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 cri des loups (adan/fb)

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MessageSujet: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyMar 17 Avr - 20:24


ses pas qui abîment le béton, produisant un son sec. ça fait un temps qu'elle marche, leo, yeux brûlés par le soleil, fatigue qui engourdit ses membres, gamine a l'air perdu dans la grande ville de providence. on sait pas trop ce qu'elle fait là, on s'interroge, on soupire, on la plaint sans réellement la connaître, sans chercher également à savoir son prénom. enfant sauvage, italie natale, on le sait, le pré-sent, comme si une incantation avait été lancée. démarche assurée, regard apeuré. cours, cours, cours que son corps lui hurle, pars, fuis, dégage, déguerpis que son cerveau lui ordonne. mais elle ne bouge pas, même d'un centimètre. trajectoire lancée, direction le café. cliente qui vient régulièrement, surnommée l'habituée, on n'y prête plus attention, seul son léger accent étonne, charme, repousse, dégoûte. hé la rital, qu'on l'injure, sourire carnassier, elle se retourne et montre brusquement son joli majeur, avant de continuer à marcher. aujourd'hui, c'est juste, hé la wop. (without official passport). sourire provocateur, simple phrase, americani di merda, calma i tuoi ormoni, phrase désobligeante qui ne mérite pas d'être traduite. elle ne se laisse pas faire, jamais, ah ça non, rides frontales qui traduisent le caractère, véritable louve, sauvage, envoûtante, traquée. enfin arrivée à destination, soupir de soulagement. leo qui commande un café à l'enseigne du coin, ils la connaissent, cette fois, aucune faute sur son prénom, marque de fabrique, les prénoms sur les gobelets. elle observe la pièce et elle le remarque, encore lui. discret coup d’œil jeté à la volée, il est souvent là. aussi, ils arrivent à la même heure. il l'intrigue, curiosité trop prononcé. son café dans les mains, elle a tourné la tête et le voilà disparu. en une fraction de secondes, enfant inattentive, son café se renverse sur quelqu'un. leo, elle lève la tête. oups, merde, désolée. c'est l'inconnu. euh, j'suis vraiment désolée! elle bafouille, cherche ses mots, panique au ventre.


Dernière édition par Leo Della Rovere le Mer 18 Avr - 15:08, édité 1 fois
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Adan Rogers-Morris
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyMer 18 Avr - 14:31

La même heure. Les mêmes jours. Tu t’étais habitué à ce rythme. Rarement que tu te retrouvais à la bibliothèque universitaire. Tu appréciais trop bien les cafés, les discussions avec les serveurs et parfois les visages inconnus qui t’intriguais. Alors tu revenais. Tu avais dépensé davantage dans ce lieu que tu ne l’avais fait en quoi que ce soit d’autre. Un seul café ne te suffisait pas. Tu te levais déjà. Te dirigeais vers le comptoir. Tu savais déjà ce que tu allais commander. Un café et un muffin à la pêche-mangue. Tu en avais déjà les lèvres mouillées. Ton regard, fixé sur les gourmandises, n’avait pas prit le temps de regarder devant lui. Te voilà confronté à l’inconnue. Un café renversé sur ta chemise blanche. Tu soufflais. Ton corps se crispait. Un bon en avant. Tu étais mouillé. Seulement ta voix distinguée ne te permit pas de t’emporter. Elle était beaucoup trop douce, enrouée d’un certain accent malgré tout. « Je... on va dire que c’est mieux que si c’était une limonade » tu tentais un léger sourire. Timidité incrustée sur ton visage. Elle était là. Des mois durant tu l’observais écrire sur des feuilles blanches, amener son gobelet à ses lèvres. Elle était là et tu ne savais plus quoi dire. « Je veux dire, une limonade, ça colle... » un autre sourire, toujours aussi crispé, rempli de bonnes intentions pour autant. Tu touchais ta chemise, ne sachant ce que tu pouvais faire à présent. Les yeux qui s’arrêtaient sur le coton, puis sur la lumière de son regard. Tu t’arrêtais. Attendant un je-ne-sais-quoi. Attendant d’entendre sa voix, une nouvelle fois, peut-être. Tu ne lui en voulais même pas. Toi et tes joues rougies. Et pourtant, tu détestais être dérangé, tu détestais la maladresse. Mais tu n’y arrivais pas. Tu lui trouvais déjà des excuses.


Dernière édition par Adan Rogers-Morris le Mer 18 Avr - 17:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyMer 18 Avr - 16:05


habitude, presque offrande, chaque jour, elle vient chercher un café. toujours le même, le même prénom qu'ils notent sur son gobelet. leo, même si en réalité c'est leopoldine. prénom qu'elle a préféré renier, jeter comme un malpropre, comme un affront. nouveau pays, nouvelle vie, souvenirs du pays. italie patrie, amérique jolie, futur infini. loin des étudiants entassés dans une bibliothèque sentant la transpiration, ce café était décidément l'un des meilleurs endroits de providence. assez calme, visages à observer, rencontres à faire, souvenirs à forger, personne pour dévisager. leo, plus décidée que jamais, elle est toujours là. même heure, même serveur. regard rapide dans la salle, il est là. il, elle le voit souvent. curiosité avide, elle voudrait l'approcher, lui demander son prénom, entendre sa voix. mais rien, enfant qui n'ose pas. rêveuse, en quelques instants, il a disparu. c'est flou, yeux qui clignent un temps. elle se retourne brusquement leo, café renversé, tâche brunâtre sur une jolie chemise blanche. panique, tête qui se relève, regardant la mystérieuse victime. l'inconnu, c'est lui. il est visiblement mal à l'aise. cœur qui s’emballe lorsqu'elle croise son regard. Je... on va dire que c’est mieux que si c’était une limonade. sourire timide, gêné, leo qui emprunte des serviettes et le lui tend. je suis vraiment désolée, je cherchais quelqu'un et... phrase qui se termine, on le sait tous, par un café renversé. elle ose pas lui dire qu'elle le cherchait. il partirait probablement en courant.  Je veux dire, une limonade, ça colle... joues qui rougissent, maladresse fatale. je sais vraiment pas quoi dire,  regard qui se perd, elle lâche un léger : foutue maladresse, qu'il entendra probablement. à ce point, autant tout balancer. excuse peu valable, peu crédible. en vérité, c'est toi que je cherchais du regard. informations qu'elle lance un peu hasard, gênée, désirant descendre six pieds sous terre. lumière, action, ça tourne.   
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyMer 18 Avr - 17:28


Tu ne t’attendais pas à cette douceur. Tu aurais presque cru qu’elle t’aurait crié pour avoir été sur ton passage, pour t’avoir fait gaspiller ton café. Tu la pensais passionnelle et dure. Au final, elle était bien plus fascinante. Ses réactions qui ne s’assimilaient pas à son regard. Yeux d’outre-mer. Plus perçants que ceux du nordique Felix. Elle venait du Sud. Sans aucun doute. Elle venait de là où tu ne connaissais que les chants. Et ses chants résonnaient comme ceux des sirènes qui avaient ensorcelées Ulysse. Mais elle était bien plus qu’une sirène. Elle était Pénélope. Tu l’écoutais, attentivement, malgré tes coups d’œil effrénés à ta chemise. Tu te détournais d’elle. La belle qui cherchait quelqu’un. Tu l’avais rarement vu accompagnée, si ce n’était jamais. Tu avais fini par croire qu’elle était une solitaire comme toi. Tu soufflais. Tu observais ton muffin pêche-mangue. Tu comptais les secondes jusqu’à ce qu’elle remarque son fameux compagnon. Ce ne pouvait qu’être « il ». Un autre souffle. Ses paroles qui continuaient, dangereusement, à siffler dans tes oreilles. Tu bénissais ses parents de l’avoir dotée d’un tel accent. Et puis tu bénissais Dieu de te détourner d’elle le plus vite possible. Tu n’allais même pas commander un nouveau café. Tu ne voulais pas la voir sourire à « l’autre ». Mais « l’autre ». « L’autre ». « c'est toi ». Tu levais la tête. Tu la fixais. Peut-être trop longtemps. Ton visage qui se dirigeait vers l’arrière. Tu avais des sueurs froides. Tu ne comprenais pas. « Ah et bien je crois tu m’as trouvé » un rire nerveux s’échappait « même renversé ». Tu faisais illusion au café étalé sur ta chemise. Tu faisais illusion à ton esprit chamboulé. Il avait fallu des centaines de regards, des centaines de questions éveillées la nuit, pour que tout s’évapore en un café. Ta jambe droite tremblait toute seule. Tu ne savais plus quoi dire. Un raclement de gorge. Tu pensais à ton ami Félix qui aurait su quoi dire. « Tu… tu voulais me demander quelque chose ? » finissais-tu par balancer. Un petit sourire accueillant. Tu renchérissais. « Je suis seulement membre de l’entrepreneurship program, mais si t’as des questions dessus je suis là. Je suppose c’est pour ça que tu me cherches » tu ne t’arrêtais plus, sombre nerveux « Enfin je ne verrais pas… » phrase qui restait suspendue. Le regard qui tentait de rester fixe. Le regard qui voulait se souvenir.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyMer 18 Avr - 19:37


situation plus amusante, vu d'un point extérieur, sans doute, mais leo, son cœur bat à mille à l'heure. respiration chamboulée, attendant les réponses de l'inconnu. leo, elle n'a pas hurlé sur la pauvre personne qui s'est retrouvée sur son chemin. ce serait plutôt l'inverse mais rien. curieusement. panique qui retombe, visage d'en face apaisant, ses yeux qui plongent dans les siens un court instant avant de détourner la tête un peu brusquement. tout ça parce qu'elle le cherchait du regard à chaque fois qu'elle passait cette porte, observant le vert de ses prunelles, observant discrètement son gobelet, essayant de savoir son prénom pour se le répéter jusqu'à en être profondément lassé ou pour l'adorer encore plus. mais ce n'était jamais arrivé, il restait donc seulement l'inconnu pour elle. discret coup d’œil à la tâche brunâtre qui orne sa chemise, leo qui s'excuse encore une fois. accent qu'elle ne maîtrise plus, accent chantant, cette fois, comme si elle avait tout oublié. sourire gêné, l'énième. mais leo, elle perd tout ses moyens peu à peu. joues qui rougissent lorsque son regard croise le sien, moment qui semble hors du temps presque, quelque chose de peu banal dans ce café de providence. discussion qui s'engage, timidement certes. leo, elle avoue enfin que c'est lui qu'elle cherchait du regard, gamine qui veut s'enfoncer sous terre, s'enfuir, mots qui sortent tout seul, mystère qui tombe en un instant. le soleil des derniers temps lui fait perdre la tête, leo, plus si solitaire que ça. c'est juste différent avec lui, lui et ses bouquins. ah et bien je crois tu m’as trouvé, même renversé. rire nerveux qui s'échappe de ses lèvres, et elle ne peut s'empêcher de lui adresser un autre sourire timide, espérant ne pas le faire fuir, passer un moment avec lui, entendre le son de sa voix encore et encore. tu… tu voulais me demander quelque chose ? non. absolument. pas. si. au final. si. une petite chose, trésor secret. oh presque rien... juste ton prénom. demandé d'une façon peu habile, probablement. je suis seulement membre de l’entrepreneurship program, mais si t’as des questions dessus je suis là. je suppose c’est pour ça que tu me cherches. non, ce n'est pas pour ça. c'est pour pouvoir lui parler, le connaître. savoir qui il est vraiment. ce n'était pas vraiment pour ça, mais l'entrepreneurship program m'a toujours attiré. malheureusement, le doyen en a décidé autrement. tu ne sais plus comment réagir. ça deviendrait un peu étrange, hey salut, j'te vois souvent et tu m'intrigues, du coup, j'viens te parler ! et puis à leo, c'est pas son genre. enfin je ne verrais pas… tu viens souvent ici ? question détournée, leo qui ose puis n'ose plus, regard qui soutient celui du brun, elle esquisse un sourire.
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Adan Rogers-Morris
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyJeu 19 Avr - 0:17

Et tu écoutais son rire. Aussi nerveux que le tien. Mais il sonnait beaucoup plus cristallin. Tu souriais, une nouvelle fois. Un sourire émerveillé. Tu n'arrivais à effacer ces lèvres suspendues de ton visage. Elle était là. La femme de tes nuits mélancoliques. Celle que tu n'invoquais que dans tes rêves. Jamais tu ne pensais lui parler. Tu pensais pouvoir éviter toute discussion. Tu pensais parfois même qu'elle allait venir te dire de baisser la tête, d'arrêter de te regarder. Mais ce n'était pas ça. Ce n'était rien de tout ce que tu avais pu prévoir. Un autre choc. Le cœur qui faisait un bond en arrière. Tu l'observais. Attentivement. Cela ne pouvait pas être une farce. Elle était bien trop réelle, bien trop pure pour que ses paroles ne soient que des chants vains. "Adan" la voix qui s'accrochait. Tu recommençais, avec plus d'attention. "On m’appelle Adan". C'était toujours le même sourire. Le même sourire que tu affichais systématiquement. "Et du coup ? A qui ais-je affaire ?" un sourire plus franc. Une voix qui commençait à se stabiliser. Tu avais envie de la faire rire. Un seul ne t'avait pas suffit. Tu avais envie de plus. Si ses phrases te déstabilisaient tu ne voulais pas qu'elle arrête. Elle était cette franchise que tu rêvais. Ce tempérament à ne rien contrôler. Ce feu que tu voulais alimenter. "Il en a décidé autrement ? Personne ne peut décider pour toi tu sais." Tu lui balançais, comme tu aurais pu parler à Joshua. Tu lui balançais ce que tu pensais, avec la même franchise. Ta bouche n'essayait même plus de se retenir. Tu voulais parler, débattre. Tu voulais tout savoir d'elle. "Je peux essayer de voir pour t'intégrer. Si ça te plairait vraiment.." Tu soutenais son regard. Tu essayais presque de lui faire comprendre que c'était important pour toi de la voir et la revoir. Mais encore une fois ses paroles te déroutaient. Votre discussion n'avait aucun fil rouge. C'était une spirale discontinue qui ne semblait s'arrêter de bouillonner. "Et bien, je crois, oui. Je crois oui je viens souvent. Plusieurs fois par semaine." Tu hochais la tête, comprenant que ça faisait peut-être beaucoup. Ça dépendait. "Toi aussi je crois". Tu lui sortais. Son comportement se décalquait au tien. Tu voulais être le plus authentique possible. Tu voulais qu'elle te prenne dans ta nudité la plus complète. Tu voulais qu'elle te voit sans aucun filtre émotionnel. Tu voulais t'ouvrir à elle.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyJeu 19 Avr - 19:39


sourires sur sourires, ses yeux qui plongent dans les siens, essayant de s'en imprégner le plus, pour pouvoir les retranscrire au fusain, pour s'en souvenir le plus longtemps possible. moment qui semble hors du temps, leo, elle comprend pas. pourquoi ? pourquoi il lui fait autant d'effet ? coeur qui s'emballe, mains qui tremble, pensées qui deviennent bien trop floues, se concentrant sur le visage de la personne en face. adan. adan, c'est beau, adan, c'est presque évident, adan, dilemme cornélien, chimène face à rodrigue, iphigénie sacrifiée. leo, elle ne fait plus attention, rien ne compte, tout n'est qu'optionnel, attention, prières centrées sur adan. rêve exaucé, prénom dont elle abreuve, se le répète avec admiration, énième sourire, regard soutenu encore une fois. et du coup ? a qui ais-je affaire ? sourire timide, ce sera aussi leo, comme pour les autres, ce n'est qu'un détail, passé qui est par dessus bord, qui ne fait plus parti d'aucun présent et encore moins d'un futur proche. leo, réponse très simple, peut-être trop. trois lettres qu'elle trimbale en permanence, chaque jour, trois lettre qui la définisse très bien. leo, c'est tout. sans artifices, sans mensonges. discussion qui s'engage, discussion qui la fascine leo, qui devrait durer des heures, cœur qui s'emballe d'un coup. il en a décidé autrement ? personne ne peut décider pour toi tu sais. compréhensif, nouvelle qualité, véritable héros grec, elle ne s'en lasse pas, encore et encore, jusqu'à l'overdose. si seulement c'était si simple... phrase qui reste en suspens, comme arrêtée dans le temps, plongée dans un abîme de noirceur. la timidité des premières phrases s'en est allée, mots francs, pensées qui sortent par milliers, deux êtres qui veulent se connaître, sans trop oser. je peux essayer de voir pour t'intégrer. si ça te plairait vraiment... regard qu'il soutient, et cette fois, c'est elle qui détourne le regard la première. coeur qui va sortir de sa poitrine, encore une fois. parle adan, parle, qu'elle le supplierait presque pour entendre sa divine voix une dernière fois. ce serait très gentil, ça me plairait énormément.  vérité qu'elle balance, réelle, loin des illusions de ce monde qu'on distribue en masse. elle veut le revoir, encore et encore, n'importe où, courir jusqu'en chine si c'est nécessaire mais le revoir, c'est sûr. et bien, je crois, oui. je crois oui je viens souvent. plusieurs fois par semaine. nouveau sourire à son égard, elle le sait très bien leo, même heure, même café aussi, avec différents bouquins. toi aussi je crois. rire qui anime la pièce, tout à fait, je te croise souvent.  gamine qui n'ose pas en dire plus, tout révéler, d'un coup, d'une traite. lui laisser le temps de digérer tout, avant de tout lui expliquer, le faire rêver, sourires partagés.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyVen 20 Avr - 0:48


Il y avait un moment pour tout. Et ce moment, c’était pour tout. Ce tout c’était elle. C’était la femme que tu dévisageais, trop de fois. C’était la femme sur laquelle tu rêvais des nuits durant, sans comprendre le fin mot de l’histoire. Tu ne comprenais pas cette magie qui s’exerçait dans ses yeux, dans ses gestes. Elle t’avait fasciné. De courts instants. De longues journées. Tout dépendait de son regard. Perçant ou brumé. Tout dépendait d’elle. Le café. Les présentations. Tout d’elle. « Leo ». Tu fronçais les sourcils. Leo ça lui allait bien. Ça avait cette connotation masculine. On ne pouvait pas tout à fait parler de virilité mais elle avait cette maîtrise, cette dureté qui ne se trouvait que dans un apprentissage d’entre hommes. « Leo ? » tu répétais. Juste Leo. Tu te demandais. Tu avais un sourire rassasié. Comme si l’on venait de te donner à manger. Un sourire de soulagement, d’apaisement. Tu pouvais enfin mettre un prénom sur ce visage miraculé. Cela n’allait pourtant pas t’emmener bien loin. Tu n’allais pas davantage en savoir sur elle, parler avec elle, avancer en elle. Et pourtant. Pourtant tu te laissais emporter. « Tu peux me donner ton numéro, ou n’importe quoi pour que je puisse te communiquer. On a une réunion dans le week-end. Je pourrais en toucher deux mots et te tenir au courant, Leo ». Tu insistais sur son prénom, découverte inattendue que tu ne voulais oublier. Tu glissais ta main dans ta poche. Prêt à sortir ton portable. Prêt à noter la moindre information qui pourrait la rapporter à elle. Cela ferait-il la différence ? Cette discussion mènerait-elle quelque part ? Peut-être éviteras-tu, dès la fin venue, ce café de Providence. Tu ne seras plus qu’un fantôme tandis qu’elle ne sera qu’une altercation. « Tout à fait, je te croise souvent. » qu’elle te balançait. Toutes tes suppositions se confrontaient à ses paroles. Un réel combat entre la réalité et la poésie de l’imagination. Tu soufflais. Eviter un instant son regard. Tu n’étais pas habitué, les sueurs froides qui continuaient de descendre. Un autre souffle, le regard qui déviait sur le muffin pêche-mangue. Tu perdais le contrôle. Tes pensées t’emportaient. Tu ne voulais plus t’empresser dans la beauté de l’instant. Tu ne voulais pas te faire d'illusion. Leo la garçonne. Leo l’italienne. Leo la disparue. Tu sentais son aura. Tu sentais les complications. Tu ressentais ce ventre noué. Tu ressentais la voix qui se crispait à nouveau. Tu te connaissais. « J’allais me chercher un café ». Tu lâchais au vent, le corps déjà à plusieurs mètres d’elle. Tu te mettais dans la file d’attente. Le dos tourné à elle. Tu ne la regardais plus. Tu l’évitais. Tu voulais disparaître. « Tu veux quelque chose ? » Tu me veux, dis Leo ? Leo, dis-moi que tu me veux.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyVen 20 Avr - 22:04


c'est drôle comme le temps passe vite, comme on s’imprègne facilement d'un lieu, d'une personne. et leo s'imprègne d'adan, buvant ses paroles, fascinée, comme l'enfant qu'elle était autrefois qui s'émerveillait de tout et de rien, simplement, des étoiles ou de la nuit noire. héros grec, héros tout court, inconnu sur lequel elle aimerait tout savoir, sans aucune exception. entendre sa voix, encore, jusqu'à en mourir, overdose fatale, ce visage d'une douceur aurorale. gamine qui soutient son regard, se perdant dans ses prunelles, s'y noyant pendant un court instant. elle a tant rêvé de ce moment, elle n'osait plus y penser, peur qui lui tiraillait l'estomac, garçon qu'elle observait pendant des heures, garçon aux bouquins, muffin qui trônait fièrement sur la table à chaque fois. prénom qu'elle connaît enfin, prénom qu'elle peut mettre sur sa tête, soulagement presque, remerciements. adan, c'est digne, digne de hanter ses nuits, pour toujours. peur de ne plus le revoir qui la traverse un moment, son sourire qui lui fait perdre la notion du temps. sourire timide lorsqu'elle balance son prénom, leo, attendant sa réaction, rajouter leopoldine à la fin si jamais. clients qui les dévisagent, deux étudiants, plantés au milieu du chemin, gênant tout le monde probablement. rien à faire, enfant qui lui sourit encore, yeux qui plongent dans les siens. tu peux me donner ton numéro, ou n’importe quoi pour que je puisse te communiquer. on a une réunion dans le week-end. Je pourrais en toucher deux mots et te tenir au courant, leo. il insiste sur leo, énième sourire, gamine qui arrache un morceau d'une serviette qui traînait par là, sortant un stylo de nulle part, écrivant, s'appliquant son numéro de téléphone, signant leo tout en bas, pour qu'il ne l'oublie pas. jamais. peur d'être oubliée, sans doute, tiens, dit-elle en lui tendant. et si après tout ça, il la fuyait ? possible, pas impossible. j’allais me chercher un café, adan s'éloigne, lui tourne le dos, vide entre eux, yeux verts qui le fixe, essayant de comprendre. après l'illusion, la désillusion. reste, près de moi, t'en vas pas, qu'elle aimerait lui hurler, s'agripper à ses épaules, le frôler puis tout lui raconter. tu veux quelque chose ? non. oui. probablement. peut-être oui, ça se pourrait, sans doute, c'est possible. lui, lui, adan. c'est tout, distance qui devient pesante, corps frêle qui tremble, non, ne t'en fais pas pour moi. si, regardes la, encore et encore, réciprocité, compliqué. si il ne fait pas quelque chose, c'est elle qui le fera, fameux premier pas. tu fais quoi demain soir ? il va s'en douter, évidemment, mais elle n'attend que ça l'enfant, accent chantant qui résonne dans la pièce. oui, dis-lui adan.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptySam 21 Avr - 18:40


Elle prit la première serviette qu’elle trouva. Sur la table juste à côté. Tu n’avais même pas eu besoin d’insister, de te sentir mal. Elle te donnait déjà le Saint Graal. Était-ce si facile parce que vous aviez tant attendu ? Comment se faisait-il que tout soit si beau, si simple ? « Merci » que tu répondais, légèrement gêné. Tu pliais avec délicatesse le papier, pour ne pas l’abîmer. Tu glissais le cadeau entre la coque de ton portable et l’objet. Tu ne voulais pas le perdre. Tu ne voulais pas non plus ajouter son numéro immédiatement. Tu voulais être confronté, tes émotions et son écriture, seuls, ce soir. Tu voulais prendre le temps. Tu voulais passer ton doigt sur la serviette comme tu voulais passer ton doigt sur ses lèvres. Et c’était une attractivité qui allait bien au-delà de son physique. Ce n’était même pas ses sublimes courbes qui t’avait immédiatement séduit. Mais bien sa démarche, son menton en l’air. Elle avait, au-delà de ses attributs féminins, une attitude. Une attitude qui risquait vents et marées. Elle ne dégageait rien comme les autres. Elle n’était pas une telle. Elle était Leo. Son être entier t’avait séduit. Sans même que tu n’entendes sa voix. Tu savais déjà que tout allait te plaire. Pauvre abruti. Tu essayais de garder bonne figure. Mais tu ne répondais que par la peur. Tu lui tournais le dos, tu voulais t’enfuir. Tu savais que les émotions allaient beaucoup trop loin. Tu savais que tu ne ferais pas le poids. Ton corps frêle qui essayait de séduire l’impressionnante Della Rovere. Tu n’étais qu’un idiot. Pourtant tu continuais à te retourner, à la vouloir prêt de toi. Elle te répondait qu’elle ne voulait rien. Tu souriais. Tu t’approchais du gobelet à moitié vide qu’elle avait encore dans sa main. « Tu n’as même pas pu profiter de ton café ». Tu lui lançais, un rire nerveux en montrant ta chemise maintenant sèche. Il y avait toujours cette tâche marronée à fort adorât. Mais lorsque tu voulus te saisir de sa boisson, tes doigts effleurent les siens. Une décharge électrique plus sentimentale que physique. Tu avais les joues rougies par l’acte. Ce n’était rien si ce n’était une prude approche. Bien moins franche que ses paroles. « Demain soir ? » répétais-tu plus à toi-même. En réalité, tu n’avais prévu que des longueurs océaniques et des poèmes à la nuit tombée. « Je serais avec toi ». Tu l’observais dans les yeux. Un cran inattendu. La décharge électrique. « Si tu le veux bien ». Et tu t’en allais déjà. Un pas en avant, deux en arrière. Tu te retrouvais plus qu’à quelques minutes de prendre ta commande. Le dos une nouvelle fois tourné. Tu n’assumais pas. Gamin effrayé. Puceau de l’amour. Si c’était réel.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyDim 22 Avr - 21:46


elle l'écoute, sans rien dire, mots qui pèsent dans son esprit, cœur qui s'emballe, se serre, s'écorche. serviette déchirée, mots ancrés dessus à l'encre noir, indélébile. comme promesse hors du temps, papier qui sera toujours là dans quelques années, quand ils auront pris quelques rides frontales, quand leurs existences seront devenus monotones, loin de l'adrénaline des beaux jours. regard qu'elle ne fait que croiser, soutenir pour ensuite retourner le regard, simplement, prunelles qu'elle observe, encore et encore, sans s'en lasser, jouer avec le risque. il la fascine adan, cheveux bruns qui l'ensorcelle, avec ses livres, ses sourires gênés, et ses mystères. adan qui s'éloigne, corps qui tremble. reste, reste, reste, près de moi, qu'elle aimerait lui dire. mais elle n'ose pas, plus, sentiments en surplus. merci, qu'il lui glisse, leo qui sourit mélancoliquement, qui ne sait plus quoi dire. pourtant, elle veut entendre sa voix encore une fois, pour s'en imprégner encore une fois, avant que toutes ses illusions se détruisent et le cœur de leo avec, les miettes qui traîneront à ces pieds comme de vulgaires feuilles mortes. gamine qui s'attache, un peu trop, à l'inconnu du café, sourires qui veulent tout dire, sans trop dévoiler. c'est pas noir, c'est pas blanc mais jamais gris avec leo, incompréhension de la part des autres, mais avec adan, c'est différent, bien trop. il l'apaise presque, enfant qui veut sans cesse l'approcher, le frôler, s'y attacher. tu n’as même pas pu profiter de ton café, nouveau sourire, l'énième sincère. garçon qui hantait ses nuits, parfait héros grec, l'ulysse qui l'envoûte, pas besoin du filtre de circé, aucune magie, les pieds sur terre. c'est vrai, rire nerveux qu'elle partage avec le brun. regard sur la tâche sèche, sourire gêné, première fois que ce genre de chose lui arrive, un mal pour un bien, prénom, graal, obtenu. adan qui s'empare de son café, doigts qui s’effleurent, cœur qui s'emballe, décharge qui l'atteint à la poitrine, oh, elle voudrait plus leo. proposition qu'elle glisse, premier pas, passer du temps avec lui, encore, lorsque le soleil se couchera sur providence, lorsque les étoile seront de sortie, communiquant avec l'immense ciel noir. je serais avec toi, il plonge ses yeux dans les siens, inattendu, leo qui tourne légèrement la tête. si tu le veux bien, évidemment qu'elle le veut, elle n'attendait que ça, lippes qui s'étirent, sourire radieux. vingt heures ici ?  heure qu'ils doivent fixer, gamine qui aimerait hurler sa joie au monde entier. curieux effet qu'il lui fait, perdue dans ses pensées. mais la même franchise, la même personne. changement brusque, adan qui s'éloigne, nouveau coup pour leo. preuves qu'elle doit montrer, elle s'avance, à sa hauteur, pour attendre avec lui. sourire qu'elle lui adresse, il recule d'un pas, elle avance de deux. c'est réel, bien trop réel, sincère aussi, plus que n'importe quelle chose dans ce monde. pars pas adan, reste, s'il te plait.  
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Adan Rogers-Morris
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyDim 29 Avr - 22:46


Tu te voyais déjà la serviette dépliée dans ton portefeuille. Fierté. Comme un soldat mettrait une photo de sa fiancée dans le creux de sa veste. Tu voyais déjà le papier resté à graver, bien plus symbolique qu’un post-it accroché au frigo pour dire une je t’aime au réveil. Tu gardais ta main accrochée à ta pote. Tes mains venant caresser les coups de stylo. Mais ton autre main, à la décision du destin, vient effleurer sa vie. Tu jetais un regard plus surprenant que désolant. Quelques secondes s’écoulèrent sans que tu n’agisses, parce que tu avais peur de ce qu’elle aurait pu penser. Si ce moment te paraissait hors du temps, tu te demandais aussi si c’était réciproque. Il semblait qu’il n’y avait que ton cœur qui battait, comme si le monde entier avait arrêté d’avoir un quelconque intérêt. Il n’y avait que la force du battement contre ta cage thoracique qui semblait rappeler la folie de l’instant. Mais il y avait sa voix. Elle résonnait sans s’arrêter. Vingt-heures. Cela faisait 32 heures à attendre. 32 heures où tu n’arriverais à dormir. Pour des raisons qui n’engageaient pas ta raison. « Ici ? » tu soupirais. Tu voulais la rencontrer ailleurs. Tu voulais la voir autrement. Tu voulais savoir si ce n’était qu’une illusion du lieu. Tu souhaitais sortir à ses côtés, afficher la belle à ton bras. La rage de partager davantage plus qu’un café. Le besoin de savoir si c’était réel. « Si c’est ce que tu préfères ». Insatisfait. Tu te demandais si elle cherchait à éviter toute rencontre. Lieu rassurant qui était le café, qui n’engageait en rien. Mais tu ne pouvais rien demander d’une inconnue qui n’était réceptive que dans tes rêves. Tu ne pouvais rien conquérir chez une femme qui semblait inaccessible. Alors tu t’approchais du comptoir et commandait deux cafés. Un latte macchiato pour « Leo » que tu disais à la serveuse, et un cappuccino noisette ainsi qu’un muffin à la mangue. Vous passiez sur le côté, dans l’attente d’avoir votre boisson. « Tu me parleras de toi demain soir ? » tu demandais, un sourire gêné. L’avidité de tout savoir d’elle. La gourmandise de croquer son histoire. Et si tu proposais de l’emmener au musée pour connaître sa fibre sensible. Sinon à la piscine, afin de voir son corps nu battre sous les lueurs faibles. Mais tu la vouais dans ta chambre universitaire également, qu’elle te découvre aussi. Tu la voulais partout. Et malencontreusement, tu l’avais déjà en toi.
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MessageSujet: Re: cri des loups (adan/fb)   cri des loups (adan/fb) EmptyVen 4 Mai - 16:15


pensées qui partent en vrille, plus aucun contrôle sur ses émotions, sur son corps et encore moins sur son cœur qui bat vite, trop vite, cage thoracique qui ne devrait pas supporter ça encore un temps. la cause est simple, lui, le garçon du café, l'inconnu comme elle l'appelait avant, adan, leurs yeux qui ne font que de se croiser, pendant de longs moments, le temps qui semble s'arrêter avant de repartir brièvement, quel insolent. elle ne sait plus comment réagir, les questions, doutes qui s'accumulent dans sa tête, ses yeux qui cherchent les siens sans arrêt, plonger dans ses yeux, encore, toujours, tout oublier autour, le bruit des voitures, les discussions, le bruit des machines à café. rendez-vous convenu, sourires partagés, elle trépigne d'impatience, vingt-quatre heures à attendre, gamine qui sait déjà que le sommeil ne viendra pas. leo, elle décide d'un lieu, rapidement, au hasard, sans trop réfléchir, ce café. le lieu où tout a commencé, glorieux endroit, glorieuse histoire, magie sans failles. ici ? elle acquiesçait, percevant la déception d'adan, c'est le mauvais pion, leo. si c’est ce que tu préfères. sourire, regard de défi, idée derrière la tête, probablement. à moins que tu ais une idée derrière la tête... elle espérait secrètement d'ailleurs, qu'il en avait une. partir, loin, n'importe où, le suivre, jusqu'au bout du monde si c'était nécessaire. elle continuait de le fixer, adan, comme pour arriver à déceler ses pensées, savoir si c'était réciproque ou si cette rencontre était un tas d'illusions. adan qui s'approche du comptoir, leo qui reste en retrait, leo, qu'il annonce, fierté qu'elle ressent, sans réellement savoir le pourquoi du comment. tu me parleras de toi demain soir ? lippes qui s'étirent, espoirs qui reviennent, plus aucune faille apparente. bien sûr, réponse naturelle, sincère, elle veut tout lui dire, qu'il la découvre, sans aucun artifice. mais elle n'ose pas lui retourner la question. sourire gêné, l'énième, mais toujours aussi sincère. cafés qu'ils récupèrent, discret regard sur l'heure affichée sur l'écran de son téléphone. c'est l'heure, elle doit partir, loin de lui, loin de ce lieu rassurant. je..dois y aller. elle voudrait lui dire des tas et des tas de choses. trop tard, le temps défile, défile vite, pression qui augmente, cœur qui se serre. merci et... à demain. mystère qui plane, elle voudrait rester leo avec adan, une éternité si elle le pouvait. elle espère recevoir un message de sa part, parce que c'est adan et leo contre le reste du monde.  
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