(Loam) We should take this back to my place

Il avait déjà les joues rosies par les deux verres qu’il avait ingurgités bien trop vite, sans se soucier des conséquences. Éternel gamin inconscient, le voici à nouveau dans de beaux draps, soulagé de tous les freins qu’il pouvait encore avoir, alors qu’il en avait déjà trop peu. Son regard se floutait parfois, voguait sur les multiples faciès dans le bar, avec l’impression d’avoir débarqué dans une galerie d’art. Déjà qu’il trouvait tout le monde beau en temps normal, ça empirait quand il avait une quantité suffisante d’alcool dans le sang. Franchement, j’aurais pas dû te suivre ici. J’ai rien mangé, et j’ai bu, je vais être ridicule. Il zieutait le professeur qui lui faisait face avec un grand sourire enfantin, qu’on ne pouvait lui soutirer que trop facilement. Il était toujours là, en dessous de ses lèvres, attendant le moindre signal pour s’afficher et démontrer une bonne humeur qui ne semblait pas vouloir s’estomper chez lui. Et puis une lubie s’empara de tout son être, l’enfant se réveilla et commença à se balancer sur le rythme de la musique sur son tabouret près du bar. Je peux plus me retenir qu’il lâcha avant de se lever précipitamment pour se déhancher comme jamais sur la piste de danse, ne laissant aucune chance à l’autre de réagir. Le grand dadais ne savait absolument pas danser, et ses mouvements n’étaient pas du tout coordonnés. Pourtant, il se lâchait entièrement et n’en avait que faire de tous les regards qui se posaient sur lui en se demandant d’où ils sortaient. Sûrement que dans le lot, il y avait quelques élèves de lui qui filmaient la scène. C’était toujours comme ça, avec Ashley : il avait le don de se tourner en ridicule et de susciter les ragots dans l’université où il travaillait. Toutes les semaines, une rumeur submergeait de nulle part, et se confirmait par une preuve de l’immaturité du professeur de biologie et de chimie.

Il se réinstalla à nouveau à sa place, essoufflé, le cœur battant et les poumons recherchant continuellement de l’air pour se calmer. Il avala un verre d’eau qu’il demanda au barman, avant d’aviser son compagnon de la soirée, inconscient du fait qu’il devait s’excuser de son comportement. Pourquoi tu m’as pas rejoint ? C’était trop cool. Si je l’avais fait, je n’aurais pas remarqué que le jeunot là-bas ne t’a pas quitté des yeux. Il se retourna à ces mots pour aviser un jeune homme qui pourrait passer pour un étudiant à lui. Brun et surtout très séduisant, il devait l’avouer. C’est vrai ce que tu dis ? Son nouvel « ami » hocha de la tête, avec un grand sourire malicieux affiché sur son visage. Pourtant, le mec ne le regardait pas à l’heure actuelle. Mais il n’avait aucune raison de douter de lui, il devait donc être brave et aller aborder le bel homme qui était d’ailleurs tout seul. Pour le moment, car s’il ne se dépêchait pas, peut-être quelqu’un lui mettrait le grappin dessus. Allez, vas-y, finis mon verre et fonce. Du courage liquide, ça ne pouvait que le motiver. D’une traite, il entama la moitié du cocktail de l’autre professeur et se dirigea sans hésiter vers sa cible. Salut, je m’appelle Ash. Est-ce que je peux te payer des verres jusqu’à ce que tu me trouves suffisamment attirant ? Il avait cet air ahuri qu’on lui connaissait si bien, et adressait à son interlocuteur le regard le plus séducteur dont il était capable. Il espérait beaucoup que sa réplique marche, il n’était pas du genre à réfléchir à ce qu’il devait dire avant et il y avait pensé sur-le-champ en toute spontanéité. Ça passe ou ça casse, comme il s’évertue à se dire.

quelques amis ont réussi à te traîner dans une boite de nuit réputée de providence. tu t'es laissé faire malgré les partiels et la fin de l'année qui approche à grand pas, tout le stress qui va avec commencer à se faire une place. tu te mords l'intérieur de la joue et tu bois une gorgée dans ton verre. l'alcool est fort et il brûle ta gorge, tandis que tu bois une nouvelle gorgée pour faire passer cette sensation. tu es loin d'être bourré, simplement un peu éméché par les boissons qui commencent à s'accumuler. tu bouges de temps en temps, au rythme de la musique pop et jeune qui anime l'endroit. et ouai, ça te fait un coup quand tu te retrouves face à des gamines à peines majeures, qui essayent de te draguer. en même temps, on te dit constamment que ce jean te fait un cul de malade. tu te pinces les lèvres et tu observes les deux minettes face à toi. désolé les filles, je suis pas intéressé ! tu lâches d'une voix forte pour couvrir la musique. tu fronces légèrement les sourcils quand une des filles se rapproche un peu plus pour poser une main sur ton torse. tu attrapes son poignet. écoute, t'es mignonne, mais si t'as vingt piges, c'est un miracle et, pour être plus explicites que tout à l'heure, je suis gay. tu lâches, agacé, tandis qu'une des gamines ne semble toujours pas convaincue. tu lèves les yeux au ciel et tu te tournes vers ton pote, qui esquisse un sourire. tu choppes sa nuque pour l'embrasser longuement. il a l'habitude, ce n'est pas la première fois que ça arrive entre vous. tu termines par te tourner vers la gamine. t'as compris maintenant ?! dégage. tu siffles en buvant une nouvelle gorgée dans ton verre, avant de lancer un regard noir à la jeune femme. elle t'observe un instant avant de s'éloigner, visiblement déçue. tu te mords l'intérieur de la joue et tu retournes à ta discussion à moitié alcoolisée tout en observant du coin de l’œil les personnes en train de danser non loin de toi. enfin, jusqu'à sentir une nouvelle présence à tes côtés. tu t'apprêtes à gueuler une nouvelle fois, mais tu te retrouves face à un homme. tu fronces légèrement les sourcils. salut, je m’appelle ash. est-ce que je peux te payer des verres jusqu’à ce que tu me trouves suffisamment attirant ? tu arques un sourcil et tu l'observes un instant. grand, châtain, des yeux à tomber, un corps totalement attirant. et tu te rappelles vaguement l'avoir déjà croisé, mais ... ou ça ? je pense pas qu'un quelconque verre est utile ! tu lâches en riant, terminant tout de même ton verre d'une gorgée, avant de t'approcher un peu du plus âgé. tu te penches un peu sur lui pour qu'il puisse t'entendre. j'ai définitivement pas besoin de ça pour te trouver attirant ! tu souffles, un nouveau rire sur les lèvres, tandis que tu te redresses un peu pour glisser tes doigts dans tes cheveux bruns. tu esquisses un sourire charmeur envers ton aîné.

@ASHLEY BUCHANAN

Sûrement qu’il n’aurait pas eu le même courage sans la dose qu’il avait consommée sans aucune parcimonie. Il n’était pas du genre à foutre ses pieds dans le plat ouvertement, de cette façon. Mais à l’aide de l’alcool et de son copilote improvisé, il avait réussi à se faire violence et à aborder le jeune homme qui n’avait pas l’air mécontent de s’être fait draguer aussi ouvertement. Au moins cela voulait-il dire qu’il n’était pas homophobe, et qu’il n’allait pas devoir se justifier misérablement avant de repartir, la tête baissée et le cœur un peu malheureux. Enfant au sourire espiègle, il le dévisageait sans cacher ses intentions plutôt primitives, et attendait la réponse qui ne tarda pas bien longtemps, et qui lui valut une certaine incompréhension. Il pouvait parfois être très lent d’esprit, et ne pas tout de suite comprendre les allusions subtiles qu’on lui faisait. Prenant tout au pied de la lettre, et incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Heureusement, des paroles un peu plus claires, dénuées de tout mystère suivirent peu après et l’atmosphère s’alourdit tout à coup. Ce n’était plus unilatéral, le jeu avait commencé, la conquête semblait prometteuse de monts et merveilles. Ashley adorait qu’on le drague, qu’on le remarque, qu’on fasse attention à lui et qu’on lui adresse des mots exquis. C’était ce qui lui avait le plus manqué pendant les quinze ans où Benjamin ne le laissait s’approcher d’aucun autre homme, lui interdisait d’aller dans un lieu où il était susceptible de se faire accoster. Il fallait bien qu’il rattrape le temps perdu, et bien que d’habitude il attendait qu’on le chasse, ce soir il voulait bien faire l’exception et devenir le poursuiveur.

Il était vraiment beau. Ça, personne ne pouvait en douter. Il exsudait dans chaque geste une certaine confiance et un charme naturels qui vinrent secouer le myocarde bancal d’Ash. Le jeu en vaudrait certainement bien la chandelle, et il eut peur de chercher son collègue du regard. Il ne voulait pas quitter le jeunot de ses yeux, de peur qu’il s’en aille ou de perdre son intérêt. Il voulait profiter de l’aubaine pour voir où tout cela pouvait mener. Tu voudras quand même boire un verre avec moi ? Il me faut une excuse pour rester près de toi. Il n’avait pas du tout l’habitude, mais il était extrêmement doué à ce jeu-là quand même. Son impulsivité faisait tout pour lui, il n’avait qu’à laisser les mots s’envoler de sa bouche et atterrir dans les oreilles de leur destinataire. Et puis je trouve ça injuste que tu connaisses mon prénom, alors que je connais pas le tien. Il posa sa main sur le comptoir, juste à côté de la sienne, sans même l’effleurer. Attendant une invitation, un signe ou tout simplement une initiative. Quand on n’était pas rejeté, c’était vraiment amusant tout ça, il devait se l’avouer, et sûrement qu’il ferait ça plus souvent au lieu d’attendre passivement que les autres fassent le premier pas.

tu l'observes, ce gars qui est venu t'aborder au beau milieu de la boite de nuit alors, qu'à ton avis, il y a bien plus sexy ou attirant que toi dans cette pièce. tu te mords l'intérieur de la joue, tu sais bien que ce genre de pensées n'aide pas, qu'elles renvoient en arrière, mais parfois elles sont la, tout simplement. tu croises rapidement le regard de ton pote, qui se lève pour s'éloigner un peu et tu le maudis, soudainement, de te laisser seul. enfin bon, il y a pire, comme situation, il est canon ce mec. tu laisses ton regard glisser un instant sur son corps. il est grand - bien plus que toi - et ne semble pas si mince que ça. ses cheveux dans lesquels tu as envie de passer tes doigts et ses prunelles pétillantes. c'est carrément ton type, ce gars. ash, qu'il s'appelle. tu t'en souviens quand tu repenses à ses mots, phrase d'accroche qui aurait pu en déboussoler plus d'un. mais pas toi. ça te fait même rire, sourire. tu voudras quand même boire un verre avec moi ? il me faut une excuse pour rester près de toi. un nouveau rire s'échappe de tes lèvres. tu ne sais même pas pourquoi tu rigoles, au fond. tu te mords l'intérieur de la joue. avec plaisir. te te contentes de répondre, parce qu'au fond, tu ne trouves pas grand chose d'intelligent à dire. ou alors, tu n'as pas envie de le faire fuir parce qu'il va te trouver bizarre. et puis je trouve ça injuste que tu connaisses mon prénom, alors que je connais pas le tien. tu hausses vaguement les épaules, sans doute l'air un peu trop mystérieux, tandis que tu glisses tes doigts dans tes mèches brunes qui refusent de tenir en place. loam. tu termines par indiquer à ash. tu te pinces les lèvres. et si je ne m'abuse ... ash, je ne connais que ton surnom, mh ? tu arques un sourcil, sourire au bord des lèvres. simple constatation, et sans doute aussi une dérive à cause de tes cours. foutue sociologie et tout ces trucs qui te font analyser la moindre scène de ton quotidien. tu te pinces une nouvelle fois les lèvres, tu pourrais lui expliquer le pourquoi du comment tu suspectes qu'il ne s'agisse que d'un surnom, mais ... t'es pas certain que ça puisse l'intéresser. et en parallèle de tout ça, t'essayes de retrouver l'endroit ou t'as bien pu le croiser, parce qu'il ne t'est pas inconnu. mais non, impossible de t'en souvenir. tu es distrait par bien trop de choses, de toute manière. la musique qui est trop forte, l'alcool dans ton sang, la simple présence d'ash face à toi te déconcentre et te fait quitter le fil de tes pensées. et puis il y a sa main non loin de la tienne sur le comptoir du bar. tu arques un sourcil, avant de souffler, amuser. on se la joue adolescents qui se tournent autour sans oser s'aborder ? tu demandes en pouffant un peu, laissant tes doigts glisser contre le comptoir pour effleurer les siens, l'air sans doute bien trop concentré parce que tu commences à être bourré. tu te mords l'intérieur de la joue avant de rire un peu.

@ASHLEY BUCHANAN

La température grimpait en flèche. Il prenait soudainement conscience de la chaleur étouffante qu'il faisait dans la pièce, les corps qui s'entrechoquaient entre eux à la recherche de la moindre parcelle de réconfort. Ce monde beau et laid à la fois, qui demandait constamment une proximité avec les autres pour ne pas se sentir esseulé. Lui s'extasiait devant chaque détail magnifique, adressait des prières silencieuses d'éternité à un Dieu auquel il ne croyait pas, contrairement à sa mère. Il l'avait perdue bien jeune, se rappelait à peine de sa tendresse et de son amour dont il avait été privé pendant toute une vie. C'est pour cela qu'il avait le cœur volage, le cœur amoureux constamment. Tombant sous le joug d'une nouvelle personne à chaque fois qu'il croisait son regard, à chaque fois qu'il découvrait la splendeur que peut porter l’être humain, dans une explosion de sens. C’était un sentiment auquel il était habitué, et pourtant il le frappait toujours de la même façon, provoquait continuellement des frissons. Un choc dans la poitrine, et puis il sourit comme d’habitude, mais il sourit réellement, éberlué par ce qui lui faisait face. Quand ce dernier accepta son invitation à prendre un verre, il se retourna vers le barman qu’il avisa d’un signe de la main. En attendant que celui-ci vienne prendre leur commande, il se lança à la conquête du prénom de l’autre, curieux de savoir comment l’appeler dorénavant. Il était craquant avec ses petits tics qui resurgissaient sûrement inconsciemment, alors qu’il dégageait une aura de mystère, un brouillard qu’Ash voulait voir se dissiper à tout prix.

C’est très joli, Loam. Il n’avait jamais entendu pareil prénom ailleurs, il y avait Liam certes mais ce n’était pas exactement la même chose. Le diablotin dont il venait d’apprendre le prénom avait une idée derrière la tête qu’il mit en évidence quelques temps après, un rictus ne manquant pas de venir déformer ses lèvres sur lesquelles ses prunelles ne manquèrent pas de s’égarer. Appelle-moi juste Ash, ça me suffit. Mon prénom est pas aussi spécial que le tien. Et la réaction qu’il se prenait généralement lorsqu’il le révélait était généralement l’hilarité puisque c’était celui d’une fille. En soi, il s’en foutait un peu et pouvait même songer à amuser la galerie, mais étrangement là pour le coup, il ne voulait pas. Même avec l’alcool qui obscurcissait ses pensées, il était soudainement capable d’être posé, amusé sans être dans l’excès habituel qui pouvait le caractériser. J’ai tendance à penser que je suis toujours un adolescent dans l’âme, ça doit expliquer pourquoi j’agis en tant que tel qu’il croassa maladroitement, troublé par le toucher doux de Loam. Bordel, c’était tellement beau comme prénom. Il résonnait dans sa tête comme une douce ritournelle. Il lui allait comme un gant, lui qui avait le rire tout aussi musical que son prénom. Mais moi, j’ai osé t’aborder. Je prends juste mon temps, j’attends que tu m’encourages un peu. Je suis timide. Il lâcha un petit rire nerveux, alors que son pouce et son index se renfermaient sur la main qui le touchait à peine. Elle était maintenant sa prisonnière, puisqu’elle avait osé s’aventurer sur son territoire.

tu as chaud, et d'une certaine manière, ce n'est pas qu'à cause de l'alcool ou de la chaleur présente dans toutes les boites de nuit, non. il y a aussi ce gars, ash, que tu trouves beaucoup trop à ton goût. et, ouai, t'as envie de terminer dans son lit, d'une manière ou d'une autre. et en l'entendant pour la première fois, tu te dis que ça ne devrait pas être bien compliqué. tu te prêtes au jeu, tu laisses ton corps se rapprocher du siens, tu lui délivres ton prénom, aussi. c’est très joli, loam. tu souris doucement. c'est mes parents que tu dois remercier alors. tu pouffes doucement et si une étincelle de tristesse traverse ton regard à l'évocation de tes parents, alors que ton père est mort quand tu étais bien trop jeune et incapable de t'en souvenir, il n'a pas forcément à le remarquer. tu te mords l'intérieur de la joue et tu glisses tes doigts contre tes joues. tu ne t'en rends pas forcement, de ses petits tics, de cette manière que tu as de remettre constamment tes cheveux en place ou de glisser tes doigts dedans. tu te pinces brièvement les lèvres. appelle-moi juste ash, ça me suffit. mon prénom est pas aussi spécial que le tien. tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure, bien conscient de ton geste, cette fois. tu l'observes un instant, avant de t'approcher et de te mettre sur la pointe des pieds - foutue taille - pour venir souffler contre son oreille. je le saurais avant la fin de la soirée, ash. tu souffles dans un rire, avant de t'éloigner un peu et de poser une main sur le comptoir. et ça ne manque pas, la sienne ne tarde pas à se poser également, sans vraiment te toucher. quelques centimètres seulement. sécurité ? tu ne sais pas trop. tu te pinces les lèvres et tu fronces légèrement les sourcils. j’ai tendance à penser que je suis toujours un adolescent dans l’âme, ça doit expliquer pourquoi j’agis en tant que tel. tu ris une nouvelle fois. on l'est tous, au fond. tu lâches en haussant les épaules. c'est dingue comme tu peux réussir à suivre une conversation en ayant bu, comme tu es capable de ne te concentrer sur rien du tout. tu te mords l'intérieur de la joue. tu laisses tes doigts effleurer les siens, finalement, ta peau rencontrant la sienne tandis que tu te pinces brièvement les lèvres. mais moi, j’ai osé t’aborder. je prends juste mon temps, j’attends que tu m’encourages un peu. je suis timide. tu l'observes un instant, ta lèvre de nouveau coincée entre tes dents, tandis que tu le détailles de haut en bas. tu ne devrais pas. t'es pourtant le premier à savoir que la timidité, en général, ça ne se contrôle pas. tu hausses les épaules, t'as trop bu pour réfléchir à tes cours, là, maintenant. du coup ... faudrait que je t'encourage ? tu demandes un sourire taquin. tu fais un pas vers lui pour laisser ton corps effleurer le sien et tu relèves la tête pour l'observes. ça t'encourage, ça ? tu demandes en te pinçant les lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue. tu viens poser une main sur sa hanche. et ça ? tu ajoutes en souriant sans doute un peu bêtement. tu ne fais même pas attention au barman qui vient apporter vos consommations. tu te contentes de venir boire une gorgée dans ton verre, avant de le reposer. tu reviens poser ta main contre la sienne, comme un énième signe d'encouragement, puisqu'il semble en avoir besoin.

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Il était jeune. Il n’était pas loin de le réaliser, ou dans le déni. Il savait pertinemment qu’ils devaient avoir une dizaine d’années de différence au minimum. Mais pourtant, c’était un enfant dans l’âme, Ash. L’âge n’a aucune importance pour lui, dans la mesure où il a ce comportement immature qui le rapprochait des gens qui n’étaient pas de sa génération de toute façon. Puis il y avait une certaine fougue qu’on ne retrouvait pas chez les plus âgés, et qui l’excitait plus qu’il n’oserait l’avouer. Il appréciait toujours de plaire à quelqu’un de plus jeune, c’était très différent. C’était pour cette raison qu’il traînait avec les élèves, qu’il était le professeur cool qu’on retrouvait dans les soirées. Pas en tant que membre du corps professoral, mais c’était lui, au-delà de son métier, qui appréciait de fréquenter les gens venant de quitter l’adolescence. Il avait une tendance à être beaucoup plus facilement séduit par ces derniers. Et c’était définitivement le cas avec Loam, qu’il zieutait comme le repas du soir qu’il voulait à tout prix dévorer. Son souffle chaud venait caresser la peau de son cou, lorsque celui-ci se hissait d’ailleurs sur la pointe de ses pieds pour glisser des mots emplis de sous-entendus ravageurs dans son oreille. Leur rencontre atteignait de plus en plus un point culminant dont il rêvait depuis qu’il avait déposé ses billes sur lui. Et son rire cristallin lui donnait envie de l’embrasser, de cueillir ce doux son dans sa propre bouche, de respirer le bonheur qu’il lui procurait dans ses propres poumons.

Comment comptes-tu m’obliger à te le révéler ? En soi, s’il avait demandé gentiment et de la bonne façon, sûrement qu’il aurait haussé les épaules et qu’il lui aurait révélé. Mais maintenant qu’il avait transformé la chose en jeu, maintenant qu’il avait montré sa main et qu’il avait démontré son envie de savoir, Ash comptait bien le faire tourner en bourrique. C’est peut-être Sasha. Ou Sebastian. T’en penses quoi ? Il semait de faux indices, une lueur de malice venant s’allumer dans ses prunelles. Lui aussi savait jouer, semer le trouble et la perplexité. Et puis il s’approche, il met de côté tous les doutes et les craintes d’Ashley, corps contre corps, yeux dans les yeux. Deux océans de désir venaient se fracasser l’un contre l’autre, et révélant avec évidence l’attirance qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Un magnétisme irrévocable qu’ils ne pouvaient désormais plus combattre. La main sur la hanche d’Ash n’était pas une intruse, mais bel et bien la bienvenue, et c’était tout ce qu’il lui fallait. Une fois la gorgée de son cocktail ingurgitée, il s’approcha à son tour de Loam, caressant de sa main libre la nuque offerte et les cheveux où il flanquait régulièrement ses doigts de ce geste adorable dont il ne semblait pas réaliser l’existence. C’est très encourageant, en effet. Tu m’as presque convaincu d’être plus brave. Il voulait vraiment l’embrasser, tout dans son langage corporel le suggérait, le hurlait même. Pourtant, il voulait que ce soit Loam qui l’embrasse. Un caprice qu’il voulait à tout prix assouvir, alors que leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.

la musique est toujours aussi forte, mais tu as l'impression de ne plus l'entendre, tout simplement parce que ton attention n'est plus focalisée sur cette dernière, mais sur ash. ses prunelles bleues et son corps trop près du tien. t'es troublé, au fond, tu ne sais pas vraiment comment réagir à tout ça et pourtant, c'est facile, parce que t'es bourré et tu te laisses porter par tes envies, tes instincts. c'est plutôt pas mal. comment comptes-tu m’obliger à te le révéler ? tu lui offres un sourire énigmatique comme toute réponse. tu as bien des idées derrière la tête, pour lui soutirer une quelconque information. tu te mords la lèvre inférieure et tu ne quittes pas ash du regard. c’est peut-être sasha. ou sebastian. t’en penses quoi ? tu arques un sourcil, avant de rire. tu te mords l'intérieur de la joue. sebastian ? ton surnom, ce serait seb, non ? tu pouffes de rire, tu n'es pas dupes. peut-être plus jeune que lui, mais pas dupe. tu te mords l'intérieur de la joue et tu hausses un peu les épaules, tu préfères rentrer dans son cheveux, t'approcher un peu plus de lui et laisse vos mains se rencontrer. tes doigts sur sa hanche parce qu'il a besoin d'encouragements. tu le cherches, ce serait mentir que d'affirmer le contraire. tu plantes tes dents dans tes lèvres et tu croises son regard du tien, brûlant. tu bois une gorgée dans ton verre, l'alcool brûle ta gorge, mais tu t'en fiches bien, pour l'instant. et c'est à son tour de se rapprocher de toi, de laisses ses doigts glisser contre ton corps. tu te mords l'intérieur de la joue quand sa main glisse dans ta nuque pour venir se glisser dans tes mèches brunes. tu fermes les yeux quelques instants, avant de croiser à nouveau ses prunelles. c’est très encourageant, en effet. tu m’as presque convaincu d’être plus brave. tu souris doucement et tu viens boire une nouvelle gorgée dans ton verre, ne t'éloignant pas franchement du brun pour ça. tu le reposes un peu à l'aveugle, riant quand tu manques de le faire tomber. tu te mords l'intérieur de la joue. presque ? tu ris un peu en l'observant. j'pensais pas que c'était aux jeunes de faire le premier pas maintenant. tu ajoutes pour le taquiner un peu, avant de venir coller ton corps au sien. ta main glisse dans son cou et tu savoures sa peau chaude contre tes doigts. tu termines par venir écraser tes lèvres aux siennes, appuyant sa nuque pour l'attirer à toi, le forçant à ses baisser par la même occasion. et t'en as strictement rien à faire des gens autour de toi, de vous, qui peuvent vous observer. tu souffles doucement contre sa bouge avant de laisser tes dents agripper sa lèvre. tu termines par te reculer un peu, pour pouvoir croiser son regard. t'as besoin d'autre chose pour t'encourager ? tu souffles avec un léger rire, avant de faire glisser ta main contre ta joue et de laisser ton pouce appuyer contre sa lèvre inférieure.

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Il répliqua par un rire à la repartie du jeunot. Il avait un bon argument, mais qu’il pouvait cependant contrer facilement. Il ne voulait néanmoins pas voir les choses s’éterniser à cause de son stupide prénom. Il était bien trop impatient pour cela. Il voulait le toucher. Se faire toucher. Tout oublier autour d’eux, et créer leur propre monde où ils pourraient enfin assouvir ces pulsions qui semblaient prendre de l’ampleur sur leurs êtres. Et lorsque ce fut chose faite, il était désormais vraiment difficile pour lui de résister. D’habitude, il cédait aisément à ses envies, sans trop se poser de questions. C’est le fruit de sa spontanéité à toutes épreuves, qui se révélait utile lors de multiples occasions, mais qui pouvait être un frein parfois puisqu’elle l’empêchait de faire un choix mûrement réfléchi. Son impulsivité lui avait valu des ennuis monstres par le passé, qu’il ne saurait dénombrer tellement ils représentaient une portion importante de son vécu. Mais là, son désir d’être embrassé trouvait le moyen d’être victorieux sur celui qu’il avait d’avoir leurs bouches plaquées l’une contre l’autre. Il attendait que l’autre initie le premier contact, lorsque ça n’avait aucune importance tant qu’il ne le rejetait pas. Mais c’était une condition tellement essentielle tout à coup qu’il ne pouvait s’y dérober. Il avait fait mouche pourtant, il avait vu Loam fermer les yeux lorsqu’il avait subtilement commencé à lui caresser la nuque et les cheveux. Alors, l’autre ne devrait pas tarder à répondre à son foutu caprice soudain, qu’il maudissait plus que tout puisqu’il ne lui permettait pas d’abréger la souffrance de l’impatience qu’il commençait à ressentir de plus en plus.

Je suis techniquement un ado, donc c’est toi le plus âgé de nous deux. Le frisson fut immense lorsque ses doigts vinrent conquérir son cou. Délicieux chatouillement auquel il adressa un soupir d’aise, bien malgré lui. Et c’est les yeux fermés qu’il accueillit le baiser tant attendu, sa bouche s’entrouvrant pour agripper la sienne et découvrir une énième part de lui. Il en avait embrassé des garçons et des hommes, et il avait l’impression que c’était toujours la première fois à chaque reprise. Il adorait cette part d’exploration progressive, ces variations qu’il y avait chez chacun. Ces petits tics qui faisaient la différence. Loam y mit les dents, le surprenant par sa pseudo-agressivité qui portait en son sein le contraste de la tendresse. Bordel, ce mec était décidément épatant. Ash lui adressa un sourire post-baiser qui suggérait tout ce qui se passait dans sa tête, toutes les scènes que lui transmettait son imagination débordante. Tout ce qu’il voudrait pouvoir faire avec lui, si seulement ils se trouvaient dans le bon décor pour cela. Non, c’est bon, je suis un Gryffondor maintenant. Tant pis s’il ne captait pas la référence Harry Potter-esque, il avait d’autres chats à fouetter et ne souhaitait pas s’attarder là-dessus. Et c’est en tant qu’homme très entreprenant qu’il contre-attaqua en cognant ses lèvres contre les siennes à son tour, ses mains allant trouver refuge dans son dos qu’il caressait tandis qu’il s’appliquait à lui couper le souffle. Et c’est contre ces mêmes lèvres succulentes qu’il implora, qu’il s’agenouilla au naturel qui revenait au galop. Rentre avec moi, s’il te plaît.

je suis techniquement un ado, donc c’est toi le plus âgé de nous deux. tu ris. l'alcool joue son rôle, il délie les langues et donne un peu plus de courage. tu te mords l'intérieur de la joue et tu observes un instant ash. vos corps qui se frôlent, qui se cherchent un peu trop sans doute. tu te mords l'intérieur de la joue et tu termines par faire le premier pas, tes doigts glissant contre sa peau, tes lèvres rencontrant les siennes, contact tant attendu et qui électrise. tu fermes les yeux, ton corps totalement collé au sien tandis qu tu l'attires un peu plus proche encore. tes dents qui taquinent sa lèvre et tu ris doucement, avant de planter tes dents dans ta lèvre pour répondre à son sourire. tu te pinces brièvement les lèvres et tu souris doucement. bon, c’est bon, je suis un gryffondor maintenant. tu arques un sourcil et tu te pinces brièvement les lèvres. je préfère les serpents, mais j'peux me contenter d'un gryffon. tu ris un peu et tu réponds à ce nouveau basier, à ses lèvres glissant contre les tiennes. tu fermes les yeux un instant, soufflant doucement contre ses lèvres, manquant de souffle assez rapidement. tu te pinces brièvement les lèvres. rentre avec moi, s'il te plaît. tu l'observes un instant et tu attrapes ton verre sur le comptoir pour le terminer en quelques gorgées. avec plaisir. tu souffles. tu as été tenté de faire de l'humour, mais dans ton état, tu as bien du mal. tu pinces les lèvres. tes doigts glissent dans tes cheveux. tu laisses tes doigts glisser contre sa nuque quelques instant encore, avant de laisser tes mains glisser contre son torse, les lèvres légèrement pincées. tu continues de le chercher et de le taquiner. tu l'observes, ton regard croisant le sien. et tu ne sais pas vraiment, ou est la barrière, ce qui devient gênant en public, mais t'en as rien à faire, sur l'instant, tandis que tu laisses tes mains glisser au niveau de son pantalon. tu lui offres un nouveau sourire, bougeant doucement au rythme de la musique qui s'est faite plus sensuelle. tu laisses ton bassin effleurer le sien. t'habites loin ? tu termines par demander en observant le brun, ne cachant aucunement tes intentions ou tes envies; terminer dans son lit.

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Loam était quand même assez spécial. Il avait l’habitude de fréquenter les mecs plus jeunes, de se faire draguer et de se laisser faire. Puis là, tout avait été bouleversé, il avait été celui qui avait fait le premier pas, et il ne le regrettait pas. Car la soirée annonçait un final pour lequel il commençait à s’impatienter, et qui risquait d’être plutôt mémorable. Le toucher du puîné était particulier, chaleureux, tendre et en même temps sauvage. Il pouvait déjà imaginer tout ce qu’ils pouvaient faire tous les deux, si seulement les conditions propices étaient réunies. À savoir une pièce où ils seraient seuls et … c’est tout. C’est tout ce dont il avait besoin. Alors forcément qu’il pensait à le ramener chez lui. C’était un peu risqué puisqu’il se pouvait qu’il soit un des élèves de Brown. La perspective de montrer son appartement à un étudiant qui pourrait lui valoir des ennuis par la suite était loin d’être alléchante. Mais l’alcool lui faisait oublier toute prudence. Il ne voulait pas d’un truc rapide dans un endroit calme à l’extérieur. Il ne voulait pas se contenter de l’embrasser. Il le voulait complètement, juste à lui, autant qu’il le veut pour cette nuit. De toute façon, en vrai, je suis un Poufsouffle, c’est ce qu’on m’a dit sur Pottermore. J’aime bien ça, ça me correspond bien. Il détestait les préjugés qu’on avait sur sa maison, comme quoi elle était la plus inutile, et il espérait que Loam n’était pas du genre à avoir ce genre de pensées. Ça pourrait à coup sûr le refroidir. En attendant, sûrement qu’il y avait une allusion dans sa préférence des serpents qu’il n’avait pas captée, ce serait tout à fait son genre.

Il avait accepté. Trop bien, trop bien, trop bien ! L’écho dans ses pensées s’était manifesté en cette exclamation qu’il avait lâchée inconsciemment, enthousiasmé par l’idée de l’avoir ailleurs que dans cette discothèque qu’il fréquentait pour la première fois grâce à son collègue. Dont il avait complètement zappé l’existence d’ailleurs, mais qui devait avoir bien compris au moment-même où il l’avait envoyé cueillir la sublime fleur qu’était Loam qu’il pouvait tout aussi bien rentrer chez lui puisqu’Ash allait être occupé. Il laissa s’échapper un glapissement lorsque les doigts descendirent un peu trop vite, et se retrouvèrent à un endroit où il commençait à avoir très chaud. Le plus jeune jouait avec ses nerfs et réussissait très bien son coup, il n’avait qu’à garder sa main là où elle était pour le comprendre. Ash éprouvait le besoin de se plaindre, d’implorer qu’il arrête pour le moment. Non pas qu’il était pudique, mais il y avait quand même des limites à ne pas franchir en public, et si ça continuait comme ça, il ne pourrait plus se retenir. Pour être tout à fait franc, j’en ai aucune idée, j’ai zéro sens de l’orientation. C’était vrai qu’il ne se rappelait plus du tout du chemin qu’ils avaient emprunté pour venir ici. Puisque c’était à pieds, c’est que ça n’était pas très loin, mais de là à se rappeler du trajet exact … Faut qu’on sorte pour voir si ça va me revenir.

t'en as plus grand chose à faire, de savoir si tu connais ce gars ou non, ton esprit a complètement éloigné cette pensée et tu n'as plus envie d'y réfléchir, tandis que ton corps se rapproche du sien, qu'il te propose de te ramener chez lui et c'est exactement ce dont tu as envie, besoin, maintenant qu'il est venu te voir et qu'il a commencé à te chauffer, sans doute sans le vouloir. tu te mords l'intérieur de la joue et tu le taquines un peu, tu aimes bien taquiner les gens après tout. de toute façon, en vrai, je suis un poufsouffle, c’est ce qu’on m’a dit sur pottermore. j’aime bien ça, ça me correspond bien. un petit rire s'échappe de tes lèvres. pas un rire bien méchant, simplement parce que ce n'est pas banal comme phrase, au milieu d'une discussion entre deux adultes éméchés. mm, ça a l'air de bien t'aller, effectivement. tu ajoutes avec un petit sourire, tandis que tu acceptes finalement sa proposition, tirant un petit cri de joie au brun. et tu le trouves vraiment, mais vraiment mignon. tu te mords l'intérieur de la joue tandis que tu laisses tes mains glisser contre son torse, sans doute un peu trop bas aussi, au niveau de sa ceinture que tu accroches avec tes doigts. sans doute que tes gestes peuvent choquer, sans doute qu'ils le font déjà, mais tu es comme ça et on ne te changeras sans doute pas. tu es à l'aise avec ça, avec ta sexualité, le fait de préférer les hommes aux femmes. et c'est pas parce que t'es gay que tu vas t'empêcher d'être toi-même parce que soit-disant, tu peux choquer quelqu'un. tu ne joues pas au mec outrer quand tu vois un mec passer sa main sous la jupe de sa meuf, alors qu'ils ne viennent pas te faire la morale. tu demandes tout de même à ash s'il habite loin parce que lui, tu n'as pas envie de le mettre mal à l'aise. pour être tout à fait franc, j’en ai aucune idée, j’ai zéro sens de l’orientation. un nouveau rire s'échappe de tes lèvres et tu viens poser ton front contre son épaule le temps de reprendre ta respiration. faut qu'on sorte pour voir si ça va me revenir. tu hoches la tête et tu glisses ta main dans la sienne. sortons, alors. tu souffles en te dirigeant déjà vers la sortie de l'établissement, récupérant ta veste au passage et l'enfilant rapidement pour palier à la fraîcheur de la nuit. ça te dérange si je fume ? tu demandes une fois à l'extérieur. tu ne veux pas le gêner ou autre et si jamais il n'apprécie pas les fumeurs, tu peux très bien te contenir jusqu'au lendemain. tes doigts glissent dans tes cheveux et tu avises les rues autour de vous, observant les quelques fenêtres encore éclairées, signe de vie.

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Il rayonnait, Loam. Il avait ce halo autour de lui, qui était si attirant, si séduisant. Ash ne pouvait qu’y céder, laissant glisser ses prunelles émerveillées sur ce spectacle d’exception. Il a le cœur vagabond depuis toujours, mais il lui est rarement arrivé de se retrouver dans pareille situation. Il voulait l’embrasser à tout prix, sentir ses doigts conquérir sa peau, souffler le même air que lui. Chaque rire qu’il faisait surgir était un doux chant à ses oreilles, venant les envelopper pour l’éloigner de toute la cohue qu’il pouvait y avoir juste à côté. Il pouvait l’entendre clairement, une douce musique venant réconforter ses sens et lui donner envie encore plus de l’avoir pour lui, ne serait-ce que pour le restant de la soirée. Eh, ça veut dire quoi ça au juste ? Tu te bases sur quoi pour dire que ça me va bien ? Il était toujours curieux de la représentation que pouvaient avoir les autres sur les maisons de Poudlard. Éternel rêveur, il avait bien entendu la sienne et respectait tous les points de vue, du moment qu’ils étaient un minimum constructifs. Puis il y eut le front de Loam qui atterrit sur ses épaules, et ses cheveux qui vinrent chatouiller le nez d’Ash. Un parfum exquis qui descendit jusqu’à ses poumons, et qui l’emplit d’une euphorie momentanée où il ne put s’empêcher de passer un bras autour de ses épaules, comme pour le rapprocher encore plus de lui. La proximité avec lui était loin d’être envahissant, bien au contraire. Elle était tout simplement enivrante.

Sur le chemin de la sortie, il tenta tant bien que mal un coup d’œil vers l’endroit où se trouvait son collègue auparavant. Et comme il s’en doutait, plus aucun signe de vie du professeur qui, après avoir commis son méfait, avait dû rentrer chez lui. Ou il avait dû tout simplement trouver quelqu’un pour l’accompagner ou pour danser avec lui, c’était une théorie qui se tenait bien qu’il ne comptait pas trop là-dessus. Main dans la main, ils fendaient la foule tant bien que mal, et se retrouvèrent bien assez temps dehors. Un petit frisson secoua l’aîné, qui n’était pas assez couvert avec sa chemise retroussée, et sa veste qu’il avait oubliée à l’amphithéâtre comme d’habitude. Non, pas du tout, fais-toi plaisir. Mais reste près de moi, pour me réchauffer un peu, pendant que j’essaie de faire marcher mon cerveau. C’est tout con, il pourrait sortir son téléphone et activer le GPS pour retrouver son chemin. Mais il ne voulait pas avoir l’air d’un con plus qu’il ne le faisait déjà, il voulait retrouver un minimum de crédibilité en retrouvant le chemin par ses propres moyens. Et finalement, après avoir cogité tout en jetant des regards vers toutes les directions possibles, l’inspiration vint le faucher en plein vol, et il retrouva petit à petit la mémoire. Ah c’est bon, je sais où aller. C’est pas très loin en fait. Il s’improvisa guide vers son appartement, subtilisant la main de Loam au passage. Les rues de Providence était tranquilles, et ce n’était pas ici qu’ils pouvaient avoir des ennuis vis-à-vis de ce geste anodin mais qui faisait battre violemment son cœur. J’ai hâte qu’on soit arrivés d’ailleurs qu’il balbutia maladroitement, en jetant un regard très suggestif à son compagnon de la nuit.

tu t'sens bien, en compagnie d'ash. tu le connais à peine, tu ne le connais sans doute pas au fond, mais tu te sens bien en sa compagnie. t'as envie de rester avec lui. ici ou ailleurs, par là ou dans son lit, t'en sais trop rien. tu te mords l'intérieur de la joue et tu ris un peu à sa référence, quand il commence à te parler de différentes maisons de poudlard. tu te prends au jeu, tu n'aimes que trop cet univers jugé enfantin, mais toi ça t'plaît bien, c'est comme ça. eh, ça veut dire quoi ça au juste ? tu te bases sur quoi pour dire que ça me va bien ? tu pouffes de rire à ses mots, laissant ton front s'appuyer contre son épaule un instant, les yeux fermés. il est beaucoup trop grand ce gars. ou alors p'être que t'es un peu trop petit, de ton côté. j'sais pas. tu souffles. t'as l'air ... gentil. et tu disais que t'étais timide. j'sais pas, j'ai pas d'mal à t'imaginer. tu hausses les épaules. ce n'est même pas méchant, c'que tu racontes. et pourtant t'es pas vraiment le premier supporter des poufsouffles. tu te mords l'intérieur de la joue et tu le suis à l'extérieur, après avoir accepté de le suivre jusqu'à chez lui, pour y terminer la nuit, pour la continuer, l'animer. tu ne partiras pas sans avoir terminé dans son lit, de toute manière. et nu, de préférence. tu serres doucement sa main dans la tienne et tu pouffes de rire à l'extérieur, avant de sortir ton paquet de clopes de ta poche, lui demandant si ça le gène ou non. le minimum, quoi. non, pas du tout, fais-toi plaisir. mais reste près de moi, pour me réchauffer un peu, pendant que j’essaie de faire marcher mon cerveau. tu ris un peu, de nouveau, même si ça devient un peu ridicule, à la longue. mais t'as bu, t'as un bonne excuse, au fond. tu viens glisser une main autour de sa taille. il t'a demandé de rester près de lui. tu tires sur ta clope et tu tournes un peu la tête pour expirer la fumée, le plus loin possible du brun. ah c’est bon, je sais où aller. c’est pas très loin en fait. tu souris et tu hoches la tête, te détachant un peu pour pouvoir marcher plus facilement, attrapant sa main quand il subtilise la tienne. tu tires une nouvelle fois sur ta clope et tu le suis dans les rues de la ville. j'ai hâte qu'on soit arrivés d'ailleurs. tu pouffes de rire et tu l'observes un instant, un sourire au bord des lèvres. et moi donc ... tu lâches en venant écraser ton mégot au sol, avant de le pousser dans le caniveau. tu rattrapes ensuite le brun et tu viens glisser ta main dans la poche arrière de son jean, serrant ses fesses entre tes doigts, un rire sur les lèvres. vraiment hâte. tu ajoutes avec un air taquin et impatient.

@ASHLEY BUCHANAN

Il le trouvait gentil. C’était un qualificatif qui revenait souvent lors des premières rencontres. On avait du mal à croire qu’un homme adulte puisse être aussi niais à souhait. Qu’il puisse dégager une telle bonne volonté, un tel enthousiasme envers toutes choses. On l’avait souvent jugé de manière négative, après un premier contact très agréable. Son manque de modération et de retenue lui avaient valu d’être condamné à faire une première bonne impression, puis à passer aux oubliettes. Personne ne voulait d’un imbécile heureux qui ne pouvait pas avoir de vision négative sur le quotidien. Incapable de râler ou de se plaindre, recherchant toujours le positif sans s’attarder le négatif. Il avait été extrêmement difficile pour lui de se trouver de vrais amis. Seulement des connaissances qui se dispersaient aux quatre vents, et qui ne donnaient plus de nouvelles après un moment. Ça le rendait triste, la plupart du temps. Et parfois, il jouait le jeu, essayait d’être comme les autres même si c’était loin d’être instinctif. Créant une façade juste pour se faire accepter. Pour seul réponse, il déposa un léger baiser sur son crâne chevelu, le parfum venant envahir encore plus ses narines. Une fois dehors, c’était l’usuelle promenade vers son appart, qui devait conclure une soirée mémorable, mais éphémère. Un moment qui s’épuiserait dans le temps, qui ne restera bientôt que dans les souvenirs évocateurs d’un sourire fugace en se demandant ce que Loam serait devenu. Un Loam bien trop loin quand il alla sortir sa clope, mais qui revint entourer sa taille de son bras lorsqu’une plainte déguisée se diffusa dans l’atmosphère.

Il ne se lassait pas de son rire. Il adorait le provoquer, et serait prêt à faire le clown le plus ridicule si cela pouvait contribuer à faire survenir cette douce musique apaisante. Il aimait beaucoup les sentiments qu’une proximité avec lui venait créer, faire vivre et perdurer. Une sorte de baume sur toutes les blessures qu’il aurait pu avoir jusqu’ici. Un pansement momentané en attendant de retourner à la dure réalité. Il s’éloigna à nouveau, être capricieux voulant se débarrasser de son mégot, et le fit sursauter lorsque sa main vint se plaquer contre ses fesses. Il le regarda en haussant des sourcils, et empêcha un fou rire de le secouer. On a le droit de faire ça maintenant ? Parce que j’en avais envie depuis que t’étais devant moi pendant qu’on sortait. Moi aussi, j’aime toucher les boules. Il fit suivre sa remarque d’un rapprochement spontané, et d’un baiser fiévreux pour le distraire alors qu’il s’aventura à son tour sur son postérieur rebondi. Il est aussi fabuleux qu’il en a l’air qu’il chuchota, à bout de souffle, conquis par la bouche de son compagnon d la nuit. J’ai envie de courir jusqu’à chez moi là, comme ça on pourra se débarrasser de tout ça qu’il rajouta en parcourant le haut du plus jeune de son index. Ciel, il était vraiment attiré par ce gars-là, ça ne lui arrivait pas tous les jours d’être aussi entiché.