not possible that you take not the drugs || Ophélia.

feat. @Ophélia Osborn.

Un jour. Une nuit. La continuité de la vie. Je suis las ce soir, assis dans mon fauteuil de gamer devant mon pc portable avec League of Legends en fond. J'ai même pas lancé une game ! Parfois je me connecte et je laisse traîner en réduit pour rien, en fait. C'est tout moi ça, faire des choses inutiles. Bref, j'ai un sms de quelqu'un qui me demande si j'ai des chewing-gum. C'est comme ça que j'appelle mes pilules magiques. Je pianote sur mon téléphone un rapide message Wesh, si tu vas au Ultra, on s'retrouve devant. Okay ? Je réponds comme si c'est mon pote alors que j'ai même pas son numéro dans mon téléphone. Il a dû avoir mon numéro par l'intermédiaire d'un autre client. Bref, je m'en fiche tant que je me fais des sous.

Minuit. Allez, j'enfourche mon vélo que j'adore tant. Je préfère le vélo car le vent vient décoiffer mes cheveux en paquet sur ma tête, et j'adore ça. Je prends un raccourci et j'arrive quinze minutes plus tard devant la boîte de nuit. J'suis arrivé mec, t'es où ? Il me dit qu'il est dedans. Moi qui voulais pas rentrer à l'intérieur, c'est raté. En plus j'avais dit devant. Tant pis, je rentre tranquillement dans la discothèque. Y a foule ce soir, mais je m'en fiche, je suis de passage. Je vois un pote qui me fait signe. Enfin pote, je dirai connaissance. Je m'approche, tout sourire.

« Ouais, c'est vous qui avez commandé ? » C'est bien eux. On me dit de m'installer. Je regarde autour de moi. Personne. Je m'assoie sur une place du fauteuil et je salue même pas les autres, ils m'intéressent pas. Les jeunes étudiants qui se droguent, je trouve ça pitoyable même si je leur vends. C'est mon buisiness, je me ruine pas la santé et je m'enrichis. Oui, je suis assez égoïste comme gars. Bref, je sors les fameux chewing-gum en regardant chaque personne s'émerveiller devant. C'est leur première ou quoi ? Bref, ça aussi, je m'en balance.  « Voilà ! Les prix c'est simple. Trente dollars la pilule. » Tout le monde sort les billets et je fournis ma came contre le montant exact à chaque individu, en ayant un regard sur ce qui se passe aux alentours. Bah quoi, me faire choper ce soir, pas envie. Les pilules écoulées, je ne vais pas leur faire les indications sur comment prendre la drogue et les avertir. Je m'en tape, à eux de gérer. Bref, je vois une demoiselle qui n'a rien pris. « T'en veux pas toi ? Il m'en reste quelques unes dans ma poche, s'tu veux ! »

La boîte est blindée. Les videurs dehors ne servent pas à grand-chose, finalement. Seuls les habitués se présentent devant la porte de ce temple de la nuit.Un anonyme n’oserait pas. De toute façon, dans ce genre d’endroits, on ne devient pas VIP, on l’est comme une évidence depuis le jour de l’opening. A l’intérieur, les visages te sont familiers et, s’ils ne le sont pas, c’est qu’ils sont louches. Il fait chaud en boîte, tu dois aller au pipi-room vérifier une dernière fois ton make-up. Il faut qu’il tienne toute la soirée. Devant les chiottes, un type te demande si tu veux vraiment aller aux toilettes. Ben oui connard, s’en mettre plein le nez dans un lieu aussi glauque, tu laisses ça aux gens qui ont la chance de ne pas réaliser à quel point ils s’ennuient.
La boîte s’appelle le Carpe Diem. Tu es à un verre de rencontrer Descartes. Toi tu penses, donc tu bois. Tu bois donc tu danses. Tu danses donc tu oublies. Tu oublies donc tu recommences. Tu n'es pas encore complètement bourrée, juste légèrement éméchée. Asher attend que son dealer se pointe. Il vend des chewing-gum magiques d'après lui. Quasiment tous les membres de la bande avec laquelle tu es sorti ont hâte consommé les psychotropes. Toi, tu n'es absolument pas intéressée par cette merde. Tu fumes de la marijuana de temps en temps, mais pas plus. Tu n'as pas envie causer des lésions à ton système nerveux sous pretexte de vouloir t'amuser le temps d'une soirée. Le vendeur en question arrive. Grand brun aux yeux bleus et à la mâchoire bien carrée. Vraiment canon. Mais il est bien loin d'être le garçon bien-sous-tous-rapports au CV mondain impeccable auquel tu pourrais t'intéresser, alors tu ne lui accordes pas vraiment d'importance. Il sort un pochon plein de pastilles qu'il distribue à tes amis un à un. Il s'approche de toi et t'en propose. No merci, ça ira. Tu refuses en lui adressant un sourire poli. Parce qu'une jolie fille, ça sourit toujours. Tu ne comptes pas rester longtemps de toute façon.   

feat. @Ophélia Osborn.

(j'adore ton style d'écriture )

Quand je suis partie pour l'Ultra, je pensais pas me retrouver à l'intérieur, en fait. Je pensais qu'on allait faire les transactions, l'échange entre la drogue et les sous, dans une ruelle à côté. Mais non, je suis dedans et le dj qui passe, je le connais d'ailleurs. J'ai fait une très belle affaire avec ce groupe d'étudiants. Je sais pas encore combien j'ai amassé en tout, mais vu les billets que j'ai dans la main, je ne peux qu'en être fier. Fier d'un tel boulot, pas forcément. Mais ça paie bien et c'est facile. En plus, étant l'intermédiaire d'un trafic national de ces pilules que je nomme « chewing-gum magique », je fais pas la plus grosse partie de ce que j'ai dans les poches. Mais assez de marge pour m'assurer de payer le loyer et combler les fins de mois. Bon assez bavardé sur ma vie de survivant, je regarde la demoiselle qui me dit qu'elle n'en veut pas. Mais qu'est-ce qu'elle fout là elle ? Pareil que moi. Elle est rentrée sans le vouloir, obligée par des obligations quelconques. Le pote que je connais dans le groupe me dit de rester un peu avec eux. « Pourquoi pas. J'suis là et puis j'ai rien à foutre de ma soirée. » Même si personnellement, devant un jeu vidéo, c'est pareil pour moi. Je m'ennuierai moins, même. Voir les autres de L'Ultra se déchaîner sous les effets des psychotropes me répugnent. C'est paradoxale pour quelqu'un qui les rend comme ça. Mais bon, comme je le dis, je suis égoïste et ça me répugne car ça me fait penser à ma mère. Je me demande si elle est morte. Ô triste pensée pour une telle soirée, ce qui prouve mon divertissement dans ce genre d'endroit si je me mets à réfléchir intérieurement sur la mort.

Je regarde l'autre là, qui n'a rien pris. Elle est belle, et très attirante. Du coup, je suis placée à côté d'elle car tout le monde s'était poussé pour que je m'assoie. Elle a rien consommé, elle doit s'ennuyer ou se morfondre. En tout cas, on a l'air d'être les extraterrestres dans cette fête VIP. Déjà mon style montre que je suis pas le genre à fréquenter ces soirées et elle, elle a pas l'air de s'amuser à lire son visage. Bref, je tente une discussion ou pas ? Car les autres parlent entre eux et je me sens con là, à pas discuter avec elle alors qu'on est les deux seuls qui consomment pas. Après, sauf pour le boulot, j'engage rarement la conversation. J'attends que l'autre le fasse. Mais elle a quelque chose cette fille. Je ne saurai pas le dire. Peut-être son côté mystérieux, en retrait, qui m'attire et lui donne du charme à mes yeux. J'en sais rien en fait. Je me pose trop de questions et mon esprit fume là, à trop réfléchir. Je m'approche d'elle pour qu'elle m'entende. « Tu fais quoi au juste, à cette soirée ? » Ouais, bon, y a meilleur comme début de conversation, mais je n'ai jamais été doué pour ça, vous savez.

Asher est ton pote. Asher aime la fête en invitant les gens qu’il faut. Tu fais partie de ces gens. Donc tu es là, logique. Superbement apprêtée et souriante au milieu de gens dont le slogan du jour semble être Il est 23h30. Tu te trouves dans ce qui est censé être la meilleure boite de la ville. Tu parles ! Tu te souviendras surtout de l’embouteillage du millénaire que tu as dû traverser pour y arriver. Curieusement, tu n’es pas la seule de sortie ce samedi soir ! Et en plus, ton super-pote, celui qui t’a invitée à sortir, et qui tenait absolument à ta présence, ne devait pas y tenir tant que ça vu qu’il demandé à son dealer de venir et d'apporter ses conneries avec lui alors qu'il sait que tu détestes ça. Evidemment, qu'il ne t'a pas dit que tout le monde allait se défoncer et que toi tu allais t'ennuyer. Tu ne dis rien. Tu n'es pas une casseuse d'ambiance. Tu te contentes de jeter un regard noir à Asher et de minauder en allant d'appli en appli sur ton téléphone.
A minuit, tu tiens les cheveux de l'une de tes amies qui vomit dans la cuvette. Elle aussi est bien élevée. Et elle tente de s’inventer une dignité en t’expliquant que non ce n’est pas l’alcool. C’est les crevettes de son dîner qui n’étaient pas fraîches. Mais bien sûr. Tu tends à la brune son poudrier, tu la recoiffes et vous retournez, souriantes, au milieu des autres. Tu te retrouves confinée entre le dealer qui a amener de quoi gâcher ta soirée et Asher qui se montre bien trop tactile à ton égard. Tu te demandes pourquoi tu le supportes encore. T'as clairement aucune envie qu'il te câline et qu'il te dise ô combien tu es une amie chère à ses yeux, de toute manière il est tellement défoncé, qu'il en devient répugnant. Tu ne ressortira plus jamais avec Asher et sa bande. Tu envoies des texto à Babi et Billie. L'autre brun assis à tes côtés semble avoir détecter ton degré de divertissement - proche du 0. On m'a invité et j'suis venu. Tu hausses les épaules. D'ailleurs tu ne vas surement pas tarder à t'appeler un uber pour rentrer. & toi pourquoi tu restes? Ca t'inrigue. Il semble s'ennuyer tout autant que toi. Tu touches pas à ta cam, c'est ça? & si c'est le cas, il est bien plus intelligent que toutes les personnes assises à votre table.

Spoiler:

feat. @Ophélia Osborn.

Bon, j'aurais décliné tout bonnement l'invitation à rester et me casser après avoir distribué les drogues aux étudiants mais je sais pas moi, cette fille m'attire pour me faire rester. C'est rare, ce genre de sentiments chez moi donc je sais pas ce qui m'arrive. J'aurais dû retourner à ma partie sur LoL, mais non, je reste là à m'ennuyer tout comme l'autre. Je suis bizarre. Je pourrai lui proposer « Allez, viens on s'casse ailleurs. », mais bon, ça se fait pas trop ça et je pense pas que cette fille suivra un inconnu qui vient de livrer de la drogue à ses amis alors qu'elle a l'air d'être dégoûtée par eux. Y a de quoi. La drogue, c'est toxique dans les relations et ça pourrit tout. J'en sais des choses. Même si je contribue à les plonger dans la décadence, c'était pas moi qui leur fourrai la drogue dans la bouche ou le nez. « Je reste pour la musique. Y a que ça de bon, dans cette boîte. Et pis, je vais voir pour écouler le reste. » Bien sûr, c'est à moitié la vérité. Mais vous m'voyez lui dire « Bah en fait je reste pour tes beaux yeux. » Non mais y a des limites. J'suis pas habitué et très réservé pour tout ça. Avouer les sentiments qu'on ressent. Je trouve que c'est pour les faibles donc pas pour moi. Elle me demande si je touche à ma came, je souris. Pourquoi d'ailleurs je dévoile mes dents ? Ouais je suis juste un con face aux filles qui me plaisent, même si c'est rare y'en a eu quelques unes. « Moi, je la vends. J'touche pas à cette merde. » Se défoncer. Si c'est pour tomber dans la dépravation comme mes parents, non merci, je passe. Je me lève d'un coup, les yeux vers le bar. Rapidement, avec mes mains, je la pointe et montre le comptoir mais pas sûr qu'elle comprenne mon geste. « Je vais me chercher à boire, tu veux quelque chose ? »

Le fait d'être élitiste te donne surtout ce privilège un peu glauque de vivre en circuit fermé. Alors fatalement tu tournes en rond. Et fatalement tu t’ennuies. Selon certaines légendes de l’Histoire, l’ennui serait à l’origine de l’exaltation révolutionnaire. Peut-être, ailleurs, dans d’autres contextes. Toi, le confort t’a anesthésiée depuis bien trop longtemps pour imaginer le moindre changement. Et en plus ta nourriture spirituelle quotidienne se résume à des bribes de ragots aussi croustillantes que des chips de la veille. Alors, à défaut d’amours passionnées, d’engagements intrépides ou autres engouements, c’est la caféine et beaucoup trop de coca light qui donnent des palpitations à ton petit cœur tout serré. La surabondance de vide t’a fabriqué une superbe carapace. Mais tu n’es pas pour autant cette blonde impeccable en robe rouge, au brushing parfait et sans contenu. Tu aimerais. Tu aimerais tellement être une beauté absolue, libre de toute personnalité. Tu serais prête à appeler bonheur ce à quoi on t’enchaînerait. Du coup, tu cherches les ennuis pour chasser le tien. & c'est clairement, ce que tu fais. A cette fête à trainer avec des personnes défoncées et à discuter avec leur dealer. Tu ris un peu lorsqu'il t'apprend qu'il est là pour la musique - l'alcool aidant sans doute. Désolée, mais c'est pas une raison, tu peux écouter de la musique chez toi. Tu ne veux pas paraître grossière, mais il y a mieux comme alibi. Il s'ennui surement, comme toi. Il te propose de t'apporter un verre. J'crois que j'ai déjà trop bu, et je dois raccompagner ma pote chez elle, donc ce n'est pas une bonne idée. Oui, tu fais la fête. Oui, tu bois. Mais avec modération. Pour toi l'amusement rime avec tout sauf avec le fait de finir torché à vomir sur un trottoir. Trop peu pour toi. Tu soupires en levant les yeux au ciel face à Asher qui croit apercevoir un lutin danser sur le bar. Putain, ça craint.

La musique en boite serait meilleure que celle qu'il peut écouter chez lui. Tu hausses les épaules. Mouais, si tu l'dis. Tu n'entends pas forcément où il veut en venir mais au fond ce détail a peu d'importance. Ce mec est décidément plus mignon qu'il n'est malin. Il va se chercher un coca puis revient s'asseoir à côté de toi te proposant de boire dans son verre. Tu refuses poliment d'un geste de la main. Tu ne le connais même pas. Vous n'allez pas vous partagez un verre de coca comme si vous étiez en couple depuis trois ans. Tu fais ami-ami avec Jules? Asher continue à t'embêter. Pour toute réponse tu le toises avec un sourire demi forcé. Non, tu ne fais pas ami ami avec Jules. Ce n'est pas une personne fréquentable. Pour toi, quelqu'un de bien est juste quelqu’un de bien né. Les valeurs morales, les qualités humaines ou l’intelligence sont totalement annexes - puis de toute évidence, ce mec ne semble pas en avoir étant donné qu'il vend de la mort en sachet à tes potes. Asher s'appuie sur toi de tout son poids & dire qu'il est simplement plus lourd que toi est un euphémisme. Tu le repousse en te redressant. Putain, c'est la dernière fois que j'sors avec toi. Il est intenable bordel. Tu le repousses vigoureusement. Puis, y a le fameux dealer qui te propose de prendre l'air. Pourquoi je sortirais dehors avec toi? Tu d'mandes. Tu t'es contenu bien trop longtemps. Tu vends d'la dope à mes amis, tu gâches ma soirée... Qu'est-ce qu'on pourrait bien se dire? Ouais, tu n'aurais pas été contre un tête à tête avec lui. Dans un monde parallèle. Parce qu'à part sa belle gueule, ce mec n'a rien pour lui.

@Ophélia Osborn

C'est pas possible ça. Le lourd à côté qui dit ça. Je me retourne, lui lance un regard en mode « Tais toi ou j't'en colle une » J'ai pas d'amis et j'en aurais jamais. C'est que des emmerdes. Juste poli, c'est tout. Mais là elle refuse tout celle-là. « Je gâche ta putain de soirée ? Bah tu sais où est la sortie. » J'ai l'air exécrable, mais là j'en ai juste ma claque des gens. Putain même McDonald's vende de la mort, les gens. Tout ce putain de monde de merde vend de la mort. On est là pour survivre, comme des animaux dans un ring. Parce que c'est qu'on est, voilà tout. On a beau avoir l'intelligence, on reste des bêtes d'instinct. Bref, j'ai les doigts qui se crispent. En fait, la gentillesse ça me réussit pas. Je regarde mon pote qui me lance ce regard, genre « calme toi mec, n'explose pas. » Les gens qui me connaissent un minimum sont rares mais ils savent que je suis un impulsif, colérique, de première. Ce que je tiens de mon salaud de père. Sympa d'avoir eu ce défaut. Je regarde l'autre là, qui a pas l'air décidé de partir alors que je lui ai gâché soi-disant sa soirée. Même si elle est canon, elle non plus, n'a rien pour elle. A part ses cheveux blonds qui tombent en cascade et ses yeux bleus. Ça, ça se trouve partout. Pourtant c'est comme dans Cruel Intention je trouve. Bref je la fixe en fronçant méchamment le regard. Puis le Asher commence à me chercher des noise à dire des trucs sur le fait que je suis mauvais en drague, ce qui me met hors de moi. Je vais mettre mes heures de musculation à contribution si ça continue. Putain de soirée, j'aurais dû me casser et pas accepter cette invitation. Je finis par attraper l'autre mec par le col de sa chemise car là j'ai perdu patience et me lève. Les muscles tendus, je le foudroie des yeux. Tout le monde a du redescendre car j'entends des bribes de phrases pour que je me calme. Y a même mon pote qui m'attrape et me pousse pour que je le lâche. Il me dit de me calmer et de me suivre. « Va chier gosse de riche. » Je lui crache ça dans la gueule. Je jette un regard noir à l'autre meuf. Celle-la, je la retiens.

La dernière personne avec qui tu as envie de parler dans cette boite, c'est ce dealer. Tu lui fais savoir. Pas besoin de faire dans les convenances avec lui. En plus, de te gâcher ta soirée, ce type ne doit pas exister sur ton échelle sociale - & Dieu sait combien ça compte pour toi ce genre de chose. Tu le remballes rapidement et peu rigoureusement. Bien sur, ça l'énerve. Il en devient encore plus repoussant. Excuse moi, j'savais pas que cette boite était à toi. Tu le prends de haut. Pourtant, contre toute attente, ce mec t'intrigues. C'est étrange. C'est comme si t'avais envie de savoir pourquoi il est comme ça. Pourquoi il vend la mort aux gens? Pourquoi il gâche la vie des autres? & surtout pourquoi il a l'air aussi torturé? Asher le raille. Pour une fois qu'il a raison dans la soirée. Tu t'abstiens de faire un commentaire. Même si t'en as envie. Tu n'connais pas ce mec. Tu sais qu'il traine dans des bails chelou & tu es assez intelligente pour savoir qu'il faut éviter les problèmes avec ce genre de personnes. Tu le regardes se jeter sur Asher. Lâches le putain ! Tu cries. Evidemment, Asher, n'a aucune chance contre lui. Il est dans un état second, il ne tien même pas en place, si ils se battent, il pourrait le tuer. D'ailleurs, il ne se rend même pas compte qu'il débite des conneries. Tu te penches à côté de lui pour voir s'il n'a rien de cassé. L'autre te fixe toujours. Regard noir qu'il te lance. Tu ne t'attardes pas sur lui. Putain de psychopathe.

@Ophélia Osborn

J'aurais pu répliquer que c'est ma boîte. Que je peux la faire virer en un claquement de doigt, mais je me tue. Je la regarde, noir. J'ai perdu toute mon envie d'être gentil avec elle. Elle me juge alors qu'elle me connaît pas. Elle est désagréable alors que j'ai essayé d'être gentil. Non mais je vous jure. Dernière fois que je fais le bon homme. À croire que ça me va pas puisque son pseudo ami, il me sort que je la drague. Ce qui me met hors de moi. Je suis très colérique, merci mon père pour ce trait de personnalité. Je suis même très violent. Alors je l'attrape par le col. Facile le plier à ma volonté car il est trop shooté pour répliquer. Mais voilà qu'on me saisit, voilà qu'on essaie de me calmer alors je m'écarte. « Viens Jules, prenons l'air. » Je remets ma veste et je décide de suivre mon pote. On sort de la boîte on se pose devant alors que mon pote me propose une cigarette. « Tu sais très bien que je fume pas et c'est pas un merdeux de première qui me fera flancher. » Parce qu'on dit qu'on se met souvent à fumer car on a un déclencheur. Je regarde mon pote. Je pense que je vais même pas rentrer dans l'Utra et je vais me casser direct. Mais la morsure de l'air me rappelle que j'ai oublié mon écharpe à l'intérieur. Il faut que j'y retourne alors. J'attends quand même que mon pote termine sa clope. Tiens, il essaie de me parler alors qu'il sait que je suis pas bavard, surtout quand je suis aussi énervé que je le suis. Je prends une aspiration, médite et on pénètre à nouveau la boîte. Je vais voir la DJ de la soirée, ça me changera les idées l'espace d'un certain temps avant de retourner voir les autres. Je commande un verre d'eau avant de revenir vers la table où les autres y sont. Je crois que c'est la dernière fois que je leur vende quelque chose à eux.