rire en terminant ton verre d'une gorgée, le laissant ensuite claquer contre la table. tu te pinces brièvement les lèvres et tu glisses tes doigts dans tes cheveux. t'en fais pas pour moi, j'y survivrais. et puis au pire, je raterais une heure ou deux. tu pouffes une nouvelle fois, soupirant un peu en t’enfonçant contre le dossier de ta chaise. tu te mords l'intérieur de la joue. pour rien au monde, tu n'avouerais que tu as de plus en plus de mal à te remettre de tes cuites, sans doute l'âge qui s'installe doucement. tu n'as que vingt-six ans, mais tu n'en as plus dix-huit. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir, tandis que tu observes un instant le match.

@joe filipps

Comme si en huit années d'études, j'étais pas déjà allé en cours encore bourré. Tu hausses un sourcil en buvant une gorgée de ta bière qui a déjà perdu de sa fraîcheur.  « T'es fier ? » Tu te mets à rire. Au fond, combien de fois tu la fais aussi, même pour un temps assez court, n'allant plus en soirée une fois les jumeaux arrivés dans ta vie. Tu t'es bien rattrapé avec le temps. « Fais gaffe si j'apprends que tu as loupé des heures ! » Tu le fixes et fronces les sourcils. Tu n'es pas sérieux, tu aimes juste l'embêter, faire ton rôle de grand frère un peu chiant, l'agaçant. Tu regardes l'écran. « on est nul ce soir!  » Tu sens les regards noirs se poser sur toi, tu vois ce mec qui se retient sûrement de t'en coller une. Tu te tournes vers Loam, te fais petit. Tu ne veux pas avoir de problèmes. Tu ne peux pas t'empêcher de garder ton sourire. Tu reprends ta bière et n'en laisses qu'un fond. Pour toi, la bière, c'est comme un grand verre de lait. Tu mets jamais bien longtemps avant de descendre le liquide laissant une moustache au-dessus de tes lèvres.  « Fait gaffe, le vieux est en forme ce soir!  » C'est vrai que ce soir t'es bien, tu as la forme, t'es souriant. Tu es peut-être tout simplement content de passer un moment avec ton frère. Tu finis par commander un autre alcool, choisi par celui qui sera toujours : le gamin de la famille. En attendant le nouveau liquide qui brûlera tes lèvres, tu reprends ton sérieux. Bras appuyé sur la table, tu te penches légèrement.  « Sinon, comment tu vas Loam ? Qu'est-ce que le benjamin de la famille à de beaux à me raconter ?  » C'est important pour toi de savoir que ceux qui te sont chers vont bien, n'ont pas d'ennui, qu'ils soient tout simplement heureux. Toi, tu le seras aussi.

clairement, tu as déjà été en cours en étant encore bourré, ou en train de décuver, au fond de l'amphi, endormis contre ton ordinateur. mais quel étudiant ne s'est jamais retrouvé dans cette situation ? pas beaucoup, c'est certain. et ton frère, tu doutes qu'il ait été un étudiant modèle durant toute sa scolarité. t'es fier ? tu ne peux t'empêcher de rire doucement. ouai. tu lâches avec un sourire sans doute trop confiant sur les lèvres, mais voilà, c'est ton frère et ce n'est pas n'importe qui. tu te mords l'intérieur de la joue. fais gaffe si j'apprends que tu as loupé des heures ! tu arques un sourcil et tu secoues la tête de gauche à droite en l'observant. je loupe pas mes heures, je décuve pendant mes heures. tu souffles finalement, haussant les épaules comme si c'était quelque chose de totalement normal et banal, au fond. tu fronces un peu les sourcils quand joe commente le match de foot et s'attire les foudres de plusieurs supporter. tu ne peux t'empêcher d'étouffer un petit rire en buvant une gorgée de bière, tandis que ton frangin te fait plus petit - comme s'il ne l'était pas déjà assez. fait gaffe, le vieux est en forme ce soir ! tu lances un regard complice à joe, parce que vous l'avez toujours été. tu tournes la tête vers une serveuse pour vous commander une nouvelle boisson, plus alcoolisée cette fois, puisque l'idée de joe te plaît bien. te prendre une cuite, pourquoi pas ? sinon, comment tu vas loam ? qu'est-ce que le benjamin de la famille à de beaux à me raconter ? tu hausses vaguement les épaules et tu glisses tes doigts dans tes mèches brunes, les rabattant sur ton crâne pour dégager ton front. je vais bien. tu souffles avec un petit sourire. pas grand chose à raconter, la fin de l'année approche à grand pas, c'est tout. et tu espères pouvoir passer en neuvième année sans trop de soucis. tu te mords l'intérieur de la joue. et toi ? comment ça va ? tu demandes en l'observant un instant. tu le croises de temps en temps, dans les couloirs de l'université. et ça te fait toujours un peu bizarre, tu n'arrives pas à le voir comme un prof à part entière. il est ton frangin avant tout.

@JOE FILIPPS