| | | love is a bitch (bibila) |  |
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| Auteur | Message |
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Nyla Park
JE SUIS À PROVIDENCE
je suis à Providence depuis le : 16/05/2018 et j'ai rendu : 105
| Sujet: Re: love is a bitch (bibila)  Mer 18 Juil - 22:42 | |
| « Sal? Ahaha, Salem c’est pas le prénom que je préfère. C’est pas comme ça qu’on m’appelle maintenant. » Les yeux de la douce le regardent longuement sans rien dire, le laissant repartir. Nyla voyait presque ses pensées tourbillonner dans un ensemble de couleurs orages. Ce prénom que peu de personnes prononçaient elle voulait l’utiliser, le mettre autant en avant que le premier. Il se souviendra peut-être d’elle pour ça. « Je t’appellerais comme ça alors. Moi j’aime bien. » Elle s’approchait d’un feu trop grand, papillon à l’aile cassée attiré par la lumière de cette puissante flamme. Tant pis si elle finissait brulée par la force de cet homme, personnage toxique. « Tu veux pas faire ça... Non. » Ses sourcils se relèvent, juste légèrement. Parce qu’au fond elle savait très bien, cette phrase elle se la répétait un peu plus à chaque fois qu’elle le croisait. Ce soir était sans doute le commencement, nyla avait craqué depuis qu’elle l’avait vu à terre. Ses yeux en amande d’où beaucoup d’eau avait coulé, cette douleur irréparable qu’elle n’arrivait plus à ignorer. Plus toute seule. Le regard déterminé venant remplacer la douceur de ses pupilles souvent humides. « Mais tu vas le faire pas vrai? » aucun autre mot, juste cette affirmation qu’on peut lire dans ses yeux, à travers sa question qui n’en était pas vraiment une, nyla se doutait qu’Habibi avait deviné. C’était pas difficile de la comprendre, même s’en rien dire on pouvait juste par le regard découvrir suffisamment, un peu trop. Le regard du Al Shakir qui la dévisage autant qu’elle. Yeux dans les yeux, comme pour être sûr de ce qui allait se passer, parce que ça allait se passer. C’était dans la logique des choses, et Nyla le voulait. Ses lèvres la touche, elle, passive sous l’attention espérée. Tellement de temps était passé sans qu’on ne l’embrasse, triste soleil repoussant toute attention, sa chaleur glacée depuis son retour de l’hôpital. Mais Nyla avait cherché l’égyptien comme elle avait rarement cherché quelqu’un. Malgré les raisons, aussi sombres que la nuit, le destin l’avait aidée. Le croisant de plus en plus souvent, ses yeux curieux se tournant en entendant parfois le son de sa voix brutale. Alors son visage se relève peu à peu qu’elle le regarde silencieusement. « C’est toi qui l’a fait. » murmure coulant de ses lèvres quémandeuses. Elle détourne le sujet, parce qu’elle savait très bien que c’était pas ça qu’il voulait dire, du moins c’était pas à ça qu’elle avait pensé. Juste le fait de vouloir rester près de l’interdit, de vouloir l’embrasser avec douceur pour en recevoir le poison, un peu plus à chaque baiser. Alors Nyla se penche un peu plus vers lui. Habibi. Et au fur et à mesure ses yeux se ferment alors qu’elle embrasse le coin de ses lèvres. Manque de confiance pour vraiment posséder ses lèvres, comme si l’alcool ingurgité n’était pas suffisant pour l’y aider. Nyla qui se recule légèrement, se demandant si elle pouvait toujours s’enfuir. | |
| | | | Habibi Al Shakir
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| | Sujet: Re: love is a bitch (bibila) Mar 24 Juil - 13:54 | |
| under the kitchen lights,
you still look like dynamite Enclins à hésiter, les restes d’une mauvaise chute, Habibi sait bien que la plupart des gens apprennent pas à tomber, elle le regarde, il la regarde, elle ignore que la trace de son baiser va marquer sa peau comme une brûlure pour les cent ans à venir, le genre qui allume la peau à des moments inattendus, mémoire vive du corps ou de l’homme-sensible qui sait? « Tu pars cet été? » Comme une complainte, une discussion anodine dont les accents traduisent la solitude du garçon, fatigué de courir les tapis, de chercher les flashs pour se donner une seconde vie qu’il a déjà, elle lui a fait oublier les neuf vies supposées lui être données.
Une main naviguant dans l’air sur un océan de doutes, des doigts tièdes sur ses joues, il les pose avec sa question. Salem, est-ce que c’est vraiment le nom qu’elle a envie de lui donner, celui sur les bordures des journaux, découlant d’un certain drame, Mama a déjà pleuré pour ces titres, pourquoi encore une fois leur donner raison? Il a cet air contrarié alors qu’il lui parle mais il ne la secoue pas comme il aime prendre tous les fruits à la fois, Habibi fuit son regard, prêt à enchaîner avec une autre cigarette pourvu qu’il parvienne à se vider la tête. Parce qu’elle a prit l’air de la pièce avec les restes de sa tristesse, il s’est pensé capable de les remettre avec son pouce sur les contours de ses yeux, la faire pleurer davantage, mais à quoi ça sert?
Peut-être attend-t-elle un geste solennel, une close de confidentialité pour ne pas révéler au monde entier la dégringolade, il oublie qu’il n’y a que son flanc blessé pour se soucier des murmures et des altercations avec les intéressés, les persécuteurs. Salem il s’convainc qu’elle a cherché la pire bestiole de l’univers histoire de se tordre les mains dans le dos. Il se persuade qu'elle l'a cherché toute la soirée pour sentir le revolver plaqué sur sa tempe. Ils sont à terre mais il l’enserre comme pour rompre ses côtes, l’attirant, volant ses baisers, comme on braquerait une banque, faussement habile, soutenant sa nuque sans avoir eu de réponse à ses banalités, convaincu de devoir tout envoyer valser. | |
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