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 La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)

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MessageSujet: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptyVen 11 Mai - 6:30

LA VIE, JE L’AIME OU JE L’ABÎME  // @Elena Di Mascio ※※※ « Une petite virée entre fille, ça te dit? » Tu l’avais regardé, un sourire complice qui illuminait ton visage, les clés de voiture de ta patronne devant ses yeux et que tu secouais de façon à capter son attention. La soirée avait été très achalandé au point tel que tu avais à peine eu le temps de discuter avec Elena, mais tu comptais bien te reprendre. Autant avais-tu été trop occupée à servir les clients au bar, Elena l’avait été à donner son spectacle sur la scène. D’ailleurs, il avait été gentil de sa part de s’être proposé pour t’aider à la fermeture; toi qui étais la responsable du Bar’maids lors des congés de Joy. Tu avais donc nettoyé les tables et ranger ton bar avec l’aide de ta nouvelle amie, puis tu avais compté l’argent de la caisse tout en discutant. Cependant, la nuit était encore jeune pour toi et l’envie de poursuivre celle-ci t’était venue à l’esprit. De plus, tu devais avouer que tu ressentais le besoin de discuter avec Elena Di Mascio au sujet de quelque chose que tu avais aperçu quelques temps auparavant et ce malgré toi. Évidemment, cela concernait l’italienne pour qui tu t’inquiétais. Le sujet était plutôt délicat et loin était ton intention de poser un jugement sur ce tu avais vu. Tu avais fait bien pire et tu le savais que trop bien. C’était probablement pour cette raison, d’ailleurs, que tu y tenais tant à cette discussion. Mais aussi parce que bien que vous ne vous connaissiez pas depuis longtemps, tu avais appris à apprécier cette fille. Elle était sympathique, drôle et avait bien du talent qui pouvait la mener loin dans la vie. La voir se détruire à cause de la drogue, tu n’avais pas envie que cela arrive. Tu ne pouvais peut-être l’en dissuader, l’obligé à tout arrêter, mais tu pouvais néanmoins lui demander pourquoi et lui parler de toi… Lui raconter les pires conneries de ta vie. Et des conneries, tu en avais fait énormément… Ça oui. « Allez, ne te fais pas prier ! Je sais que tu n’as pas cours demain et puis ça va être fun, promis. Joy ne se rendra même pas compte que sa voiture a disparu d’ici demain soir de toute façon. » Tu t’étais mise à rire, faisant signe à Elena de te suivre, pour que tu puisses fermer l’établissement et mettre ton plan à exécution. Tu lui avais ouvert la portière, lui faisant une légère révérence digne de ta galanterie, mais surtout de tes petites folies. Tu pouvais être une enfant à bien des moments, tu devais l’avouer. Mais la vie était beaucoup trop courte pour perdre trop de temps à être sérieux.

Tu avais prévu le coup. Tu avais apporté une bouteille de whiskey, quelques bières, quelques trucs à grignoter comme des chips et des guimauves. Rien de très santé, certes, mais vous n’étiez pas venu ici dans ce coin reculer de Providence pour vous préparer à devenir Miss Perfection. « Peux-tu me donner un coup de main, s’il-te-plaît? » Tu lui avais demandé gentiment, pointant les bûches de bois qui reposait dans le coffre de la voiture. Pendant ce temps, tu montais une toute petite tente de fortune. La nuit était fraîche et malgré vos vestes, ce petit abri pouvait toujours être utile. Tu avais ensuite préparé le feu. Tu avais du vécu, beaucoup d’expérience dans la matière. Vivre au jour le jour, sans domicile fixe, à errer d’États en États, tu étais devenue plus qu’habituée aux nuits passées à la belle étoile. Mais c’était à la fois dans ces moments-là, à l’extérieur, que tu étais le mieux avec toi-même.  « TA-DAM! » Tu étais plutôt fière de toi et de ton plan. « Alors, mademoiselle se sent whisky ou vulgaire bière? » Tu lui présenta les choix dans tes mains. « On aura la paix ici. Je viens souvent, ne t’en fais pas. Je connais l’endroit comme le fond de ma poche. La rivière est plutôt tranquille et les bains de minuit acceptés et vivement encouragé, si jamais tu songes à revenir ici. » Tu t’esclaffas de rire. Non pas que tu faisais une invitation à Elena, loin de là, mais tu avais tes petites aventures gravées dans ta mémoire. C’était un coin de Providence que peu de gens connaissait et que tu affectionnais particulièrement. « Et il n’y a pas d’ours dans cette forêt, si t’as la trouille. Ensuite, tu peux remarquer que la route n’est pas bien loin non plus. » Tu t’assieds sur la couverture que tu avais posé au sol pour vous deux. « Mais je vais aller droit au but… J’avais besoin de te parler de quelque chose, mais c’est plutôt délicat. Je ne voudrais pas que tu te fasses une mauvaise idée… » Tu ouvris la bouteille de whisky et y prit une bonne gorgée; t’avais besoin de courage. Puis tu lui tendis la bouteille; elle allait en avoir besoin elle aussi. Tu le savais, parce que malheureusement pour Elena, tu te reconnaissais en elle. « Je t’ai vu tu sais… Je veux dire… Je t’ai vu à l’arrière du Bar’Maids. Ce n’était clairement pas du sucre que t’avais là. Ça t'arrive souvent? »
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MessageSujet: Re: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptyMar 15 Mai - 17:13



LA VIE, JE L'AIME OU JE L’ABÎME
Ton regard s'alterne entre ta responsable et les clefs, qu'elle tient dans ses mains. L'écoutant attentivement. Ne sachant que répondre à sa proposition. Tu ne refuses jamais de passer une soirée bien sympa. Mais, tu n'es pas habituée à le faire entre filles. Tu es plus habituée à être en compagnie d'hommes et ce depuis ton enfance. Tu prends doucement ton portable se trouvant dans la poche arrière de ton jean et vérifie tes messages et tes sms. Rien. Il n'y a rien. Tu trouves cela étonnant venant de sa part, lui, qui aime bien t'envoyer des messages. Toi aimant lui répondre. Mais, tu ne veux pas t'en faire pour lui. Après tout... Vous n'étiez pas ensemble et vous aviez été clair à ce sujet. Trop d'ailleurs. Tu ranges ton téléphone dans la poche arrière de ton jean et l'observe. « Je n'ai rien de prévu ce soir et c'est vrai que cela pourrait être sympa... » dis-tu en lui faisant un bref sourire. Tu n'avais pas eu le temps de lui parler ce soir. N'arrêtant pas de chanter des chansons comme Fractures de Cadence, The appeals de Toadies où encore traveling on de Kongos, pour le plus grand bonheur de vos clients. Noah s'occupa quant à elle du service où elle n'arrêta pas de courir ici et là, pour prendre les commandes de vos clients. La soirée avait donc été des plus mouvementées et il te semblait normal de l'aider. Tu n'es pas une sans cœur, même, si tu prends parfois malin plaisir à le faire croire. Cela t'évite de nombreux problèmes avec le comportement des hommes à ton égard. Ce n'était cependant pas l'unique raison pour laquelle tu lui es venue en aide. C'était aussi pour question de politesse, de respect et de principe. Que ce soit ton travail où non. Tu as alors nettoyée, rangée, balayée et lavée le sol. Noah en fit autant de son côté. Vous aviez alors fini plus vite à deux. Mais il était beaucoup trop pour allée se coucher. Aimant t'endormir au levée du soleil et ne dormant jamais plus de quelques cinq heures. Les souvenirs de ton accident te dérangeant dans ton sommeil. Il n'est alors pas rare que tu ne finisses ta nuit en larmes. Ce dont tu te gardais bien d'en parler. Faisant particulièrement attention à ce que ne personne ne te voie dans cet état. Tu n'aimes pas te montrer si vulnérable. Ce n'est pas dans ta nature. Tu observes alors la petite blonde se trouvant devant toi et lui fit un mince sourire avant de la lâcher du regard, quelques secondes plus tard.

Sa proposition était très sympa. Mais, tu te dois de laisser la drogue de côté durant quelques heures et en toute franchise... Tu ne sais pas si tu peux tenir le coup. Tu n'as pas pris de dose depuis quelques heures maintenant et tu sais au combien tu peux être dans ses moments de manque. Tu ne veux pas lui infliger ça. Tu ne veux pas que les gens te voie ainsi. N'aimant pas ce côté de ta personnalité, qui te ronge un peu plus à chaque instant. Tu ne veux pas lui montrer ça. Il s'agit avant toutes autres choses de ta responsable et la considère presque, comme une amie. Elle est sympa et tu aimes sa franchise. Tu aimes aussi passer du temps en sa compagnie. Mais ce que tu fais de ta vie ne regard que toi et tes relations n'ont aucunement besoin d'assister à ta descente aux enfers. Encore plus, lorsqu'il s'agit de tes proches... Pour cause. Benjamin n'est même pas au courant de tes problèmes. Tu refuses catégoriquement de lui infliger ça ! Par ailleurs, si Noah vient à l'apprendre tu risquais de perdre ton travail et ne le voulais aucunement. Ta vie est suffisamment chaotique pour en rajouter davantage. Il n'est d'ailleurs pas rare, que tu te demandes si toutes ses épreuves vont finir par s'arrêter un jour. N'étant heureuse qu'à ses côtés.

Tu l'observes de nouveau en souriant à ses propos. La blonde a raison. Tu n'as pas cours demain. Tu aimes t'amuser. Tu aimes prendre des risques avec ta vie. Mais pas au détriment de ta santé hormis te droguer. Tu pratiques régulièrement des sports extrêmes et ne recule devant rien. Voulant dépassée tes limites et ressentir l'adrénaline montée en toi. Tu aimes vivre comme si ta vie pouvait s'arrêter en un claquement de doigt. Ce n'est donc pas en faisant une sortie improvisée et qui sont généralement les meilleurs, que tu vas avoir peur. Et quand bien même... Tu aurais eu cours demain cela ne te dérange pas de les ratés. Tu as toujours moyens d'allée voir un gars qui a les mêmes cours que toi et faire en sorte, qu'il ne puisse pas refuser de t'aider. Tu mets ta veste et ton échappe pour ne pas avoir froid. Ta voix est ton outil de travail et tu te dois d'en prendre grands-soins. « Faisons cette soirée entre filles ! Cela peut être assez sympa de se retrouver entre nana. Cela va également nous permettre d'en savoir plus sur l'autre... Et puis, j'ai toujours trouvée cela sympa de faire des soirées improvisées. Ce sont d'ailleurs les meilleurs à mes yeux ! » dis-tu en ayant un petit sourire. Ne pouvant empêchée de songer à toutes ses soirées avec Benjamin où rien n'était prévu à l'avance. Quant au fait d'en savoir plus sur l'autre, tu faisais évidemment référence au fait d'en savoir plus sur Noah. Jamais te ne te confierais ainsi. Tu ne le faisais pas avec tes plus proches amis où Ben, alors, pourquoi le faire avec Noah ? Tu ne voyais d'ailleurs aucune utilité à le faire.

Tu prends quelques instants pour vérifier si tu as tout sur toi, le plus important étant ton téléphone, puis marche vers Noah avant de franchir les portes de l'établissement. Tu l'observes en souriant timidement te disant que ce trajet en voiture ne va pas être des plus joyeux pour toi. Évitant de montée en voiture depuis ton accident. Souffrant de trouble de stress post-traumatique. Tu peux alors trembler, frissonner ou pleurer. Quand cela ne se termine pas en crise d'angoisse où tu ne peux te contrôler. Tu as même vendu toutes tes voitures de luxe, ne supportant plus de les voir... Trop de souvenirs avec ta soeur, ton ex, tes amis... Ce n'est plus ta vie et tu n'as vu aucune raison de les gardés, sur le coup. Tu soupires quelques instants prenant ton courage à deux mains en lui faisant un faux sourire et plie tes genoux afin de faire à ton tour une petite révérence en guise de remerciement. Te rappelant étrangement ton enfance où ta chère mère t'obligeais à te tenir tel une petite fille des plus respectables. Enfance... où tu ressemblais d'ailleurs plus à un garçon manqué passant clairement la plupart de son temps avec des garçons. Tu te poses ensuite dans la voiture en prenant soin d'enlever ton portable de la poche arrière de ton jean et enlèves ta veste. Faisant en sorte que ta responsable ne remarque pas ton profond mal-être. Tu ne veux pas qu'on te plaigne pour ce que tu as vécu et qui...selon toi est de ta faute. Tu te mets alors à fredonner Bitter Sweet Symphony de The Verve en observant tes photos sur ton portable. Il y en a d'ailleurs quelques-unes de Benjamin où tu ne peux t'empêcher de sourire en le voyant. Finalement, tu arrives quelques instants plus tard dans un endroit reculé de Providence et qui t'es inconnu. Toi qui vis depuis tes sept ans en ses lieux ne connaissait pas cet endroit. Chose dont tu prends la peine de rectifier en mémorisant le chemin. C'est un super endroit où tu peux aisément passée tes journées loin de tout, avec lui. Juste lui et toi. Tu en souries d'avance. Cela peut même être très cosy pour peu que l'on ait quelques idées et tu n'en manques pas. Tu rougies doucement avant de reposée ton regard sur Noah.

Elle a mis la barre haute pour cette soirée qui s'annonce des plus agréables. C'est une première pour toi, n'ayant jamais mis les pieds dans un bois. Tu espères qu'ils n'y aient pas d'araignées. Tu en es phobique. Tu regardes ensuite ce que ta responsable a pris pour l'occasion et tu ne vis que de bonnes choses. Whisky...Bière...Guimauve. Tu adores cela. Tu es tellement gourmande. Tu ne penses pas au poids que tu vas prendre. Tu sais que tu vas très vite les perdre sportives, comme tu es. Tu aimes entretenir ton corps et celui-ci te l'as toujours bien rendu. Tu observes Noah te demandant ce que tu peux bien faire pour l'aider. Elle se charge de tout, tandis, que tu restes planter tel un piquet. Cela en est très peu pour toi ! C'est alors, qu'elle te demande de l'aide pour déplacer les bûches de bois.  « Bien sûr ! » dis-tu d'une petite voix ferme. Tu pars alors au niveau du coffre et ramène une par une les bûches de bois, pour pouvoir les transporter plus facilement. Elles sont un peu lourde. Mais, tu n'es pas une petite chose fragile, alors, tu le fais en restant des plus silencieuses.

Tu regardes la tente que Noah à montée toute seule avant de l'observer allumée le feu. Tu n'en as encore jamais vu en faire de ta vie. Ta famille n'est pas le genre de personne à charger des affaires dans leur voiture pour partir camper. Tu as toujours regrettée cela. Tu es passée à côté de tellement de choses durant ton enfance. Te faisant devenir alors beaucoup plus mature, que les enfants de ton âge. Ayant grandi dans un climat d'adulte et dans une certaine violence, de pars les choses que tu as pus entendre ici où là. D'ailleurs, de bureau de ton paternel est la pièce qui t'a toujours fait le plus peur et à juste cause... Enfant, tu n'as donc jamais eu la chance de camper, aller dans des attractions où encore regardée un Disney. Jusqu'au jour où Ben t'a proposé de venir faire un marathon avec lui et les autres Chapins. Geste qui t'a profondément touchée. Finalement, tu t'approches un peu plus de Noah en arborant un petit sourire. « Je ne savais pas que j'avais une scout pour collègue de travail ! » dis-tu sur le ton de la plaisanterie. « Tu es vraiment incroyable Noah. Penses-tu pouvoir m'apprendre à faire cela un jour ? ».

Tu n'as pas pour habitude de demander ce genre de choses. Mais tu as vraiment envie de l'apprendre et pourquoi pas, venir ici le temps d'un weekend avec Ben. Tu lui souries. Le choix était plutôt tentant entre whisky et bière. Aimant les deux. Mais, tu ne veux pas commencer trop fort en sachant ce dont tu es capable de faire en étant ivre. « Je me prendrais bien une petite bière, s'il te plaît. ». dis-tu avant de l'écouter de retour. « Comment est-ce que j'ai pût passée à côté de cet endroit si magnifique....Quand je pense, que je suis à Providence depuis dix-huit ans.... » dis-tu en haussant les épaules avant de te mettre doucement à sourire. « Je songe effectivement revenir ici... Il y a vraiment moyen de faire des choses bien sympa en ses lieux en y rajoutant deux où trois petites choses. J'aime ce petit côté paisible, loin de tout et intime. Quant au bain de minuit... Je ne suis pas non plus contre... » dis-tu en essayant de ne pas rougir face à tes petites idées. Mais s'est peine perdue. En même temps... Il est dur pour toi de ne pas rougir en pensant à lui. «  Moi avoir la trouille ? Jamais ! » dis-tu en lui faisant un clin d’œil. « J'aime le qu'il y ait une route pas très loin et que ne l'entende pas, cela rend tout de suite un certain charme à ce lieu. » Tu t'installes tranquillement sur la couverture, que Noah a posée pour vous deux en l'écoutant attentivement...

Tu te demandes ce que tout cela veut dire en te posant milles-et-unes questions. Pourquoi a-t-elle besoin d'allée droit au but ? Que peut-elle d'avoir de si important à te dire ? Qu'est ce qui est délicat ? Et si cette soirée n'est pas qu'une excuse bidon pour qu'elle ne te parle, comme elle s'apprête à le faire ? Tu l'observes en restant des plus impassibles. Et pourtant, tu ne peux t'empêcher de ressentir une certaine colère. Comment as-tu pût être aussi bête pour voir que cette soirée n'était qu'une manœuvre pour mieux pouvoir te parler.« Je t'écoute ! » Dis-tu en prenant la bouteille de whisky, tu l'ouvres et en bût quelques gorgées en l'écoutant. Ton sang ne fait qu'un tour face à de tels propos venant de la blonde. Tu te lèves. Tu l'observes avec un regard noir en étant des plus silencieuses. «  Alors, cette petite soirée n'était uniquement dans le but de me parler de ça en ses lieux ? » Dis-tu en la regardant perplexe. «   Je ne vois pas en quoi cela te concerne, du moment, que je n'églige pas mon travail... » dis-tu en haussant un peu la voix. « Peut-être bien et alors ? Ce n'est pas comme si je faisais du mal à quelqu'un... » dis-tu en abaissant l'intonation de ta voix et en lui tourna le dos, peinée parce que tu venais de dire. Tu savais à quel point tes propos pouvaient faire du mal à une personne à qui tu tenais plus, que n'importe qui d'autre au monde. Et, tu ne veux pas lui infliger ça. Rien qu'en y pensant des larmes se mit à couler sur tes joues en y songeant...

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MessageSujet: Re: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptyMar 15 Mai - 19:01

LA VIE, JE L’AIME OU JE L’ABÎME  // @Elena Di Mascio ※※※ Tu en avais vécu des moments difficiles dans ta vie. Tu avais un peu couru après que tu te disais. Car oui, si tu devais en vouloir à quelqu’un c’était bien à toi-même. Ton père s’était toujours montré très strict et sévère avec toi, même absent, mais il l’avait fait pour t’éviter tout ça. Tu n’avais fait qu’à ta tête et cela depuis toute jeune. Tu avais été un sac à surprise remplit de problèmes. Autant pour toi que pour les autres. Tu avais aussi eu des moments plus sombres que d’autres. Et encore aujourd’hui, tu souffrais de tes vieux démons. Tu le savais d’ailleurs, que tu allais vivre avec eux toute ta vie. Cette rage en toi ne s’était toujours pas éteinte. L’écouter, tu savais que tu ne pouvais pas. Tu avais bien failli y passer. Tu ne pouvais pas faire cela à ta patronne non plus, ni à Toni. Tu résistais donc, parce que tu avais beau être petite, tu étais forte. Tu avais cette volonté que beaucoup ne possédait pas. Cette rage au ventre. Tu avais dû faire des sacrifices aussi. Rares étaient ceux qui savaient tout cela de toi. En dehors de Joy et Toni, tu n’en parlais pas. Il n’y avait aucun mérite à être une ancienne junkie. Déjà, tu n’étais pas très fière de toi pour commencer. Mais qu’est-ce qu’on pouvait faire par amour? Tu l’avais appris à tes dépens. Tu avais pris ses sentiments pour de l’amour parce que toi tu l’aimais. Tu l’avais aimé si fort, que tu avais parcouru tous les états avec lui. Certes, il y avait eu de bons moments avec lui, mais il y en avait bien plus de mauvais quand tu y pensais. Autant regrettais-tu cette époque, autant tu la voulais derrière toi à jamais. On t’avait forcé à faire des choses. Tu avais subi son chantage émotionnel. Et pourquoi? Pour que vous vous retrouviez tous les deux une aiguille dans le bras, à vous défoncez. Tu avais été chanceuse de n’avoir rien contracté; tous n’avaient pas eu cette chance et tu en étais consciente. Mais vos bons moments, tu ne les regrettais pas. Cette passion que vous aviez eue, aussi destructrice soit-elle, tu savais qu’il n’était pas donner à tout le monde de la ressentir ne serait-ce qu’une fois dans sa vie. Vous étiez jeune et insouciant. Tu étais en effet, particulièrement jeune et insouciante. Tu vivais pour le moment présent et il avait été ton univers. Et quand cet univers tu l’avais fait exploser, tout ce qui te restais c’était ton addiction à l’héroïne. Parfois la cocaïne. Souvent les amphétamines… Tu ramassais tout ce que tu pouvais. Tu noyais ta peine avec davantage de drogue. Puis tu l’avais connu lui… Hendrix Campbell. Mais tu étais brisée. Tu ne pouvais plus donner. Et tu en étais consciente; tu avais fini par le blesser en disparaissant. Ce qu’il ne savait pas, c’était que ton overdose t’avais fait peur. Son amour, encore plus. Il te terrorisait. Parce qu’au final, tout ce que tu connaissais de l’amour, c’était tes pires moments…

Ce que tu ne voulais pas qui arrive arrivait. Tu ne savais pas comment tu pouvais apporter la chose. Et tu comprenais parfaitement la réaction d’Elena. Tu lui avais dit. C’était plutôt délicat. Cependant, tu n’étais pas là pour lui faire la morale. Tu n’étais pas la personne la mieux placer pour le faire de toute façon. Tu n’étais pas parfaite, loin de là. Tes airs angéliques n’était qu’une façade. Au fond de toi, tu savais qui tu étais et ce tu valais… Et tu ne valais pas cette place pour ce qui était question de morale. Tu percevais bien qu’elle s’était tendue, complètement renfermée bien qu’elle semblât prête à t’écouter. Pourtant, tu savais qu’il y avait désormais un mur entre vous. Tu baissas la tête, fixant le sol à l’entendre te reprocher que la raison de votre présence ici était planifié depuis le début. Tu soupiras. C’était ta seule réponse. Parce qu’elle n’avait pas tords, bien que tu sois heureuse d’être ici avec elle afin de pouvoir faire connaissance en dehors du Bar’Maids. L’endroit avait été choisis pour qu’elles soient seules toutes les deux, à l’abri des regards et des mauvaises langues. Tu ne voulais pas infliger ça à Elena, mais tu avais appris à l’apprécier suffisamment pour t’inquiété pour elle. Elle haussait la voix et tu ne le lui reprochais pas. Tu pris ton courage et fixa son regard, impassible. Tu avais vécu bien pire qu’une petite querelle entre filles. Tu savais gérer bien pire aussi. Et de toute façon, tu lui donnais tout le droit légitime d’agir de la sorte. Tu aurais fait pareil à sa place. « Je ne suis pas venue ici pour te parler de travail. On s’en fou du Bar’Maids. Je suis venue ici pour te parler de toi Elena ! » Elle ne négligeait pas son travail, certes, mais là n’en était pas la question. Tu avais répondu sèchement. Tu n’étais pas de celles qui prenait pas peine d’enfiler des gants pour parler. Et puis, tu n’avais pas mentionné le travail ne serait-ce qu’une fois. Tu étais consciente qu’Elena soit surla défensive, mais il était important qu’elle ne fasse pas d’allusions inutiles. « Je me fou de ce que tu fais, de qui tu blesses ou non. Mais je sais que c’est toi que tu finiras par blesser un jour. Parce que ça m’est arrivé ! » Cette fois-ci, c’était toi qui avait légèrement hausser le ton. Tu marquas une pause, levant la tête au ciel en soupirant. Tu devais te contenir un peu plus. Tu essayas de te calmer, chose que tu réussis. « Tu n’as pas idée… aucune idée à quel point je comprends. Je comprends probablement même mieux que toi, Elena. » Tu plaças une main sur ton front, te levant pour marcher autour du feu. Tu n’avais pas envie d’en parler, mais en même temps tu l’avais su dès le départ que tu allais devoir le faire, Tu l’avais prévu si nécessaire. « Je ne te demande pas d’arrêter, je n’ai pas ce droit-là… Je veux juste savoir, pourquoi tu le fais… On a tous une raison. » Tu fixe son regard. Elle pleurait. Tu allais peut-être t’y mettre toi aussi si ça continuait. « J’en ai eu une moi aussi. J’en ai eu pleins de raisons. Et crois-moi, ces raisons ne valent pas la peine que tu détruises ta vie avec ces conneries. Je ne t'ai pas amené ici pour te juger. »  Tu retiras ta veste, question de lui tendre ton bras. Particulièrement ton avant-bras gauche. On y voyait de légères marques au niveau de tes veines, signe que tu t’étais injecté plusieurs fois au même endroit. Des marques bleutées, signe qu’elles s’étaient légèrement sclérosées.

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MessageSujet: Re: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptyJeu 17 Mai - 23:13


Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
Tu l'écoutes attentivement : « je ne suis pas venue ici pour te parler de travail. on s’en fou du bar’maids. je suis venue ici pour te parler de toi elena !» à ses mots tu laisses éclater un rire jaune. Toi, te confiée ? C'est si peut te connaître ! Enfant, tu as été cette petite fille solitaire et secrète, se taisant alors que ta vie n'était pas si rose. Tu entendais ton père se disputait violemment avec ta mère. La menaçant de représailles si elle osait demandée le divorce où t'emmener avec ta sœur à Providence. Tu as été tiraillée entre tes deux parents. Voyant ta mère pleurée et l'entendre parfois hurlée sur ton père. Te demandant si elle n'avait pas été frappée par ton père à en voir les traces, qu'elle gardait sur son corps durant des jours. Tu as toujours connu cet univers cruel et quand tu y repenses... Il n'y avait que tes sœurs, qui te faisait sortir de cette violente. Tu as ensuite connu le collège et le lycée où tu faisais comme si tout allait bien. Même Nicholas et le reste de ta bande n'avaient aucune idée de ce que tu vivais une fois chez toi. Tu étais également cette fille populaire et courtisée, aidant les élèves en difficultés, lorsque, tu n'étais pas avec ton groupe de cheerleaders. Tu as d'ailleurs été vice-capitaine et capitaine de ton équipe. Tu étais aussi cette fille au contact facile et souriante, allant vers les petits nouveaux en éprouvant aucune difficulté. Mais ça c'était avant, que tu n'ai ton accident et que tu ne partes tragiquement ta jumelle, ton meilleur-ami et un de tes plus proches amis. Avant que tu ne frôles la mort lors de ton coma et de ton opération à haut risque. Cela t'a profondément changée, jusqu'à en effacer ton ancien toi. Tu faisans devenir plus secrète encore. Alors, non tu ne peux pas lui parler de toi comme demandée. Tu l'observes. « Ecoute ! Je n'en ai rien à faire qu'on parle de ma petite personne ! En quoi ma vie privée peut-elle te concerner ? Ce n'est pas comme tu étais une de mes plus proches amies où ma meilleure-amie ! » dis-tu en sans la quitter des yeux.

Heureusement que tu n'as pas de mitraillette à la place des yeux, tu l'aurais fusiller sur-le-champ! Mais la chance était de ton côté et la blonde, ne peut voir le regard que tu lui as jeté. Il fait trop noir pour cela. Cependant, les propos de Noah font écho dans ta tête. Tu le sais. Tu l'as toujours su. Mais tu refuses de le reconnaître ; te disant que ce n'est pas grave tant, que c'est toi qui en souffre. Après tout... Tu l'as bien méritée. C'est toi qui as tuée tes proches, pas quelqu'un d'autre. Même si tu en as toujours douté. Tu n'es pas non plus la petite citoyenne modèle. Tu es loin de l'être avec tes nombreux petits à côtés. « Et alors ! Qu'est-ce que cela peut te faire ? Ce n'est en aucun cas ton problème. Ce n'est le problème de personne si ce n'est du mien.... Et puis cela n'a aucune importance ! » dis-tu en prenant tes clopes et ton briquet. Tu t'allumes une cigarette et tire quelques taffes dessus, puis remets ton attirail dans la veste que tu as posée au sol. Recrachant la fumée. Tu ne veux pas entendre raison. Tu as toujours été très tête et cela qu'importe si tu as tort où non. Tu ne les regrettes pas, même, si ce ne sont pas toujours les meilleures décisions qui soient. Partant du principe que tu as fait tel où telles choses pour une raison, que cela plaise où non. Cela en est de même avec ce sujet. « L'important pour moi c'est qu'il ne souffre pas ! » dis-tu adoucissant la voix et en faisant référence à Benjamin. Ton regard se plonge alors peu à peu dans le vide. Tu ne veux pas le faire souffrir. Tu ne pourrais pas le supporter. De plus, tu as suffisamment fait souffrir autour de toi. Il n'y a qu'à voir ton ex petit-ami pour le comprendre. « Je veux dire... L'important c'est que mes proches ne souffrent pas, le reste n'a que très peu d'importance à mes yeux. » dis-tu pour te rattraper. Elle n'a pas à savoir, qui tu aimes où non. Cela ne regarde personne si ce n'est toi... Benjamin ne voulant pas de toi.

Tu soupires longuement en repensant à cette soirée qui a si bien commencer et qui pourtant, c'était très mal termina. Tirant longuement sur ta cigarette, comme pour chasser ses douloureuses pensées. Tu reposes ton regard sur la petite blonde, qui lève la tête au ciel en soupirant. Geste qui te fait doucement rire. C'est qu'elle s'emporte vite cette Noah Collins ! Songes-tu. En même temps, tu ne lui rends pas la tâche facile. Mais encore une fois tu ne peux t'empêcher de sourire lorsqu'elle te sort : «  tu n’as pas idée… aucune idée à quel point je comprends. je comprends probablement même mieux que toi, elena. » Tu réplique. « Tu te moque de moi ! ». L'observant en se montrant impassible. « Tu n'as pas idée à quel point tu as tort en disant que tu me comprends ! Aucune personne au monde ne peut comprendre mes raisons. Raisons que je ne souhaite à personne... » dis-tu d'un air grave. Songeant à tout ce que tu as conne et perdu, que ce soit enfant, adolescente, plus récemment où maintenant. Tu as envie de pleurer rien qu'en y pensant. Mais tu ne le fais pas. Tu es plus forte que ça ! La vie ne t'as pas fait de cadeau, mais tu as appris de celle-ci à être encore et toujours plus forte. Tu as vécu de nombreux moments douloureux pour une femme de vingt-cinq ans et même, si tu réussis à avoir des moments de bonheur... Ils se terminent toujours mal. Tu as eu une liaison intense et passionnée avec Benjamin...Mais tu l'as détruite en lui avouant ton amour, pour lui ! Tu as eu une relation avec Dimitri, tu avais commencé à te projeter dans un avenir où tu ne voyais pas vivre ta vie sans lui, mais tu as eu un accident en sa compagnie. Drame, qui a mis fin à ton unique histoire d'amour. Tu ne l'as pas revue depuis, d'ailleurs. Tu ne le veux aucunement. Finalement...C'est à se demander si tu as le droit au bonheur ! Tu chasses tes pensées en buvant quelques gorgées de whisky avant de tirer sur ta cigarette, en l'écoutant attentivement.

« Il manquerait plus que ça... Et puis, de toute manière je n'arrêterais pas...Après tout, tout ce que je touche, fini un jour où l'autre par être détruit de mes mains où par mon amour ! Alors, pourquoi ne pas s'en prendre directement à la source du problème en me détruisant et en me faisant du mal, comme tu là si bien dit ! » dis-tu en observant ta petite blonde, tandis, que tes larmes continuent de coulée sur tes joues. Tu l'écoutes attentivement. « Je sais que tu ne me juges pas et le problème n'est pas là. C'est juste...Qu'on ne m'a pas éduquée de manière à ce que je me livre à qui le veux... » Tu soupires doucement en faisant quelques pas. Tu n'aimes pas rester longtemps sans ne rien faire. Tu sais pertinemment, que tu ne peux pas reculer devant elle et qu'elle ne te laissera pas si facilement t'en tirer. Tu sais également quoi dire où ne pas dire, pour éviter de parler de ta famille. Mais comment ne pas l'évoquer quand une partie de tes problèmes viennent d'eux ? C'est un sujet des plus délicats. Celui-ci pourrais t'envoyer directement par la case prison, avec ta famille. Tu risques gros pour tous tes crimes commis. Tu ne peux courir de tel risque. Tu as fait la promesse de taire tous les secrets de ton clan et ne compte pas la briser aujourd'hui. Tu prends alors à nouveau la bouteille de whisky, que Noah a emportée avec elle et en bus de nombreuses gorgées. Habitude, que tu as pris lors de tes très nombreuses fêtes où tu tiens facilement l'alcool. Ta cigarette étant terminée, tu t'en prends une autre. Tu l'allumes et tires longuement dessus en observant Noah. « Je vais te dire mes raisons, mais es-tu vraiment prête à connaître de ma vie aussi sombre soit-elle ? » Dis-tu avant de faire une pause pour capter toute son attention en t'observant dans les yeux, que tu essuies doucement. Ne voulant plus pleurer pour ta misérable et sombre vie, bien, que ponctuée par quelques touches de bonheur.

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MessageSujet: Re: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptySam 19 Mai - 3:39

LA VIE, JE L’AIME OU JE L’ABÎME  // @Elena Di Mascio ※※※ Tu voulais crier, t’arracher tout ces mots que tu désirais lui dire de la poitrine. Hurler à tue-tête pour faire valoir ton point, tes inquiétudes. Car tu ne peux pas l’empêcher de faire ce qu’elle veut, mais tu cherches à l’avertir. Mais tu ne peux pas le faire facilement. Tu ne t’en donne pas ce droit non plus. C’est un champ de mines que tu cherches à traverser et tu le sais. Qui étais-tu seulement pour lui parler de ce que tu avais vu? Tu le savais, tu avais anticipé sa réaction. Tu ne t’étais attendue à rien, sauf peut-être au pire. Tu savais que les détours n’étaient pas ton fort. En effet, tu allais toujours droit au but. Tu avais senti l’importance de lui parler. Parce que cette fille, elle avait grandi un minimum en toi. Tu avais appris à la connaître et à l’apprécier. Et il y avait cette petite parcelle de toi que tu voyais en elle. La drogue, la détresse, tout ça tu l’avais vécu. Peut-être pas au détail près, mais tu le sentais… cette soudaine proximité parce que vous sembliez partager des points en communs. Elle n’avait pas besoin de t’en parler pour que tu le voies. Tu le sentais, c’était comme un présentiment. Et pour le reste, tu l’avais prise la main dans le sac. Pendant ce temps, toi, tu traînais toujours ce lourd bagage sur ton dos, d’ailleurs. Tu l’écoutais t’attaquer dans sa défensive. Ce ton particulier qui ne te faisait ni chaud ni froid. Ces arguments qui ne te convainquaient pas. Tu l’écoutais néanmoins parler, répéter des paroles que tu t’étais déjà dites par le passer à toi-même. Tu avais déjà cherché à te convaincre toi aussi.

Tu étais silencieuse, car tu attendais le bon moment. Tu avais entrouvert une porte à Elena, sur le seuil de ta personne. Ce bras meurtri par tes erreurs du passé. Ce n’était pas le seul membre de ton corps qui détenait les vestiges de tes anciennes addictions et souffrances. Tu lui avais dévoilé une de tes faiblesses, une partie de toi que tu t’efforçais de cacher au monde. Tu t’ouvrais ainsi un minimum, car tu savais que dans ces situations, tu ne pouvais faire autrement. Pourtant, l’écouter te faisais du mal. Pour de multiples raisons, ton esprit ne savait plus comment réagir. Tu cherchais à trouver les mots justes, mais plus elle parlait et plus elle t’énervait à son tour. Cette tension soudaine entre vous, tu avais de la difficulté à l’endurer. Elle ne te prenait pas au sérieux. Limite, tu aurais pu être blessé par certains de ses dires, mais il n’en était rien. Tu le savais de toute façon que tu n’étais rien pour elle autre qu’une collègue. Elle n’avait pas besoin de te le rappeler. Tu n’en es pas insultée pour autant. Tu faisais alors preuve d’un calme rare. Tu la fixais simplement aller et venir, entamant cigarette par-dessus cigarette. Tu avais eu l’habitude des humeurs différentes de gens différents. Tu en avais vu de toutes les couleurs tout comme tu leur en avait fait voir à ton tour toi aussi. Tu avais su gérer au fil des années de multiples personnalités. Tu excellais alors dans ton métier de barmaid pour cette raison. Tu étais la jeune femme sympathique derrière le bar, celle qui avait toujours une oreille attentive, mais en étant tout de même celle qui savait comment s’amuser et au sale caractère. Tu jonglais à travers ton métier qui te permettait d’occuper ton esprit ailleurs. Néanmoins, tu étais aussi la jeune femme derrière le bar qui traînait son fardeau. Tu avais été formé à l’école de la vie. Tu avais appris des pires moments et c’était ce qui faisait de toi ce que tu étais aujourd’hui. Tu avais réalisé avec le temps l’importance de ta vie, mais tu doutais toujours parfois. Tu avais tes bons et tes mauvais moments. Tu te cherchais un but à ton existence, question de te racheter des vieux jours. C’était compliqué et ardu. Tu cherchais encore à t’habituer à ce semblant de petite vie bien rangée. On ne s’y faisait pas. Néanmoins, on finissait par comprendre que c’était mieux ainsi.  

Tu assimiles chaque parole d’Elena. Tu sous-entends de l’information, mais tu ne rajoute rien à ce qu’elle a à dire. Tu n’avais pas bronché, toujours debout près du feu. Tu soupires. Elle ne semble pas t’avoir écouté. Elle reste bouchée, dans sa tête. Complètement prisonnière de ses mensonges et de ses croire. « Tu n'as pas idée à quel point tu as tort en disant que tu me comprends ! Aucune personne au monde ne peut comprendre mes raisons. Raisons que je ne souhaite à personne... » Tu ris. Tu ne peux effectivement pas t’en empêcher. Mais c’est un rire jaune, car tu ne trouves clairement pas ces mots drôles. Chacun sa vie et ses difficultés. Chacun pense avoir toucher le fond plus que les autres. Ce côté égocentrique te rebute. Mais tu ne peux la juger pour autant, car tu ne connais rien de son vécu. Tu lui donne alors le bénéfice du doute.

« De un, tu partages… » Tu lui voles la bouteille de whisky des mains, Elle y picole toute seule depuis son long monologue qui n’apporte rien de constructif selon toi. Tu prends trois gorgées à ton tour. Tu aurais dû en amener plus de ces bouteilles. Tu as besoin de l’alcool pour apaiser tes pensées. Tu arques alors un sourcil en écoutant la suite. Elle était sérieuse? « Tu veux finir à l’hosto ou pire, mourir? » Tu t’arrêtes. Ce qu’elle dit sonne étrangement entres tes deux oreilles. Tu as l’impression de comprendre, mais ce n’est pas clair.  « Et tu te prends pour qui, à me dire que je ne peux pas comprendre comme si tu banalisais ma propre vie? Y a pas que toi qui vis des problèmes, Lena, mais c’est à toi de voir comment tu les gères. J’suis pas venue ici avec toi pour faire partie d’un autre de tes problèmes non plus. » Tu es sérieuse, mais détachée. Puis tu renchéries sans aucun tact. Tu n’en as jamais eu de toute façon. Tu as toujours été trop directe pour les gens. On te l’a souvent reproché, d’ailleurs. Tu la regardes pleurer. Il y a clairement un problème et elle ne s’ouvrira pas à toi à ce train-là. « Je ne suis pas là pour que tu me racontes ta vie parce que tu t’y sens obligé… » Tu la regardes, perplexe. Tu ne désires forcer personne. Tu lui tends alors à nouveau la bouteille après y avoir pris une dernière gorgée. « Je voulais t’en parler uniquement parce que je veux t’épargner ce que j’ai vécu. Et si je t’en parle à toi, c’est parce que j’ai appris à bien t’aimer, c’est tout. Excuse-moi si j’ai dépassé une certaine limite alors. Ce n'était pas mon intention. »

Tu te rassois en indien près du feu. Tu sors un sac de guimauves, des biscuits et des palettes de chocolat. Puis tu retrouves un sourire. Tu n’étais pas fâchée. Elle peut-être, après ce que tu venais de lui dire. Mais tu étais la seule qui avait les clés pour rentrer. Et bonne chance pour marcher jusqu’à Providence. Elles avaient roulé une bonne heure avant d’arriver ici. Puis, à cette heure, la rue allait rester déserte encore longtemps. Tu fais fondre ta guimauve que tu place entre deux biscuits et du chocolat. Tu lui tends. « S’mores, c’est la vie. La meilleure drogue selon moi. Limite ça te fais grossir du cul, mais bon, c’est déjà moins pire que le reste. » Tu lui fais signe de venir t’asseoir. Ton visage s’attendri alors légèrement. « Viens, je t’écoute si tu veux m’en parler, mais sinon ça va… Ça sert à rien de se prendre la tête si tu n’es pas à l’aise avec ça. On peut quand même passer une bonne soirée, non? »

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MessageSujet: Re: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptyMer 23 Mai - 20:29


Take me, pull me all around. Break me, I'm yours.
A première vue, tout laisses croire que tu ne tiens pas rigueur de Noah. Mais ce n'est pas le cas. Il ressemble étrangement au tiens. Meurtris de ton addiction, tes scarifications et de tes souffrances. Ce n'est clairement pas aussi voyant que la blonde et tu fais en sorte que cela ne soit pas le cas, en utilisant des subterfuges. Mais tu en as. Tu en as honte, comme tu as honte de ton comportement. Pourquoi est-ce que tu es toujours sur la défensive ? Tu ne le sais pas. Cependant, tu doutes que cela ait un rapport avec le fait, que tu n'ai jamais rien attendu de personne. Voulant toujours te débrouiller par toi-même, qu'importe les épreuves que tu dois traverser. Et pourtant... Noah cherches simplement à t'aider. Elle te tend cette main pour te libérer de tes fardeaux, qui t'empoisonne un peu plus chaque jour ta vie. Mais tu en es incapable. Tu es bien trop têtue, pour voir que tu as besoin d'aide. Restant fixée sur ton ; je me suis toujours débrouillée toute seule par me sortir de mes galères. Mais il est peut-être temps que tu te questionnes et que tu acceptes, l'aide venant d'une tierce personne. Ne pouvant mettre Benjamin dans la confidence de ton passé. Encore moins, depuis ta violente dispute avec lui. Tu ne peux le dire à ta cousine, sous peine, qu'elle ne te prenne de haut avec ses sermons. Hendrix et Jules n'en ont pas besoin de cela non plus. Tu ne peux alors le dire, qu'à la petite tête blonde se trouvant devant toi et qui te comprend surement un peu. Tu te fais alors la promesse de prendre sur toi et de lui raconter ta vie. Ne désirant pas faire souffrir tes proches. Tu en as bien trop fait avec Benjamin, ce que tu regrettes énormément...

Tu observes Noah, qui se trouve près du feu en soupirant. Elle rit jaune à tes propos et tu ne peux, que la comprendre. Toi non plus tu n'aurais pas acceptée, que l'on se joue de toi. Tu grimaces, quand elle te vole la bouteille de tes mains. Mais tu ne protestes pas. Tu n'en as pas le droit. Ce n'est pas qu'à toi. Ses propos résonnes ensuite à toi, comme un violent coup que tu reçois. « Je suis déjà morte de l'intérieur d'façon... » dis-tu en étant tout penaud. « Je ne me prends pour personne, je ne suis pas de ce genre-là et je ne banalise pas ta propre vie ! Ce n'est pas ce que je voulais te faire comprendre... » dis-tu qui se voulait calme. Tu la regardes attentivement. « Je le sais Noah ! C'est bien cela le problème... » Tu soupires profondément, pour ne pas lâcher un nouveau sanglot. C'est tellement dur pour toi de te livrer, ainsi. Tu n'en as pas l'habitude. On ne t'a pas élevée de la sorte. Tu as d'ailleurs, l'impression d'en avoir déjà trop dit. Tu t'es cependant promis de tout lui raconter et tu comptes bien honoré cette promesse. Au moins celle-ci... « Je ne sais plus comment réglée mes problèmes et... cela me ronge de l'intérieur en me plongeant un peu plus encore dans le chaos, comme un fond sans fin... »

Tu l'observes sortir un sac de guimauve, des biscuits et des tablettes de chocolat. Tu souris timidement. N'ayant pas trop le cœur joyeux, ses derniers temps. Ne pouvant pas, t'empêcher de le faire au vu du sourire de la petite blonde. Tu prends les biscuits dans lequel, elle y a mis de la guimauve et du chocolat. « Je te remercie, mais peut-être plus tard... Mais t'en fais pas ! Cela n'a rien à voir avec la peur de grossir, ce qui ne risque pas au vu du temps passée à faire du sport. C'est juste, que l'envie n'y est pas. » Dis-tu en ayant un faible sourire. Ne voulant pas rentrée dans les détails. Mais en réalité, tu n'as plus très faim depuis ta dispute avec Benjamin. Te forçant alors à manger lorsque tu es avec tes amis et ne le faisant pas, lorsque tu n'y es pas. Tu t'assois ensuite en tailleurs autour du feu, telle une petite indienne. Laissant peu à peu ton regard se perd dans les flammes du feu de camps. Avant de revenir à toi quelques secondes plus tard. « Je t'avoue que je ne me sentais pas prête à en parler. Mais tu m'as ouvert les yeux en me parlant de la sorte et tu as raison. Il faut, que je n'en discute avec quelqu'un et en toute franchise... je préfère que cela ne soit toi, que lui. » Dis-tu en ayant une pensée pour Ben, en sentant ton cœur se serrée dans ta poitrine. C'est fou comme il te manque ! « Mais avant de te parler de moi, de ma vie, de mon passé... Je tiens à m'excuser de ne pas m'être comportée, comme une amie. Je n'ai pas à passée mes nerfs sur toi et cela peu importe, ce que tu fais où à quel point ma vie peut être merdique ! Tu ne l'as pas méritée. Et tant qu'on y est, je voudrais te dire quelques choses. Mais attention profites-en bien, parce que je ne le dirais plus de si tôt au vu de ce qu'il s'est passée la dernière fois... » Dis-tu en baissant la tête, puis les yeux. « Je t'apprécie énormément tu sais ! » Tu relèves ton regard vers elle. « C'est juste, que je peu parfois être bornée..» Dis-tu en haussant les épaules.

Tu te lèves, puis marche autour du feu pour te donner du courage. Comme si tu t'apprêtais à montée sur un ring de box pour y affronter ton passé. Tu sais que cela risque d'être fort en émotion, mais tu te dois de le faire. Tu sais que cela va être violent pour toi, mais tu te dois de le faire. Tu reviens t'asseoir quelques instants plus tard, en buvant quelques gorgées de whisky. Tu lui tends de nouveau la bouteille. Tu t'allumes une cigarette en l'observant avec des yeux noirs. Mais ce n'est en rien contre Noah. Tu ne lui en veux pas, qu'elle t'ait parlé de cette manière. Bien au contraire. Cela te permet d'ouvrir les yeux et de prendre conscience de certaines choses...Comme le fait, que certaines personnes tiennent à toi et que tu peux librement leur parler, sans peur d'être jugée. Rare sont ces personnes. Mais tu en as une en face de toi et il te faut sais cette chance. Tu en as besoin. Si tu ne veux pas sombrer plus, que tu ne le fais déjà. « Par où commencer, alors, que j'ai tant à dire.. » dis-tu d'un air songeur. « Il y a tout d'abord cet homme pour lequel bats mon coeur à un point où j'ai parfois l'impression, qu'il va exploser lorsqu'il se trouve à mes côtés... et dont je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire du mal en lui disant ce que je ressentais pour lui... Alors, que je m'étais jurée de ne jamais lui en faire. » Dis-tu en laissant un flot de larmes coulées sur tes joues rosées, en repensant à lui et à tout ce que vous avez vécu ensemble.. « Il y a ensuite mon accident... » Tu serres doucement les poings en y repensant quelques instants. «  C'est ce qui m'a littéralement fait plongée dans la drogue, même, si je fumais de temps à autres des joints lors de certaine fête... » Tu l'observes longuement en restant des plus silencieuses, prenant conscience que tu te livrais avec facilitée. Cela te suprend. Mais te fais énormément de bien, même, si tu peux renvoyer l'image d'une pleurnicheuse...Que tu n'es pas. « Il y a ensuite mon accident... » Tu serres doucement les poings en y songeant quelques instants. Tu l'observes longuement en restant des plus silencieuses, prenant conscience, que tu te livrais avec facilité. Cela te surprend. Mais te fait tellement de bien, même, si tu lui renvois l'image d'une pleurnicheuse...Que tu n'est habituellement pas. « Mais commençons par mon accident... » Dis-tu en tirant sur ta cigarette en l'observant d'un air grave, le temps qu'elle soit prête...

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MessageSujet: Re: La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena)   La vie, je l'aime ou je l'abîme (ft. Elena) EmptyDim 10 Juin - 6:15

La vie, je l'aime ou je l'abîme ft @Elena Di Mascio

Sourire, te va bien Souffrir ne te mène à rien Quand tu fais le vide, quand tu fais le plein Tu vas pas mal, tu vas bien C’est toi qui décides C’est toi qui la dessines Verre à moitie plein, verre à moitie vide La vie, tu l’aimes ou l’abîmes

Tu gardes ces blessures dans ton cœur, ces marques sur ton corps. Elles sont indélébiles. Pour avoir cherché souvent à les effacer, tu as fini par abandonner. Te faire à l’idée que tes erreurs resteront toujours en toi. On ne peut changer son passé, mais on peut l’utiliser pour grandir, devenir plus fort. Éviter de répéter les mêmes erreurs. Finir par trouver sa voie, trouver un semblant de bonheur ou tout simplement un train de vie inoffensif qui nous arrange. Tu gardes néanmoins ces souvenirs honteusement au plus profond de toi. Tu ne peux les oublier. Ces moments où tu t’étais retrouvé à ton plus bas, à maintes fois, plusieurs reprises. Tu l’écoutes se reprendre, se trouver des excuses. Elle parle, elle se plaint et toi tu ne dis rien. Tu cherches à comprendre. Tu analyses en silence, mangeant ton biscuit enrobé de guimauve et de chocolat. Son changement de comportement à ton égard t’étonne presque, comme si tu avais mal suivi ou qu’il te manquait des bouts. Tu levais les yeux vers elle. Tu tendais toujours l’oreille. Elle qui s’ouvrait enfin. Elle qui t’expliquait sans pour autant entrer tout de suite dans les détails. Ce n’était qu’un prologue à ses maux. « Ce n’est rien, ne t’en fais pas avec ça. » dis-tu simplement lorsqu’elle s’excuse à toi pour son comportement. Tu ne lui en veux pas. Limite, tu comprends. Tu n’es pas venu ici pour te prendre la tête, encore moins avec elle. Mais tu souris lorsqu’elle te dit qu’elle peut se montrer bornée. Tu en sais quelque chose, car tu peux te montrer têtue à tes heures. Tu la suis du regard, elle qui marche autour du feu.

Elle commence à donner des raisons, enfin. Sans trop entrer dans les détails, elle te révèle certains de ses soucis. Et à savoir pourquoi, lorsqu’elle te mentionne un homme, tu n’en es pas étonnée. C’est plus fort que toi, tu sers le poing et cherche à dissimuler tes tremblements. Elle pleure et tu n’es pas certaine d’avoir tout suivie. La première chose qui te vient à l’esprit est une question : cet homme mérite-t-il qu’elle s’afflige autant de souffrance? Tu veux bien donner le bénéfice du doute, mais tu es réticente. Ta mauvaise expérience passée t’empêche d’avoir un avis objectif sur la chose. Tu n’y peux rien, mais tu fais un effort pour ne pas le laisser paraître. Puis elle continue. Un accident, dit-elle. Source principale de ses vilaines addictions. Tu prends conscience qu’il doit être difficile pour elle te ressasser ainsi son passé, alors tu lui laisse le temps. Tu ne le brusque pas, tu ne l’obliges pas non plus. « Prend le temps qu’il te faut Elena, tu n’es pas obligé tu sais. Tu le fais seulement si tu es prête à le partager avec moi, c’est tout. » Tu n’es pas ici pour dépasser la limite des gens. Tu ne te donnes pas le droit de t’immiscer ainsi dans la vie des gens. Certes, tu as confronté l’italienne, mais c’était uniquement parce que tu l’appréciais suffisamment pour le fait, pour juger qu’il était nécessaire de le faire. Tu prends alors une gorgée d’alcool qui te réchauffe un peu. Tu es prête à tout écouté, non pas par curiosité, mais parce que tu savais que c’était nécessaire et qu’elle en avait besoin. C’était à cela que servait les amis après tout. Et cela même si elle avait dit plus tôt que vous n’en étiez pas encore à ce stade.  


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