drink with me; vice.

une soirée comme une autre, mais pas avec les membres de ta confrérie, pas avec les chapins ou un quelconque étudiant de l'université, en réalité. tu es sorti, besoin de solitude ou simplement de voir de nouveau visages, tu n'en sais trop rien, mais ça fait du bien, au fond, de ne pas être relié à l'université d'une manière ou d'une autre. tes doigts glissent dans tes cheveux coiffés à la va-vite tandis que tu termines ton second verre de la soirée. tu essayes de te limiter, de ne pas trop boire parce qu'il n'y a personne pour te ramener et, qu'au fond, tu veux être en pleine possession de tes moyens si jamais tu te retrouves face à un homme plutôt agréable à regarder. pas grand chose pour le moment, il y a bien un brun un peu plus loin, mais il est en train d'explorer les amygdales d'une rousse avec sa langue et ça te fait doucement soupirer. appuyé contre le bar, tu te tournes un peu pour déposer ton verre vide et tu portes une nouvelle fois ton regard sur la pièce. établissement tranquille, bar ou certains artistes de la ville se produisent sur une petite scène, un peu plus loin. l'ambiance est assez tamisée de part les lumières orange et rouge non loin de la scène et c'est vraiment agréable, comme ambiance. tu te grattes la joue assez distraitement et tu observes une brune monter sur scène et se mettre à chanter, accompagnée par un mec à la guitare. tu détournes le regard et une silhouette familière se dessine un peu plus loin. un sourire se dessine sur le coin de tes lèvres et tu te détaches du bar, réajustant ta chemise rose - autant faire dans le cliché du gay, non ? - et ton slim noir, avant de te diriger vers l'homme. tu arrives à son niveau et tes doigts glissent dans tes cheveux. tu m'offres un verre beau brun ? tu proposes, sans doute un peu trop arrogant et un peu trop sûr de toi. tu t'humidifies les lèvres avant de sourire doucement à vice, un sourire presque taquin quand on y pense vraiment. tu ne sais pas vraiment pourquoi, au fond. tu l'as croisé à quelques reprises, personnage qui devrait être détestable, mais qui ne l'est pas tant, au fond. tu te mords l'intérieur de la joue et soupires un peu, te pinçant les lèvres. tu te tournes instinctivement vers le bar.  

Les soirées au bar se font de plus en plus rares dans la vie de Vice. Certaines nuitées, il se demande si sa place est toujours auprès de ses confrères d'art, ou s'il peut se permettre de retourner au temps où il buvait coup sur coup des litres de bières. Il avait été un adolescent étrange. Tout au long de sa scolarité, il avait tâtonné entre l'isolement et l'ultrasociabilité, sans jamais franchir aucune limite. Enfant double, à la personnalité divisée, il lui avait fallut bien des heures dans chaque discipline afin de trouver sa place dans le monde merveilleux de l'université. Pourtant, ainsi accoudé à un bar en acajou, il se sentait emprunt d'une nostalgie mal digérée qui l'empêchait d'assister à la représentation de sa propre troupe. Il avait abandonné ses musiciens, le temps d'une soirée, ou d'une beuverie selon ses états d'âme. La plupart du temps, lorsqu'il venait s'abandonner dans ce genre d'endroit, c'était pour écouter les nouveaux talents que pouvait lui offrir ce pays. Il s'arrêtait donc dans un établissement au hasard, et observait les nouveaux venus monter sur scène, et donner leurs tripes à la musique. Quelques fois, il proposait des contrats plus ou moins importants, suivant son attirance pour le style de l'artiste. Il était bien placé pour savoir que des perles rares parcouraient le monde, et il était de son devoir de les dénicher pour les embarquer en haut de la plus prestigieuse scène du pays. Il demande l'attention du barman, lui réclamant son meilleur cognac. Amateur d'alcool fin, il en attend peut-être trop de ce petit bar à l'ambiance électrique. Les artistes en herbe s'installaient sur la scènette, et s'apprêtaient à faire vibrer les murs de leurs voix. « tu m'offres un verre beau brun ? » Vice fait volte face, avec l'air désabusé d'homme surpris. Loam. Le musicien s'habite d'un sourire, en le regardant de haut en bas. Jusqu'alors, il ne l'avait vu qu'en survêtement, dégoulinant d'une sueur méritée. Alors, le voir ainsi habillée, arrogant et un brin présomptueux de venir l'accoster ainsi, Vice ne peut s'empêcher d'être amusé de sa présence. Il siffle alors entre ses dents en lui répondant sur un ton lent mais frappant.

— Il est déconseillé aux sportifs de boire de l'alcool. Un esprit saint dans un corps saint, jeune homme.

Il s'installe pourtant contre le bar à ses côtés, et demande au barman de revenir, avec une autre commande à lui adresser. Il examine alors les traits de Loam, afin de décidé s'il lui fera choisir son breuvage ou non. Finalement, un sourire aux lèvres, il demande au serveur.

— Remettez-moi un cognac, s'il vous plaît. Et pour lui, ce sera un verre de lait, merci.

Vice se moquait ouvertement de lui. Il saura lui fournir de l'alcool durant la soirée, si le coeur lui en dit. Mais pour l'heure, il souhaitait le charrier sur son jeune âge, lui rappelant qu'il était toujours un enfant de lait.

tu n'es pas du genre à sauter sur le premier mec que tu croises dans un bar, premièrement parce que tu ne sais pas forcément sur qui tu vas tomber et tout simplement parce qu'ouai, s'envoyer en l'air, c'est sympa, mais tu n'en fais pas ta priorité lorsque tu rencontres quelqu'un. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir en distinguant, au loin, un silhouette que tu croises généralement en étant recouvert de sueur, au détour d'un jogging. tu as toujours trouvé ce genre de relations ... excitante. tu connais son prénom, mais pas grand chose de plus hormis son goût de la musique. les lèvres légèrement pincées, tu n'hésites que quelques courtes secondes avant de te détacher de ton poste d'observation pour te diriger vers le brun. tu te mords l'intérieur de la joue avant de l'accoster, un sourire sur les lèvres, l'air sans doute un peu trop arrogant et confiant, tandis que tu prends place à ses côtés. il t'observe quelques instants, détaillant ta tenue du regard, avant de sourire. il est déconseillé aux sportifs de boire de l'alcool. un esprit saint dans un corps saint, jeune homme. tu lèves les yeux au ciel et un léger rire s'échappe de tes lippes. sportif, il faut le dire vite, hm. je cours de temps en temps et je joue au foot avec mes potes. je me contente de m'entretenir un minimum ! et puis il faut le dire, tu es entouré de gars tous plus sportifs les uns que les autres à l'univ. et puis ... tu fais ce que tu veux, non ? tu es majeur et vacciné, plus d'ordres à recevoir de quiconque depuis bien des années même si, c'est vrai, sans doute que t'es encore un gosse à ses côtés. tu tables sur la cinquantaine sans trop d'hésitation. remettez-moi un cognac, s'il vous plaît. et pour lui, ce sera un verre de lait, merci. tu arques un sourcil, une expression mi outrée, mi amusée sur les lèvres. tu ne sais pas si tu te prêtes à son jeu ou non, les lèvres légèrement pincées, le regard se perdant quelques instants, avant que tu ne te tournes vers le barman, qui semble aussi incertain que toi. tu hausses vaguement les épaules et un soupir s'échappe de tes lèvres. j'ai pas douze ans non plus, hm. et en général, c'est un autre genre de lait que j'bois, si tu vois c'que je veux dire. tu souffles avec un sourire sur le bord des lèvres, le regard pétillant d'une certaine malice, sans doute légèrement mal placée. est-ce que tu es en train de flirter ? oui, sans doute. tu te pinces brièvement les lèvres et tu te tournes vers le brun en glissant tes doigts contre tes joues mal rasées. on se connaît pas tant que ça, quand on y pense. enfin, tu sais que je suis amateur de sport et j'ai cru comprendre que c'était pas ton truc, mais à part ça ... tu hausses vaguement les épaules. tu as pris la liberté de le vouvoyer, sans trop lui demander son avis, et au fond, tu t'en fiches. au pire, tu te prends un râteau et tu rentres la queue entre les jambes dans la maison commune des chapins. ou alors en direction d'un autre bar.

@vice edwards 

Il lui fallait parfois un temps d'adaptation, pour intégrer son interlocuteur. Son arbre de relations avait tant de branches, qu'il lui arrivait de mélanger les visages et les intérêts de chacun. Il était donc satisfait, ce soir, de ne pas avoir fait de gaffe face à Loam. Il avait beau ne pas être de ceux pouvant le déshonorer, Vice sentait que ce jeune homme à l'apparence de bonne facture, masquait dans son regard une certaine fragilité. Et, il ne souhaitait pas être celui qui ferait trembler cette corde raide qui se dressait sous ses pieds. Vaillant, il n'était pas l'homme au dessus des étoiles, que la réputation lui avait forcé d'adopter. On pouvait le décrire comme un être sans coeur, alors que son art, il le faisait, d'abord pour lui, mais en particulier pour les autres. Et, ainsi accoudé à côté de la génération future, personnifiée en pantalon moulant et chemise rose, il se sentait comme investi d'une mission de transmission. « sportif, il faut le dire vite, hm. je cours de temps en temps et je joue au foot avec mes potes. je me contente de m'entretenir un minimum ! » Vice appréciait cette modestie. Pour lui, qui ne courait pas et ne faisait rien pour entretenir son vieux coeur, courir et jouer au foot était déjà signe de passion sportive. Mais, rien ne valait l'expression d'effarement qu'arborait le visage de Loam en cet instant précieux. Il semblait comme pénétré par une force puissante, celle de l'incompréhension et de l'excessif. Vice aurait pu en rire, s'il n'avait pas été désireux de ne point le blesser. « j'ai pas douze ans non plus, hm. et en général, c'est un autre genre de lait que j'bois, si tu vois c'que je veux dire. » C'est au tour de Vice d'être ébranlé. Pourtant, il ne répond rien, assez surpris de l'aplomb de Loam. A la réflexion, il était peut-être pas si fragile que le musicien le présentait.

— Je dois te reconnaître une chose, tu as du cran. Tu as gagné le droit de commander ce que tu veux à boire.

Il attrape son propre verre de cognac et y trempe ses lèvres. Le liquide est chaud, impur, il a l'impression de boire un mauvais détergent. Une grimace modifie les traits de son visage avant de déglutir, rien ne valait l'alcool qu'il importait lui-même des pays concernés. Pourtant, il retrempe toutefois ses lèvres dans la substance ambrée, avec l'impression désagréable de se désinfecter le gosier. Tout ceci, il le fait en écoutant son camarade du soir lui faire remarquer leur manque de connaissances l'un sur l'autre. « on se connaît pas tant que ça, quand on y pense. enfin, tu sais que je suis amateur de sport et j'ai cru comprendre que c'était pas ton truc, mais à part ça ... » Pour toute réaction, Vice hausse les épaules. Et alors ? Il n'avait pas besoin de connaître sa couleur favorite pour apprécier quelques moments en sa compagnie.

— À quoi bon apprendre à se connaître ? Tu comptes me présenter à tes parents, avant le mariage ?

Pourtant, il se livre au jeu et dévoile en quelques mots, bien choisis, ce qui le constitue.

— Vice Edwards, musicien, propriétaire du Nozze di Carmen, cinquante-et-un ans, et un charme à faire pâlir Fitzwilliam Darcy.

tu n'as pas peur, tu n'as pas froid aux yeux. il y a une dizaine d'années encore, tu en aurais été incapable, totalement, incapable de sortir sans avoir peur du regard des autres. l'université a été une délivrance, une renaissance. et depuis huit années maintenant, tu te sens terriblement bien, et peut-être même que tu as peur de quitter l'université. tu te pinces brièvement les lèvres, les sourcils légèrement froncés quand il te commande un verre de lait. tu te pinces les lèvres, avant de laisser une remarque glisser d'entre tes lèvres, remarque qui pourrait choquer, outrer même, sans doute. tu l'observes, essayant de lire une quelconque réaction sur son visage. tu te mords l'intérieur de la joue. je dois te reconnaître une chose, tu as du cran. tu as gagné le droit de commander ce que tu veux à boire. un rire sincère s'échappe de tes lèvres, tandis que tu te tournes vers le barman qui semble suivre votre conversation de loin. tu tournes la tête vers lui. un whisky. tu lâches d'un ton assuré. le barman hoche la tête et toi, tu reportes ton attention sur le brun. tu te mords l'intérieur de la joue et tu proposes d'apprendre à le connaître. après tout, pourquoi pas ? il hausse vaguement les épaules et tu retiens un soupir, retenant ton souffle quelques instants, avant de secouer la tête. dans le pire des cas ... et bien tant pis. tu te mords l'intérieur de la joue. à quoi bon apprendre à se connaître ? tu comptes me présenter à tes parents, avant le mariage ? tu fronces légèrement les sourcils, avant de laisser le coin de tes lèvres se retrousser. vice edwards, musicien, propriétaire du nozze di darmen, cinquante-et-un ans, et un charme à faire pâlir fitzwilliam darcy. tu esquisses un petit sourire à ses mots. un charme à faire pâlir mr darcy ? tu demandes avec un petit rire, avant de glisser tes doigts dans tes cheveux. c'est pas totalement faux après tout. tu souffles finalement, un sourire au coin des lèvres. tu attrapes ton verre et tu trempes tes lèvres dans l'alcool fort. tu fermes les yeux un court instant. loam filipps, vingt-six piges, étudiant en huitième année de sciences humaines à brown. tu souffles à ton tour, buvant une nouvelle gorgée de whisky, soupirant un peu face à la dureté de l'alcool contre ta lèvre, et à cette impression d'anesthésie le long de ta gorge. tu te pinces brièvement les lèvres. le nozze di carmen, c'est l'opéra, non ? tu demandes avec douceur. c'est un monde qui t'est inconnu, mais tu en as déjà entendu parler, après tout, tu sors parfois du campus pour te balader dans les rues de la vie. je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller. ça doit être ... prenant ? sans doute assez particulier, d'une certaine manière. tu ajoutes en haussant un peu les épaules. tu n'es pas certain d'aimer l'opéra, ce n'est vraiment pas ce que tu peux apprécier.

@vice edwards 

L'attention de Vice reste sur son jeune invité. Il ne sais pas où il sera dans quelques heures, mais l'idée de passer quelques instants en compagnie de Loam ne lui déplaisait pas. Il aimait la manière qu'avait ce jeune homme de réagir aux lois de la sociabilité, sans jamais en faire trop. Et, même en cas de coup dur, Vice était persuadé qu'il ne baisserait pas facilement les bras. C'était un trait de caractère qui était essentiel aux yeux du musicien, et qu'il souhaitait retrouver dans les manières de la nouvelle génération. Il ne savait pas grand chose de Loam, mais le peu qu'il connaissait lui plaisait assez pour qu'il ne le laisse pas tomber ce soir. Il s'était donc proposé de lui payer une première consommation, lui donnant le privilège de laisser son lait de côté. « un whisky. » Vice demande à être encaisser, et prend son verre en main, en attendant que Loam en fasse de même avec sa boisson. Pour les boissons à venir, ils reviendraient commander ensuite, si le coeur leur en disait. Il se présente ensuite, donnant les caractéristiques principales de sa personne. Nom, profession, et une touche d'humour qui cachait cependant une vérité légèrement mégalomane. « un charme à faire pâlir mr darcy ? c'est pas totalement faux après tout. » L'homme mûr ne peut empêcher un sourire d'éclairer ses lèvres. Il connaissait son pouvoir de séduction, et n'avait pas la modestie de s'en défendre. « loam filipps, vingt-six piges, étudiant en huitième année de sciences humaines à brown. » Il le regarde goûter à son breuvage, en inclinant la tête comme pour faire une révérence.

— Enchanté, monsieur Filipps. Et, que comptes-tu faire après ces fameuses études ? Où te projettes-tu ?

Vice aimait lui parler comme à un adulte accompli, pour mieux lui balancer certaines pics sur la force de son âge au moment voulu. Il avait déjà entendu son nom quelques part, il en était persuadé. Mais, il ne savait d'où, il aurait toute la soirée pour s'en rappeler. « le nozze di carmen, c'est l'opéra, non ? » Il se contente d'hocher la tête, comme si la réponse était évidente. Vice avait la prétention de penser que toute la ville connaissait son établissement, en raison de sa grande réputation à travers les domaines musicaux. « je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller. ça doit être ... prenant ? sans doute assez particulier, d'une certaine manière. » Le quinquagénaire n'était guère surpris. Lorsqu'il rencontrait la plupart des jeunes de son entourage, il se rendait compte que très peu avait eu l'occasion, ou même l'envie de découvrir la scène de cette grande bâtisse. Il aimait alors les aider à enrichir leur culture musicale, et culture du spectacle.

— Et bien, je serai ravi de t'accueillir dans mes rangs. Dès que l'envie t'en dit, viens me trouver. Je te ferai entrer gratuitement pour assister au spectacle, depuis les meilleures places.

Il boit de sa boisson à l'arôme douteux, en regardant droit devant lui afin de ne pas s'attarder sur Loam. Il avait l'impression d'avoir déjà fait bien trop de conneries en osant l'embrasser pour le faire taire dans les instants où il lui semblait insupportable d'entendre sa voix. Avec sa gueule d'ange et ses belles manière, Vice ne résisterait pas longtemps à le voir minauder ainsi à ses côtés. Il tentait de garder une certaine contenance, ainsi droit comme un I, son verre bien ancré dans la paume de sa main.

un sourire se dessine sur tes lèvres, tu aimes bien la compagnie de vice, sa manière de parler qui semble si facile, quand on l'observe. tu te mords l'intérieur de la joue et tu te pinces les lèvres en commandant à boire, une fois "l'autorisation" donnée par le plus âge. tu retiens un léger rire et tes doigts glissent dans tes cheveux, tandis qu'il termine par te donner quelques informations sur sa personne, tu en fais de même après quelques secondes, avant de boire une gorgée whisky. enchanté, monsieur filipps. et, que comptes-tu faire après ces fameuses études ? où te projettes-tu ? tu arques un sourcil, avant de hausser vaguement les épaules. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et tu retiens un léger soupir et tu te pinces les lèvres. psychologue. tu réponds finalement, après quelques instants. j'ai toujours voulu le devenir, je crois. tu ajoutes avec un petit rire. même si je pose de temps en temps pour des photos, ça me sert juste à gagner un peu d'argent. tu te pinces brièvement les lèvres. vice te confirme qu'il dirige l'opéra de la ville et tu esquisses un petit sourire. tu te mords l'intérieur de la joue. il ne semble même pas surpris quand tu lui annonces que tu n'es jamais allé à l'opéra. tu viens boire une nouvelle gorge dans ton verre. et bien, je serai ravi de t'accueillir dans mes rangs. dès que l'envie t'en dit, viens me trouver. je te ferai entrer gratuitement pour assister au spectacle, depuis les meilleures places. tu l'observes un instant, et tu souris doucement. tu n'es pas obligé, tu sais. tu hausses vaguement les épaules, tu ne veux pas lui faire perdre ton temps, sachant que tu ne t'y connais absolument pas en musique - hormis celle que tu écoutes, et c'est loin d'être du classique - et puis, tu n'es pas certain d'avoir vraiment le temps ou l'envie pour voir un opéra. tu esquisses un nouveau sourire en te penchant un peu vers le plus âgé. mais ... si tu y assistes à mes côtés, pourquoi pas. tu te pinces les lèvres et tu hausses les épaules avant de te redresser en venant boire une gorgée de whisky. plus sérieusement, j'aurais trop peur de me montrer malpoli dans une salle d'opéra que pour y entrer à tes côtés. tu pouffes doucement de rire, commençant à vaguement ressentir les effets de l'alcool, en plus de ta gorge brûlant agréablement à chaque nouvelle gorgée. tu continues de sourire, tout simplement par ce que t'es bien, la, à discuter d'un peu tout et n'importe quoi. tu te mords brièvement la lèvre inférieure, ton regard croisant celui du plus âgé, avant de rapporter ton attention sur la petite scène, un peu plus loin, une jeune femme y chantant. tu hausses les épaules et préfères te détourner.

@vice edwards