(Loam) We should take this back to my place

tu aimerais parfois que tout semble plus simple mais, même si tu n'y fais plus attention depuis bien des années, tu sais qu'il y aura toujours des personnes dérangées de voir deux hommes s'embrasser, la ou voir un couple hétéro à moitié nu en train de se peloter ne gène personne. tu t'en fiches bien, quand tu viens entourer ta main derrière la taille d'ash, simplement parce qu'il t'a demandé de rester contre lui pour lui tenir chaud. tu ris un peu et tu viens tirer sur ta clope dans un léger soupir, laissant la nicotine et le goudron cramer tes poumons, tandis que ton inspiration se fait profonde. tu fermes les yeux un instant, tu essayes de calmer tes pensées sans doute un peu trop agitées, sans doute un peu trop, en réalité. vous marchez tranquillement dans les rues, douceur nocturne qui fait plus de bien qu'autre chose, qui apaise les mœurs, mais ne cesse d'attiser cette flamme qui brûle déjà dans le creux de tes reins. tu t'éloignes un peu, le temps de jeter ton mégot, tandis que tu reviens en laissant ta main glisser contre son postérieur, faisant sursauter le brun. tu pouffes un peu. on a le droit de faire ça maintenant ? parce que j’en avais envie depuis que t’étais devant moi pendant qu’on sortait. moi aussi, j’aime toucher les boules. tu l'observes en arquant un sourcil. je t'ai jamais empêché de le faire. tu souffles en souriant. tu peux toucher les boules que tu veux, d'ailleurs. tu ajoutes, avec un sourire sur le bord des lèvres. tu es surpris quand il vient t'embrasser, assez soudainement, mais tu fermes les yeux et tu te laisses aller à son étreinte, glissant tes doigts dans ses cheveux que tu agrippes un peu comme tu peux, soupirant de plaisir quand tu sens ses mains s'aventurer contre tes fesses. il est aussi fabuleux qu'il en a l'air. tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure. j'ai envie de courir jusqu'à chez moi là, comme ça, on pourra se débarrasser de tout ça. tu viens mordiller sa lèvre inférieure, tandis que ses doigts glissent contre ton torse. j'ai vraiment la flemme de courir, mais ouai, accélérer le pas ne fera de mal à personne. tu souffles en lui volant un dernier baiser, avant de glisser tes doigts dans les siens pour reprendre ta marche, avant de le laisser te guider une nouvelle fois dans les rues de la ville que tu connais, sans pour autant savoir ou il habite précisément. tu fronces un peu les sourcils et tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux, soupirant un peu. on est encore loin ? tu demandes en tournant un peu la tête vers ash.

@ASHLEY BUCHANAN

Il était irrésistible, de son regard de braise et de son attitude arrogante et moqueuse. Le voilà qui disait qu’il ne lui avait jamais interdit de le faire, et il avait bien raison. Rien d’aussi explicite n’avait été ramené sur le tapis, il avait essayé de faire les choses avec subtilité et il réalisait désormais que ce n’était plus le moment de faire ça. C’est qu’ils étaient sur le point de rentrer chez lui, d’abandonner tous leurs vêtements et d’évaluer le degré d’alchimie qu’ils pouvaient avoir au lit. Si déjà rien qu’en lui parlant, en le touchant pudiquement et en l’embrassant il ressentait autant de choses, il s’attendait à connaître quelque chose d’exceptionnel ce soir. Il gloussa à la remarque perverse de son compagnon, persuadé qu’il n’aurait pas la patience d’attendre qu’ils soient dans sa chambre. Il l’embrasserait bien volontiers encore une fois, et c’est ce qu’il fit. Non seulement car c’est ce dont il avait envie, mais aussi pour avoir l’opportunité de toucher également le magnifique fessier qu’arborait Liam. Et il ne fut pas du tout déçu, découvrant le galbe agréable au contact et poussant un soupir d’aise. Ses dents agrippèrent la lippe d’Ash, complètement à l’ouest, ayant définitivement perdu sa tête à cause d’un putain de jeune dont il ne connaît même pas l’âge. Heureusement que la probabilité qu’il soit un mineur relevait du néant, même si ça grandissait plutôt vite, physiquement parlant, de nos jours. Ok, on court pas alors. Il ferait n’importe quoi de ce que tu lui demanderais, Loam. Alors surtout, n’hésite pas à lui dire ce que tu souhaiterais.

Ils étaient comme deux enfants au large, portés par les vagues de leur enthousiasme. Ils étaient deux gamins ivres l’un de l’autre, voulant s’adonner aux jeux tellement amusants des adultes. Main dans la main, s’engouffrant dans une ville qui aurait dû leur appartenir pour qu’ils n’aient pas besoin de retourner à l’appartement. Pour que les rues deviennent leur empire, là où ils pourraient se détruire à coups de morsures, de baisers et de coups de rein. Il était perdu dans ses pensées, obnubilé par la présence à côté de lui. Il avait peur de trop le regarder, peur de le faire fuir tellement il le trouvait beau. Sa question l’expulsa de son imaginaire torturé, et il sembla enfin prendre conscience de leur destination et du fait que celui à ses côtés ne la connaissait pas. Euuuuuuuuuh… Il était complètement à côté de la plaque, ne savait plus où il en était et regardait dans toutes les directions comme le demeuré qu’il était. Je crois qu’on a pris la mauvaise rue… Il allait vraiment le prendre pour un bouffon, et partir. La panique venait fuser dans les veines d’Ash, qui maudissait son cerveau d’avoir vagabondé et de lui avoir fait perdre la route. Mais une lueur d’espoir vint le sauver, dans ces circonstances particulièrement humiliantes, ce qui eut le don de lui arracher un soupir d soulagement. Fausse alerte, il faut juste traverser. C’est là en face. Il éclata de rire, éberlué par sa propre bêtise. Il pouvait vraiment être bouché, parfois.

tu te fais un plaisir de le chauffer, de le taquiner, de tout faire pour le pousser à bout. et, merde, tu serais vraiment capable de le laisser faire ce qu'il veut de toi, ou il le veut. tu te mords l'intérieur de la joue et le contact de sa main contre tes fesses te fait pousser un soupir de bien-être, de désir, de plaisir. tu le taquines une nouvelle fois, tes dents plantées avec délicatesse dans sa lèvre inférieure. tu fermes les yeux un instant et tu hoches la tête à ses mots. t'as la flemme de courir, par contre. tu glisses tes doigts dans tes cheveux pour essayer de les recoiffer au mieux, mais c'est déjà peine perdue. ok, on court pas alors. tu hoches la tête et tu offres un sourire à ash. tu te contentes de suivre le châtain dans les rues de la ville, essayant de ne pas te perdre dans tes pensées, de ne pas laisser ton envie prendre le dessus. pas encore. il vaut mieux être rentré, ce sera plus prudent. tu te pinces brièvement les lèvres. euuuuuuuuuh… je crois qu’on a pris la mauvaise rue… tu pouffes doucement, parce que tu le trouves adorable, dans un certain sens. et que c'est presque enfantin. tu trouves ça mignon. il est mignon, ash. fausse alerte, il faut juste traverser. c’est là en face. tu éclates de rire à ses côtés, secouant la tête de gauche à droite et te dirigeant tranquillement -malgré le feu dans tes veines- vers l'immeuble désigné par ash. tu fronces les sourcils quand un mec se penche par la fenêtre pour vous dire de vous la fermez. VAS T'FAIRE FOUTRE !! tu hurles en pleine rue, juste parce que t'es un peu bourré et que t'aimes pas qu'on te dire quoi faire. tu te mords l'intérieur de la joue avant d'exploser de rire une nouvelle fois, te tournant vers ton -presque- amant d'un soir. on monte ? tu demandes avec un sourire au coin des lèvres. sourire coquin, qui ne cache aucunement tes envies et ton désir pour lui. tu as abandonné la discrétion et la subtilité depuis quelques longues minutes déjà. tu fermes les yeux et tu te pinces brièvement les lèvres, avant d'attraper une nouvelle fois la main d'ash, pour l'attirer contre toi.

@ASHLEY BUCHANAN

Il valait mieux en rire qu’en pleurer, de sa débilité profonde occasionnelle. Il en était venu à espérer que Loam soit du même avis, et il fut extrêmement rassuré de s’apercevoir que c’était bel et bien le cas. Son rire, en écho au sien, venait emplir l’atmosphère de cette rue trop calme. Tellement calme que leur intrusion fut remarquée par un voisin mécontent qui se crut obligé d’exprimer son indignation en faisant passer sa tête de grincheux venant d’être réveillé par la fenêtre. Ash n’était pas sûr de l’avoir vu auparavant, et de toute manière, il s’en foutait un peu, d’autant plus que l’effet de l’alcool semblait vouloir s’affirmer et s’amplifier. Au contraire, il éclata de rire à la réponse de Loam, très pertinente, au point où il se sentit obligé de renchérir sans épargner son voisin auquel il s’excuserait sûrement s’il venait à le rencontrer un jour dans la rue, en étant sobre. OUAIS C’EST ÇA, METS DES BOULES QUIES ET LAISSE NOUS TRANQUILLES. Il était moins vulgaire, cela allait de soi, il était loin d’avoir le même langage fleuri de « jeune » que Loam. Peut-être qu’il aurait vraiment insulté le gars s’il avait eu l’alcool mauvais, mais là pour le coup, ça allait encore. J’ai cru que t’allais jamais demander qu’il lui adressa avec un sourire, en oubliant tout le monde qui l’entoure, y compris le vieux mec qui décida de leur foutre la paix puisqu’ils étaient enfin silencieux. Sa bouche se plaqua à nouveau contre celle du puîné, désireuse encore et toujours de le goûter.

Il alluma la lumière des escaliers et écarquilla des yeux, se sentant attaqué par toute cette clarté soudaine. Mais maintenant, il pouvait enfin le regarder de tout son saoul, admirer les traits de son beau visage et l’observer sous tous les angles. T’es encore plus sexy quand je te vois bien qu’il dit avec amusement. Pressé de l’enfermer à double tour dans sa modeste demeure, il l’attrapa par la main et monta les escaliers aussi vite que le fait de traîner Loam derrière lui le lui permettait. Il eut du mal à ouvrir la porte d’entrée du premier coup, mais après une série d’efforts phénoménaux, les voilà enfin dans son antre. Son petit appartement de vieux mec qui avait dépensé toutes ses économies pour éloigner Benjamin de lui. Il n’était pas très meublé, puisqu’Ash n’y passait jamais beaucoup de temps, essayant toujours de trouver d’autres distractions ailleurs, que ce soit dans des bars ou autre part. Au moins, il avait les bases, qui lui permettaient quand même de pouvoir se permettre de passer les dimanches, vautré dans son canapé à regarder des séries débiles ou encore des dessins animés. Et voilà ! qu’il déclara nerveusement, persuadé que personne ne pouvait aimer cet endroit. Après tout, même lui ne l’aimait pas, mais ne souhaitait pas s’installer définitivement juste au cas où. Il redoutait toujours certaines choses de son passé qui pouvaient le rattraper, et il voulait être sûr de pouvoir décamper sans aucune attache sentimentale pour cet appart de vieux garçon. C’est pas décoré, mais c’est normal, je reste pas longtemps ici qu’il avoua timidement avant de se parer de son sourire le plus ravageur. Et puis de toute façon, je t’ai pas ramené ici pour te vanter les mérites de mon appart, si ? qu’il balança en penchant la tête sur le côté et en parcourant son corps de haut en bas sans cacher l’étendue du désir qui pouvait l’animer.

il y a ce gars qui gueule à sa fenêtre parce que vous êtes un peu trop bourrés et surtout, un peu trop bruyant à son goût. tu fronces légèrement les sourcils et tu ne peux pas t'empêcher de hurler à travers la rue pour lui montrer que lui aussi, il t'emmerde. et t'espère sincèrement que c'est pas un appartement à côté de celui d'ash, t'as pas envie d'être dérangés quand vous serez occupé à tout autre chose que de trouver votre chemin. OUAIS C’EST ÇA, METS DES BOULES QUIES ET LAISSE NOUS TRANQUILLES. tu ris une nouvelle fois, tout en traversant la rue pour te diriger vers l'immeuble désigné un peu plus tôt par ash. tu n'es plus vraiment patient, à ce stade et ton sang bouillonne dans tes veines. j’ai cru que t’allais jamais demander. tu fermes les yeux et tu agrippes sa nuque quand il revient t'embrasser. tu souffles doucement contre ses lèvres avant de le laisser te guider jusqu'à l'intérieur du bâtiment. tu te mords l'intérieur de la joue et tu fronces un peu les sourcils quand la lumière est allumée, plus vraiment habitué à tant de luminosité d'un coup. t’es encore plus sexy quand je te vois bien. tu arques un sourcil et un sourire amusé se dessine sur tes lèvres, tandis que tes doigts glissent brièvement dans tes cheveux. je pense ue je peux te retourner le compliment. tu souffles avec un sourire, tandis que vous vous retrouvez à un étage dont tu as déjà oublié le numéro. tu te mords l'intérieur de la joue et ta main s'échappe dans le dos du brun, tandis qu'il ouvre la porte de l'appartement. tu le suis à l'intérieur, et souris doucement. et voilà ! c’est pas décoré, mais c’est normal, je reste pas longtemps ici. et puis de toute façon, je t’ai pas ramené ici pour te vanter les mérites de mon appart, si ? tu hausses vaguement les épaules et ton regard croise celui du plus âgé. tu laisses tes dents s'enfoncer dans ta lèvre inférieure. non, pas vraiment. tu lâches finalement, amusé. tant que t'as un lit deux places, moi ça m'va. tu ajoutes en t'approchant pour poser tes mains contre son torse. tu esquisses un sourire en coin et tu laisses tes doigts glisser contre son torse, pour venir s'échouer au niveau de la ceinture de son pantalon. plus à l'aise maintenant qu'on est seuls ? tu ris un peu en venant l'embrasser une nouvelle fois, tes doigts délogeant sa chemise de son pantalon, pour se glisser à même sa peau.

Ses mains sur son torse le firent frémir. Les voilà enfin là où il voulait exactement qu’ils finissent. Il observait le plus jeune comme on observait l’une des merveilles de ce bas-monde. Voulant accrocher ses lèvres des siennes, laisser traîner sa bouche sur son corps, découvrir chaque parcelle de sa peau. Oui, ça j’ai, mais c’est pas garanti que j’aie la patience d’être là-bas qu’il souffla, au bord de la déraison alors que les doigts dégringolent pour atteindre sa ceinture à nouveau. Cette fois, aucune gêne de son côté, celui du désir brut, puissant et irrésistible. Beaucoup plus. Tu peux y aller. qu’il lança comme une autorisation pudique, une incitation à la luxure qui agitait leurs deux corps endoloris par l’attente. Ses lèvres étaient de plus en plus délicieuses à chaque baiser, il les cueillait comme on cueillait une rose où était encore présente la rosée du matin. Il se délectait de leur goût fruité, sublime mélange de saveurs qui le désorientèrent encore plus que l’alcool qu’il avait ingéré. Et ses doigts, désormais à même sa peau, formaient des coulées de lave qui le consumaient vivant, qui le privaient de ses sens et de sa conscience. Il était dans un autre monde sublime avec le beau Loam, enivré par sa présence, touché par sa succulence, enamouré le temps d’une nuit par sa prestance. Et sur ses lèvres s’afficha le sourire le plus niais qui puisse exister lorsque l’échange s’interrompit, et qu’il réalisa qu’ils avaient des heures et des heures à tuer ensemble, pendant lesquelles ils pourraient vivre la petite mort.

T’es bandant, putain. Et c’était littéralement vrai, au vu de l’état dans lequel était son sexe, un constat qu’il pouvait faire très facilement puisque celui-ci frôlait le sien, dans la même posture. Aller lentement allait se révéler être un challenge alors que tout ce qu’il lui souhaitait, c’était lui arracher ses vêtements et en finir. Sûrement que si c’était n’importe qui d’autre, et qu’il était à cette étape avancée de l’attirance, il n’aurait pas du tout hésité. Mais avec lui, il voulait faire les choses plus doucement. Il voulait profiter de chaque instant éphémère où ils étaient encore ensemble, où la vie ne venait pas brusquement les séparer comme à son habitude. Deux âmes libres qui se retrouvaient pour quelques heures, puis qui prenaient chacune la voie qui lui est prédestinée. Avec un fragment qui serait resté chez l’autre. Et Ash, il voulait subtiliser le plus gros fragment qu’il pouvait collecter, il voulait laisser sa trace à tout jamais, de sorte à ce que Loam puisse encore se souvenir de cette soirée dans les années à venir. Il le poussa alors sur le canapé, venant s’installer sur ses genoux, tandis que ses lèvres bifurquaient vers son cou où il picora la peau tendre au parfum sensuel. Petites morsures inoffensives qu’il appliqua sur l’épiderme sensible, avec toute la modération dont il était capable. Il ne laissera pas une marque de cette façon-là, les suçons étaient dangereux, on le lui avait dit et il s’était toujours abstenu d’en abandonner sur les nuques de ses amants passagers. Enlève ton haut qu’il murmura voluptueusement dans son oreille, dont il agrippa le lobe pendant quelques secondes avant de soulever le tissu pour l’aider à accomplir ce qu’il venait de lui demander.