Et il fait pouet pouet !! feat Nicholas

Depuis combien de temps j’étais là ? Je ne saurais le dire… d’ailleurs, ne me demandez pas combien de verres j’ai pu descendre ce soir. Car qui dit weekend, dit forcément soirée que l’on ne peut pas rater. En plus, nous sommes samedi, donc l’avant soirée à déjà été bien alcolisé avec mes frères chapin. On a passé l’après-midi autour de la piscine à descendre des bières et faire des concours de plongeons. Nous devrions être épuisés, mais non. Ce soir, la plupart de mes frères sont là, tout comme les Diman ou encore les Sears. Ma meilleure amie est présente, et j’aime bien l’avoir à mes cotés lors que ces soirées. Après un bière-pong chargé en alcool, je décide d’aller prendre l’air.

Il était tard, la maison se vidait peu à peu, et il ne restait plus beaucoup d’alcool sur le bar. Des gobelets rouges jonchaient le sol, des couples se roulaient des pelles dans les quatre coins du salon. Pour ma part, je n’avais pas trouvé mon bonheur ; aucune des filles n’avaient retenues mon attention… ou alors c’était déjà des conquêtes. Il faut dire qu’en cinq ans de campus, quelques unes de ces demoiselles sont déjà passées dans mon lit. Je sors dehors, il y a un peu de monde, mais aucun de mes potes. Je m’installe sur une des marches, si j’avais été un fumeur, j’aurais sûrement sortie une clope – mais ce n’est pas le cas. Alors je matte les voitures garées sur le trottoir. Une voix me sort de mes songes, je la reconnaîtrais entre mille. « Moi, trop bu ? nooooooooon » Avoue-le, j’suis complètement bourré. « Ma meilleure amie serait-elle venue à ma rescousse ? » Combien de fois, Eleana as pu me sortir de situation compromettante ? Trop !

Ok j’avais peut être abusé sur l’alcool au point d’en oublier l’heure qu’il était. J’étais encore conscient, je tenais encore sur mes jambes… ou pas. J’ai finalement décidé d’aller prendre l’air avant de retourner dans la maison des Chapin. Assis sur les marches du perron, je regarde les gens quitter la fête. Je sens une présence féminine à mes cotés, un large sourire s’affiche sur mon visage. Elena, ma meilleure amie depuis quatre ans. A nous voir comme ça, qui aurait cru qu’on aurait pu devenir si proche. Elle est devenue mon ange gardien, alors qu’à l’origine c’est moi qui l’avait sauvé d’un grand moment de solitude, perdue dans les dédales de l’université. Elle s’installe à mes cotés et me demande si j’ai trop bu. Bien évidement, je nie la chose. Elle insiste en ajoutant que ma vision doit être floue à cet instant même. « Même pas ! » Je lève la main, l’observe, fronce les sourcils : « tu vois tout est normal, six doigts ! » J’éclate de rire.

Elle se relève et me tends la main pour m’aider à me lever. Je glisse la mienne dans la sienne et me relève en me tenant à la rambarde. « Tu sais que je pèse deux fois ton poids ? » Une fois sur mes deux pieds, j’avoue que ça tangue un peu. Nous commençons à marcher et je ne peux m’empêcher de faire l’andouille… oui, quand j’ai trop d’alcool dans le sang… mon coté clown. « Promis, je garde tout à l’intérieur, croix de bois, croix de fer ! » Nous marchons tranquillement avec pour seul éclairage, la lune. « Alors ma belle rousse, pas de mâle à ta hauteur ce soir ? »