(livan) familiar

@Livia Alves ※※※ Tu n’avais pas prévu cette réaction de sa part. Mais en même temps, il est vrai qu’il fallait s’attendre à tout et à rien avec une femme enceinte. Tu en avais vu de toutes les couleurs, non seulement avec ta femme, mais aussi avec des patientes. Tu te sentais mal d’avoir provoqués ses larmes. Tu avais été pris de court par elles, mais tu savais que c’était les hormones qui avaient dû prendre le dessus. Tu avais beau essayé, mais tu ne pouvais pas t’empêcher de rire. Tu regardas autour de vous brièvement, question que personne ne s’interroge sur ce qui se passait entre vous deux. Tu ne voulais pas que les gens interprètent mal la situation. « Tu ne pouvais pas savoir, ce n’est pas grave. Je t’assure, ça va. » Tu essayais de la rassurer, mais tu n’étais peut-être pas de taille contre les hormones. Tu déposas alors ta main sur la sienne. Tu te voulais doux. Tu voulais la calmer, la rassurer. Tu lui souris alors, question de soutenir ton geste. Elle te parle de son mari et sur le moment, tu restes perplexe. Quel âge avait-elle? Elle ne devait pas être aussi jeune qu’il ne le pensait pour avoir été marié, puis veuve… Tu t’étais arrêté à son il y a longtemps. Combien de temps? « Je suis navré de l’apprendre. » Tu rapprochas ta chaise, question de te rapprocher d’elle un peu. Tu la trouvais un peu trop seule face à toi, trop à l’écart soudainement. Tu étais un peu amusé, à la voir s’essuyer les yeux et à laisser toujours la même trace de mascara sur le coin de l’œil. Tu devais l’aider la pauvre. « Attends, ne bouge pas. » Tu essuyas doucement le coin de son œil. « Voilà. Ni vu ni connu. » Tu souris davantage. Sa réaction, c’était différent de ce que tu avais pour habitude de recevoir. Puis, tu la savais sincèrement désolée. Tu ne pouvais pas lui en vouloir. Elle ne pouvait pas savoir. « J’ai appris à mes dépens par le passé que demander l’âge d’une femme ne se faisait pas, mais je dois savoir. Quel âge as-tu, Livia? » Tu la regardais droit dans les yeux. Quelque chose en toi te disait qu’elle n’était peut-être pas la jeune étudiante que tu avais en tête finalement.

@ethan smith ※※※ Tu pleures comme une merde. C'est le cas de le dire. En régle générale, tu aurais été gênée, honteuse d'une telle bourde, triste pour lui, mais pas au point de fondre en larme. Tu t'excuses mais les larmes continuent de couler sur tes joues et laisse des traces de son mascara. Pourquoi se maquiller quand tout cela arrive. Il est gentil, il tente de te rassurer alors qu'il rit malgré tout. Tu pourrais presque bouder mais impossible, tu finis par lui sourire en te calmant un peu alors qu'il essuit tes yeux en continuant de te rassurer sur la situation. tu renifles un peu, t'as vraiment l'air idiote sur le coup. Il est même désolé pour ton mari, s'il savait, si seulement il savait que ton époux t'avait casser plusieurs cotes, qu'il avait laisser des marques bleutées sur ta peau, et toutes ses choses qu'il te faisait subir. S'il savait, il ne serait pas désolé mais tu ne veux pas parler de cela, tu ne veux pas ressentir de la pitié venant d'un homme, ni même d'une femme à vrai dire. Tu hausses alors les épaules, et une fois calmer, tu prends un verre d'eau pour en boire le contenue d'une traite. Ca fait du bien quand même ! Tu lui souris, ca va mieux, tu esperes que tu ne te mettras pas à chialer comme ça quand tu auras un autre examen. La honte quand même. Et puis finalement, il te demande ton age, tu hausses un peu le sourcil, pourquoi il demande ton age comme ça ? Tu refléchis, t'as envie de l'embêter, de lui faire croire que t'es encore toute jeune. Bien qu'à bientot trente-deux ans, tu reste encore jeune et parfaite. « vingt-cinq ans, pourquoi ? » que tu es vilaine, que tu es menteuse aussi! Mais tu veux juste voir la tête qu'il va faire. Parce que pendant ce temps là, tu reprends tes couverts et tu continues de manger, la viande a un peu refroidit mais elle reste encore bonne. « tu trouves que je fais vieilles ? » Tu prends une petite moue, tu sais que tu ne fais pas spécialement ton âge, et tu en joues souvent.

@Livia Alves ※※※ Tu avais toujours eu le tour avec les femmes selon tes anciens collègues, mais de là à les faire pleurer, c’était différent. Faut croire que tu ne jouais pas souvent les cartes de la femme et de la fille décédée. Tu évitais habituellement de les sortir et de les utiliser. Mais ce coup-ci, tu avais jugé bon d’être honnête. Ça ne servait à rien de mentir sur le sujet de tout façon et ce ne n’était pas ton intention non plus. Tu avais donc peut-être de la difficulté à en parler, mais tu ne gardais pas cela secret pour personne. Et puis, tu venais  toi aussi d'apprendre des faits sur la vie de l’étudiante. Des faits que tu ignorais. Elle avait été mariée, puis elle ne l'était plus. Comme toi. À quelques différences près, mais ce n'était que des détails. Tu n'avais pas non plus le courage de lui demander ce qui étais advenu de son mari, comme tu ne voulais pas entrer dans le vif de sujet à propos de ta propre famille. Tu te posais alors des questions sur son âge, par curiosité, parce qu’elle te semblait jeune pour l’avoir été. Et ce sous-entendu que cela remontait à longtemps, tu te demandais si vous aviez la même signification du terme et de temps. Tu lui avais donc demandé, espérant ne pas la vexée. Elle te répondit, mais tu ne parvins pas à la croire. Tu n’étais peut-être pas un professionnel en psychologie, mais tu n’étais pas con. Le temps qu’elle ait pris pour répondre, ce petit moment de réflexion te mis la puce à l’oreille. Vingt-cinq ans, disait-elle. Elle te mentait, c’était évident. Tu haussas alors les épaules, un sourire joueur sur le coin des lèvres. « J'en conclue que je vais devoir aller regarder ton dossier si je veux une vraie réponse. » Tu ris, retournant à ton assiette toi aussi. Elle t’avait demandé pourquoi tu posais la question. « Et pourquoi pas? » Des questions en signe de réponse. C’était toi tout craché et tu te reconnus immédiatement. C’était d’ailleurs quelque chose que ta femme détestait chez toi -parce que tu n’étais pas parfait, loin de là-, mais qui t’avais amusé grandement à l’époque. Tu te souvenais que tu faisais souvent exprès, rien que pour la taquiner de temps à autre. Rien que pour la voir s’impatienter, se renfrogner, mais aussi parce que tu aimais te faire pardonner ensuite. Cette fois-ci, cependant, c’était avec Livia que tu étais. Tu ris davantage lorsqu’elle te demanda si elle avait l’air vieille. « Un peu, je dois dire. » Tu la regardes, amusé. Tu attends et surveilles sa réaction. Bien sûr, tu plaisantes. Elle n’avait pas l’air âgée, de là le pourquoi de ta question.

@ethan smith ※※※ Tu mens, mais c'est simplement pour le taquiner et tu ris en voyant qu'il ne te croit pas. Après tout, tu n'as pas honte de dire ton age parce que tu l'assumes parfaitement. T'es plus vieille que la moyenne des étudiantes de Brown mais tu n'en es pas moins séduisante tu trouves. Au contraire, sans vouloir devenir narcissique, t'es quand même canon. Quand il dit qu'il trouve que tu fais un peu vieille, tu prends une petite moue vexée, mais tu plaisante puisque tu ne l'as garde pas vraiment sur le visage. « Que c'est méchant ! »  Mais tu ris, avant de terminer ton plat et ne laissant que quelques morceaux de pomme de terre dans l'assiette. Tu prends ton verre d'eau, l'apportant a tes lèvres pour le reposer ensuite et finalement tu reprends « j'aurais trente-deux ans en juillet.. » Tu lui adresse un clin d'oeil, tu dis la vérité cette fois. trente deux ans, peut-être que tu l'inviteras à ta petite fête après tout. Tu as l'intention d'invité que ta famille et quelques potes. Et dans la famille tu inclus les Alves et les Filipps évidement. Tu prends ensuite une moue plus sérieuse pour reprendre simplement. « mon mari est mort il y a neuf ans. accident de voiture, je suis la seule à avoir survécu. » tu n'as pas l'air triste, mais quand tu parles de ton défunt mari, tu as malgré tout un peu de colère qui remonte en surface. Tu n'as jamais pleurer sa mort, parce que l'homme qui est mort n'était plus celui qui t'avait fait sa demande en mariage. Tu t'es peut-etre marié trop vite, après un an de relation seulement. Mais tu l'aimais, à cette époque, tu rêvais de tout auprès de lui. Un reve devenu un cauchemar.

@Livia Alves ※※※ Rafraîchissant, voilà ce que c’était. Ça te changeait de ta solitude que tu t’infligeais trop souvent. Pouvoir en parler aussi, sans que l’ambiance ne devienne étrange te faisais du bien. Tu n’avais pas besoin de la pitié des gens et ce n’était pas ce que tu percevais chez Livia. Et puis, avec ses hormones de grossesse, tu ne pouvais que trouver l’instant cocasse. Tu trouvais d’ailleurs amusante la tournure que ta question avait bien pu prendre ainsi que son léger mensonge. Tu n’avais pas été dupe, cependant. Et tu affichais un large sourire lorsqu’elle se vexa faussement. Tu hausses les épaules nonchalamment, l’observant toujours de ton air amusé. « Rien qu’un peu. Je l’avoue. » Renchéries-tu en plaisantant, lui rendant son clin d’œil. Elle te dit enfin son âge. Le vrai, cette fois-ci.  Tu ne peux cacher ta surprise. Tu la croyais plus jeune, bien que pas trop non plus. Vous n’aviez que trois ans de différence. Du coup, tu pouvais la voir différemment. Elle n’était peut-être pas la gamine que tu avais en tête et que tu t’étais imaginé. Puis elle te parle de son mari. Elle le fait de son plein gré, car tu n’as rien demandé. Mais tu apprécies tout de même qu’elle t’en parle. Tu comprends qu’elle a un certain vécu et que ce dernier n’avait pas dut être facile. Vos vies sont si différentes, mais tu comprends tout de même. Enfin, tu crois comprendre, car aujourd’hui, vous êtes pareils. Vous êtes veufs. Vous êtes seuls. Mais elle, elle a cet enfant dans son ventre. Pourtant, tu ignores s’il y a quelqu’un dans sa vie. Quelqu’un pour l’aider. Tu préfères ne pas demander. Ton sourire s’efface. « Je suis désolé de l’apprendre, mais heureux de voir que tu vas bien aujourd’hui. Du moins, que tu sembles aller bien. » Tu gardes le silence, parce que pour toi, il n’y a rien de bon à rajouter. Tu le sais très bien, car tu préférais quand les gens ne poussaient pas le sujet plus loin avec toi. Tu n'as pas envie non plus de te confier ou plutôt de lui confier la raison du décès de ta famille. Tu n'es pas prêt et tu ne la sens pas prête non plus pour le lui confier. Tu portes ta coupe à tes lèvres et prend une gorgée de vin. Vous aviez terminé tous les deux vos assiettes. Le serveur avait débarrassé, vous laissant la carte des desserts. Tu la tends à Livia avec un léger sourire. « Gâte-toi, si tu en a envie. » Tu l’observes. Tu la trouve belle et sa compagnie te plaît.

@ethan smith ※※※ Tu parles de ton mari, de sa mort, mais ça ne te fait rien. Tu n'as pas de  tristesse, pas de pitié pour cet homme et même si les années ont passé, les blessures sont toujours là. Parfois, tu en fais encore des cauchemars, ou tu le vois, ou il te frappe, t'insulte des pires choses, critique tout sur toi. Parfois tu le vois te tuer, avant de  te réveiller en sursaut. Mais tu n'en parles pas, parce que ce genre de blessure ne se soignent pas comme ça, même après neuve longues années, même après tout ce temps il y a des choses qui te ramènent encore en arrière. mais ce bébé, il te fait voir l'avenir, un futur plus joyeux, plus sage que cette pente que tu as pris pour te sentir libre. Ethan s'excuse, et toi tu hausses simplement les épaules avec une petite moue. « Ne sois pas désolé. On ne mérite que ce que l'on sème parait-il. » Il a semé le chaos et l'enfer avec toi. Avec celle qu'il a promit d'aimer et de chérir, de protéger, et aujourd'hui il goutte aux conséquences. Tu croyais en dieu avant tout cela, t'es brésilienne et chez toi, la croyance est importante. Mais depuis ton mariage, tu ne crois ni en dieu, ni en l'amour. Pas celui d'un homme. Pourtant ton coeur n'est pas totalement fermer, il est juste encore couvert de bandage et les sutures sont encore fragiles. Tu te resserres un peu d'eau quand finalement le serveur revient, débarassant la table avant de vous donner la carte des desserts. Tu le remercies et sourit à Ethan alors que tu plonges ton nez dans la carte. Mais déjà tu sais ce que tu veux. « je vais prendre une part de fraisier s'il vous plait, et une glace pistache avec de la chantilly. »  gourmande, et envie de femme enceinte.. surtout gourmande mais si la grossesse peut t'excuser de quelques folies, autant en profiter. Il attend Ethan et s'en va finalement. Du coup tu reposes tes yeux sur l'homme face à toi, et tu lui souris doucement. De toute façon, ça se voit de suite que tu es une femme tendre et douce mais avec du caractère tout de même. « revenons à un sujet plus joyeux... » tu souris avant de reprendre « alors comme ça, vous n'abusez pas des étudiantes ivres... » tu ricanes un peu, le taquine.

@Livia Alves ※※※ Tu l’observes toujours. Rien qui ne pourrait la gêner pour autant. Tu n’es pas certain de comprendre que ce qu’elle sous-entend par mériter ce que l’on sème. Elle pouvait le lire sur ton visage, cette interrogation soudaine. Tu n’es pas tout à fait d’accord. Tu ignores tout de son défunt mari, tu ne peux donc pas porter de jugement. Mais tu sais, que pour ta part, ta femme et ton enfant n’avait rien demandé. Elles avaient été innocentes et pourtant… Qu’est-ce que fillette de trois avait bien pu faire pour mourir de cette façon? Limite, c’était toi que tu devais pointer du doigt. C’était toi qui était toujours là et pas elles. Tu n’arrivais pas à trouver ce que tu avais fait de si grave non plus pour avoir à subir cette solitude, ce deuil si lourd qui te détruisais. Tu ne rajoutas rien, le serveur écoutant sa commande. Tu souris, les souvenirs faisant toujours surface. Les nuits à courir les rares épiceries ouvertes jusqu’à tard pour les envies très précise de ta femme. C’était probablement la seule chose que ne te manquait pas, ça et les sauts d’humeur dut à la grossesse. Pour être gourmande, elle l’était. Tu trouvas ça plutôt mignon d'ailleurs, à l’écouter choisir son fraiser ainsi que sa glace à la pistache. N’oublions pas la chantilly. « Rien pour moi, merci. » Tu déclinas l’offre du serveur, tu avais suffisamment manger. Tu ne pouvais plus rien avaler. Tu acquiesças avec un sourire à sa proposition. Il valait mieux en effet de changer de sujet, pour tous les deux. Tu ne l’avais pas invité pour retâter le passé et elle n’avait surement pas accepter pour le faire non. Tu éclates de rire, cependant. Elle te faisait un clin d’œil à ladite soirée. Limite, elle te taquine. Tu prends alors appuies sur la table avec tes bras, te penchant légèrement vers elle. « Ce n’est effectivement pas dans mes habitudes, non… » Tu fixes son regard, laissa un léger silence planer entre vous. Si elle ramène le sujet d’elle-même, tu n’y vois aucun inconvénient. Alors tu rajoutes au bout d’un moment : « Avoir su que l’étudiante était plus âgée que ce je pensais, j’aurais peut-être voulu faire une exception... » À ton tour de ricaner, la taquinant à ton tour. « Mais voilà, j’ai mes principes. Et les femmes ivres ne sont pas une option. » Tu disais ça plus sérieusement cette fois. Tu avais été élevé dans une famille de femme. Déjà, tes trois sœurs t’on inculquer le respect des femmes depuis ta naissance. Et pour te l’apprendre, elles n’y avaient pas été de main morte. Tu pouvais donc les remercier pour tes bonnes manières. Tu n’étais pas non plus un profiteur et puis… un dortoir au sein du camps, ce n’était pas ce que tu pouvais qualifier de très excitant sur le coup. « Et toi, ça t’arrive souvent de flatter la cuisse d’un professeur ? »

@ethan smith ※※※ Tu n'avais pas réfléchis, tu parlais uniquement de ton mari et non pas de sa fille ou de sa femme évidement. tu parlais uniquement de celui a qui tu as été marié. Mais tu as parlé trop vite, sans reflechir, c'est presque une habitude avec toi finalement. Mais tu ne t'y familiarise pas, tu ne dis rien et commande simplement ce qui te fait plaisir. Tu le taquine même sur ce soir ou tu l'as rencontré et ou il n'a pas abusé de ton etat d'ivresse. Il t'a juste ramener sur le campus, sagement et tu es tout de même surprise. Enfin non, pas quand tu apprends a faire connaissance avec lui aujourd'hui. c'est un homme bien, et juste à première vu. peut-etre que c'estun psychopathe, t'en sais rien, mais en tout cas tu passes un bon moment. Tu ricanes a sa question mais tu ne réponds pas encore puisqu'on apporte ton dessert. Tu prends ton téléphone, pour poster ce joli petit fraisier sur instagram. Mais rapidement tu le ranges, pour reposer ton attention sur Ethan. « J'suis une femme très tactile. » Que tu dis simplement.  « et absolument pas pudique en prime. » Et ça, Joe peut le confirmer puisqu'il est le seul mec a connaitre chaque courbe de ton corps sans l'avoir toucher de manière intime. Tu prends ta cuillère, commençant a manger ta glace. « je pense que ce soir là, quelques minutes de plus et c’était pas ta cuisse que je caressais.. » que tu soupires, pour qu'on ne vous entende pas trop. après tout ça pourrait paraître vraiment bizarre.  « mais bon, je ne savais pas encore pour ma grossesse à ce moment là. » ce qui veut dire que maintenant, tu ne tenteras pas de le draguer ou de le mettre dans ton lit juste pour le plaisir d'une nuit torride. Tu as tes examens et ce bébé, alors tu dois arrêter d'agir comme une étudiante de vingt-cinq ans.

@Livia Alves ※※※ Très tactile qu’elle disait. Étrange, tu n’avais pas remarqué. Tu glisses un sourire sur le coin de tes lèvres. Tu l’écoutes, curieux d’entendre ce qu’elle a à dire sur son habitude de flatter les cuisses des professeurs. Tu la taquines, bien entendu. Ce ne sont pas de tes affaires si réellement elle avait l’habitude ou non. Pas pudique en prime? Ce pouvait être un détail pertinent. Tu ne savais pas trop en effet. Tu te contentes de rire. « Je note. Tactile et peu pudique. » Puis tu ris davantage quand elle fait allusion à la soirée. Tu t’étais félicité pour avoir résister à ses avances, parce que tu l’avouais, elle avait bien passé tout près de t’avoir ce soir-là. Tu t’en étais même voulu légèrement, mais tes principes primaient d’abord. Si les circonstances avaient été tout autres, peut-être aurais-tu flanché. Tu ne pouvais cependant qu’acquiescer à sa remarque. Effectivement, elle avait failli aller plus loin que ta simple cuisse. Étonnamment, tu n’es plus gêné par ce détail. Tu en ris même. Il semble n’y avoir aucun malaise entre vous et c’est tant mieux. Puis elle rajoute un détail sur sa grossesse. Si alors vous vous draguiez à ce moment même, ou n’était-ce que de la simple taquinerie, alors c’était bel et bien mort. Du moins, ça changeait l'ambiance. « Comment l’as-tu su? Je présume que ça ne faisait pas partie de tes plans? » Tu supposes. Tu supposes peut-être trop, car tu demandes sans même réfléchir que la question ne se posait peut-être pas. Tu n’étais pas proche d’elle. Vous vous connaissiez à peine. C’était la curiosité, sans doute. Mais aussi parce que tu connaissais la routine. Les femmes allaient et venait dans ton cabinet, souvent seule. Elles ignoraient qui était le père ou alors ce dernier avait pris les jambes à son cou. C’était souvent les mêmes histoires. Il t’était arrivé de remercier le ciel quand tu tombais enfin sur des cas plus faciles, moins intenses ou tristes. Pourtant, Livia ne te donnait pas la même impression, la même image que tu gardais de ces femmes. Elle semblait plus forte, plus déterminée. Elle ne semblait pas en détresse comme certaines. « Sais-tu qui est le père? » Tu demandes, franchement. Tu n’es pas là pour la juger. Tu as surement entendu pire. Et puis, l’important étant qu’elle vive bien sa situation. Chose qu’elle semble bien prendre pour le moment. « On peut déjà m’éliminer. Disons que la main sur une cuisse, c’est peu orthodoxe comme méthode. » Tu ris, parce que tu sais très bien que c’est impossible. Et tu es conscient qu’elle le sait aussi. Tu ne la prends pas pour une idiote. Peut-être était-ce maladroit de ta part, mais tu voulais seulement la détendre un peu.

@ethan smith ※※※ Tu ris doucement a tes propos mais aussi au sien. Ca fait du bien de parler comme ça, d'etre naturelle sans pour autant qu'on ne porte un jugement sur toi. Tu vas etre maman oui, mais pour le moment tu peux encore taquiner et plaisanter sans que ça ne paraisse trop bizarre. Tu souris, mangeant alors simplement ton dessert. C'est très bon, d'ailleurs, la glace est très onctueuse avec un bon gout de pistache, le fraisier est riche de fruit et en crème aussi alors tu te régales vraiment. Quand il commence a parler de la grossesse, tu relèves les yeux sur lui. tu ne mentiras pas à ces questions, parce que de toute façon la vérité se saura un jour alors tu ne vois pas pourquoi tu mentirais. Au final, tu te moques bien de son avis sur la question, vous vous connaissez à peine. « j'ai eu un accident, avec une amie, on a été percuter par une voiture. Rien de grave, mais on a tout de même etait aux urgences. On nous a fait plusieurs examens de routine, je suppose, c'est comme ça qu'on m'a annoncer que j'étais enceinte. » En disant que le bébé n'avait rien, t'as pas compris sur le moment et ensuite t'as totalement péter un câble, gueuler en portugais parce que tu te mets à parler portugais quand tu t'énerve comme ça. Maintenant, tu sais que ta réaction était peut être exagéré, mais tu avais surtout très peur, parce que tu ne comprenais pas. Et tu ne comprends toujours pas d'ailleurs. Tu ris quand il parle de son innocence dans cette paternité et tu ajoutes « ha ha. non ce n'est pas toi c'est sur. Je ne sais pas vraiment qui ça peut etre parce que je me souviens pas d'avoir coucher avec un mec depuis quelques temps.. alors je devais etre bien ivre. » tu soupires, ajoutant en haussant les épaules « c'est pas glorieux.. tu dois me prendre pour une salope.. » Tu prends une moue, mais tu hausses les épaules. peu importe ce qu'on pense de toi dans le fond, il n'y a que le jugement de tes proches qui puissent de faire du mal.

@Livia Alves ※※※ Tu ne cherches pas à la juger. Tu es simplement curieux de savoir, c’est tout. Et puis, au point que vous en êtes, aussi bien discuter et à apprendre à vous connaître. Tu lui poses donc tes questions. Tu es ravie de voir qu’elle ne le prend pas mal. D’ailleurs, elle répond honnêtement. Tu l’écoutes alors attentivement, écoutant chaque mot qui sortent de sa bouche. Un accident? Tu comprends qu’elle avait dû passer le test de grossesse avant de passer aux autres examens de routine pour voir si elle n’avait rien. C’était obligé chez les femmes en âge d’avoir des enfants de devoir le faire avant de passer les radios. Tu fais le lien assez rapidement, vu ta profession. Tu hoches la tête pour lui montrer que tu as assimilé l’information. Puis tu souris en l’entendant rire. Tu dois avouer que tu aimes ce rire. Tu aimes bien aussi la personne qui le possède. Du moins, l’aperçu que tu as d’elle. Tu apprécies sa franchise, car elle a le courage de te dire ce qu’il en est réellement du père de l’enfant. Elle ne sait pas. Elle n’a aucun souvenir d’avoir été avec un homme. Elle ne semble pas fière sur ce coup, mais semble bien vivre avec ça pour autant. Encore une fois, tu n’étais pas là pour juger. Tu avais appris avec le temps que tu n’étais pas le mieux placer pour le faire. Cela ne valait pas la peine et ton métier ne te le permettait pas non plus. « Je ne pense pas ça de toi, Livia. J'suis pas placé pour juger. » Tu cherches à la rassurer et tu es sincère. « Et tu n’es pas la seule dans ton cas non plus. Alors ne dit ou ne pense pas ça de toi. » Tu lui souris. Tu te veux à l’écoute et compréhensif. Tout le monde n’était pas à l’abri des erreurs et tout le monde cherchait à s’amuser un tant soit peu dans cette fichue vie. C’était ça ou attendre qu’il ne soit trop tard, cloîtrer dans une veille pension de retraite et ne plus pouvoir vivre la vie pleinement. Et si c’était ainsi qu’elle avait décidé d’en profiter, elle avait tous les droits du monde. Personne n’avait à la pointer du doigt. Cependant, tu t’étais toujours dis qu’il était difficile de ne pas se souvenir avec qui on couchait. Et pourtant… Comme elle disait, elle devait être trop ivre. Une chose était certaine, c’était que tu ne croyais pas en la Sainte Vierge et un potentiel remake. « Si tu as besoin, n’hésite pas. Je me doute que tu as des amis, de la famille pour t’aider, mais… je suis là, si tu veux. » Tu détournes le regard quelques secondes.